Sven Hedin

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Sven Anders von Hedin, né le Modèle:Date de naissance à Stockholm et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville, est un géographe, topographe, explorateur et photographe suédois, auteur de récits de voyage et illustrateur de ses propres ouvrages. Au nombre de ses réalisations, figurent la production des premières cartes détaillées de vastes parties du Pamir, du désert du Taklamakan, du Tibet, de l'ancienne route de la Soie, et des Himalayas. Il semble avoir été le premier explorateur à se rendre compte que les Himalayas constituent une seule étendue de montagne.

Il effectue de nombreux voyages en Asie centrale et publie des récits de ses explorations. Il est l'introducteur du terme Yardang en géomorphologie.

Vers la fin de sa vie, il entretient des relations scientifiques avec Hitler et le pouvoir nazi, qu'il utilise également pour tenter de protéger plusieurs savants allemands.

Biographie

Études

Entre 1886 et 1892, il étudie la géologie, la minéralogie, la zoologie et le latin à l'université de Stockholm, l'université d'Uppsala, l'université Frédéric-Guillaume de Berlin et l'université Martin-Luther de Halle-Wittemberg. Il est l'étudiant de Ferdinand von Richthofen, géographe et géologue allemand.

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Sven Hedin au Tibet vers 1907.

Expéditions

Modèle:Référence nécessaire

Entre l'obtention de ses diplômes, en 1892, et 1935, Hedin mène plusieurs expéditions en Asie centrale<ref>Jules Rouch, Époque contemporaine, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, Modèle:P.</ref>. De petite stature, d'apparence studieuse et chaussé de lunettes, il s'avère néanmoins un explorateur résolu, ayant à plusieurs reprises frôlé la mort en affrontant forces et éléments hostiles, tout au long de sa carrière.

Il est aussi le premier à mettre au jour les ruines de villes bouddhistes anciennes en Asie centrale chinoise. Parti de Yarkand fin 1899, il rencontre le Modèle:Date-, après 80 jours de navigation sur le fleuve Tarim, l'explorateur français Charles-Eudes Bonin qui venait de l'oasis de Dunhuang<ref>Stéphane Malsagne, Au cœur du Grand Jeu, La France en Orient, Charles-Eudes Bonin (1865-1929), explorateur-diplomate, Geuthner, 2015, p. 205.</ref>. En Modèle:Date-, il découvre la ville de garnison chinoise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (dynastie Han) de Loulan (Lou-lan), dans le Takla-Makan<ref>George Kish, Tibet au cœur, La vie de Sven Hedin, Édit. R. Chabaud, coll. « Peuples du Monde », 1988, p. 74.</ref>. Beaucoup de manuscrits exhumés par ses soins à Loulan se sont révélés de grande importance historique. Bien que son intérêt principal en archéologie soit de trouver des villes anciennes, il n'est pas intéressé par des fouilles minutieuses. La plupart des trésors des ruines ont été recueillis plus tard par les expéditions britanniques, et sont aujourd'hui conservés par le British Museum.

En 1901, il tente de se rendre à Lhassa, ville alors interdite. Il laisse Abdal, franchit l'Arka-tag aux tourmentes glaciales et enneigé, passant par des pentes raides, des défilés, le long de lacs et torrents. Sa caravane composée de chameaux s'enlise dans la boue produite par la pluie sur la neige. Son expédition passe ensuite par les pâturages proches des monts Dang-la où il campe. Il arrive près de Lhassa déguisé en Mongol et accompagné d'un lama mongol et d'un cosaque bouriate. Repéré par des chasseurs tibétains, il est signalé comme se dirigeant vers le Sud. Neuf jours plus tard, en atteignant le Tengri-Nor, il est arrêté à la tombée de la nuit par des guerriers tibétains. Étroitement surveillé, il reçoit la visite du bombo, gouverneur de Naktchoun. Par ordre du dalaï-lama, ils sont traités avec égards mais sont reconduits sous escorte à leur caravane le Modèle:Date-<ref name="Revue_universelle">Modèle:Article.</ref>.

En septembre, il tente de nouveau d'atteindre Lhassa, mais arrêté par une troupe d'environ 500 cavaliers tibétains, il est contraint de rebrousser chemin. Il se rend alors au Ladakh en notant le parcours et atteint Leh le Modèle:Date. Il passe ensuite par l'Inde puis Karakoroum pour rejoindre le Turkestan (Xinjiang), passe par Modèle:Lien et Kargalik et arrive à Kachgar le Modèle:Date<ref name="Revue_universelle" />.

Durant ce périple, il remplit 1149 feuilles, notant la flore, la faune, la géologie, la géographie, la météorologie et l'étude des lacs de ces régions. Il est le premier à réaliser la carte de grandes parties du pays de montagne tibétain et à superviser la cartographie et la recherche météorologique au Turkestan oriental et en Mongolie<ref name="Revue_universelle" />.

Hedin est l'un des premiers explorateurs scientifiques européens à employer, dans ses expéditions, des savants et des assistants de recherche indigènes, les traitant à égalité avec ses collègues européens selon leur responsabilité et leur expérience. Toujours plein de curiosité, il continue ses expéditions asiatiques jusque durant ses années de retraite, bravant les guerres et les conflits, nombreux sur la route en Chine et en Asie centrale. Cependant, comme Nikolai Przhevalsky avant lui, Hedin n'a jamais atteint son objectif ultime : la ville alors interdite de Lhassa.

Durant l'été 1952, Heinrich Harrer a l'occasion de revoir, à Stockholm, Sven Hedin, qui l'a invité pour son Modèle:87e, peu de temps avant sa mort. Au cours de ses études, Harrer l'avait rencontré à Graz, où Sven Hedin donnait une conférence. L'admiration qu'il lui vouait se transforma en amitié comme en témoigne une correspondance active entre Lhassa et Stockholm. « Vous avez atteint la ville de mes rêves... », lui écrit l'explorateur, qui avait été contraint de mettre un terme à son expédition de 1907 à Shigatsé<ref name="Heinrich Harrer">Heinrich Harrer, Retour au Tibet, Arthaud, 1985, Modèle:ISBN, p. 68.</ref>.

Fichier:Exploring expeditions of Sven Hedin 1886-1935.jpg
Expéditions d'exploration de Sven Hedin de 1886 à 1935.
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Sven Hedin sur un chameau, en compagnie d'un cosaque bouriate et d'un lama mongol pendant son expédition au Tibet.

Rapports avec l'Allemagne

En 1914-1915, Sven Hedin est correspondant de guerre, écrivant des reportages pro-allemands depuis les fronts de l'Ouest et de l'Est, ce qui lui vaut d'être rayé de la liste des membres de la Société géographique royale britannique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A Sven Hedin Chronology compiled by Daniel C. Waugh, University of Washington (Seattle): 1914-1915 : Modèle:Citation étrangère</ref>.

Selon l'écrivain britannique Christopher Hale, Sven Hedin se prend à détester l'empire britannique en même temps que grandit la vénération qu'il éprouve pour l'Allemagne, surtout après 1933. Il devient le défenseur tenace et impénitent du Troisième Reich. En 1936, il ouvre les Jeux olympiques à Berlin aux côtés de Hitler bien que son arrière grand-père allemand ait été rabbin<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Christopher Hale, Himmler's Crusade. The Nazi Expedition to Find the Origins of the Aryan Race, John Wiley & Sons, Hoboken (NJ), 2003, 422 p. : Modèle:Citation étrangère</ref>.

Collaboration avec les nationaux-socialistes

Sven Hedin rencontre Adolf Hitler et d'autres dirigeants nazis et entretient une correspondance régulière avec eux. La correspondance poliment tournée concernait des questions d'ordre du jour, des félicitations d'anniversaire, des publications à venir ou existantes de Sven Hedin, et des demandes de grâce pour des condamnés à mort, de clémence, de libération et de permission de sortir du pays, pour des personnes incarcérées en prison ou dans les camps de concentration. Par sa correspondance avec Joseph Goebbels et Hans Dräger, Sven Edin peut obtenir l'impression année après année des Herrnhuter Losungen (« slogans quotidiens ») de l'Église morave<ref>Source : dossier Sven Hedin aux Archives de Stockholm (correspondance avec Hans Draeger, Wilhelm Frick, Joseph Goebbels, Paul Grassmann et Heinrich Himmler).</ref>.

Les nazis essayent de frayer avec Sven Hedin en lui accordant des récompenses. Ils lui demandent de faire un discours sur « le Sport comme professeur » à l'ouverture des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, ce qu'il fait<ref>A Sven Hedin Chronology, Modèle:Opcit : Modèle:Citation étrangère</ref>. Ils le font membre honoraire de « l'Union germano-suédoise de Berlin » (Deutsch-Schwedischen Vereinigung Berlin e.V.). En 1938, ils lui décernent « l'Insigne d'honneur » de la ville de Berlin (Ehrenplakette der Stadt Berlin). Pour son Modèle:75e, le Modèle:Date-, ils lui attribuent l'Ordre de l'Aigle allemand (Großkreuz des Deutschen Adlerordens) ; peu de temps avant, cette distinction avait été décernée à Henry Ford et à Charles Lindbergh. Le jour de l'an 1943, ils relâchent le professeur de philologie et recteur d'université d'Oslo, Didrik Arup Seip, du camp de concentration de Sachsenhausen, à la demande de Sven Hedin<ref>Cf. la lettre de Hans Draeger à Sven Hedin, datée du 17 janvier 1942, dans le dossier Sven Hedins Arkiv, Korrespondens, Tyskland, 457, conservé au Riksarkivet à Stockholm, et le livre de Michael H. Kater, Das "Ahnenerbe" der SS 1935-1945, Oldenbourg Verlag, 2001, Modèle:ISBN.</ref> dans le but d'obtenir qu'Hedin accepte des honneurs supplémentaires lors du Modèle:470e de l'Université de Munich. Le Modèle:Date-, il reçoit la Médaille d'or de l'Académie bavaroise de sciences (Goldmedaille der Bayerischen Akademie der Wissenschaften). Le Modèle:Date-, il reçoit un doctorat honoris causa de la Faculté des sciences naturelles de l'Université de Munich<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elisabeth Kraus, Die Universität München im dritten Reich: Aufsätze, Herbert Utz Verlag GmbH, München 2006. Modèle:P.494–502.</ref>. Le même jour, en son absence, les nazis fondent, au château de Mittersill, l'Institut Sven Hedin pour la recherche en Asie centrale, qui est censé promouvoir à long terme la recherche basée sur l'héritage scientifique de Sven Hedin et de Wilhelm Filchner comme experts de l'Asie. Cependant, il est plutôt employé de façon impropre par Heinrich Himmler comme institut de l'« Association de recherche sur l'héritage généalogique allemand » (Forschungsgemeinschaft Deutsches Ahnenerbe e.V.)<ref>Cf. le dossier R 135 du Bundesarchivs, localisé à Dienststelle Berlin-Lichterfelde.</ref>. Le Modèle:Date-, on lui demande de signer le « Livre d'or de la ville de Munich ».

Critiques concernant le national-socialisme

Fichier:Residence of Sven Hedin 1935 - 1952 in Stockholm Norr Maelarstrand 66.jpg
Sven Hedin et sa famille occupèrent les trois derniers étages de cet immeuble à Stockholm (Norr Mälarstrand 66), de 1935 à sa mort en 1952.

Selon Johannes Paul, une bonne partie de ce que faisaient les nazis au début de leur règne, avait l'assentiment de Sven Hedin. Celui-ci n'hésitait pas cependant à se montrer critique à leur égard dans des affaires telles que les persécutions contre les juifs, les conflits avec l'Église et les obstacles mis à la liberté des savants<ref>Abenteuerliche Lebensreise, p. 367 : Modèle:Citation étrangère</ref>.

En 1937, Sven Hedin renonce à publier son livre Deutschland und der Weltfrieden en Allemagne parce que le ministère de l'information populaire et de la propagande (Reichsministerium für Volksaufklärung und Propaganda) exige la suppression de passages critiques à l'égard du nazisme, notamment « l'éviction, de leurs postes, de professeurs juifs éminents ayant rendu de grands services à l'humanité » selon les termes employés par Hedin dans une lettre écrite au secrétaire d'État Walther Funk, datée du Modèle:Date-<ref>Lettres inédites provenant du Riksarkivet à Stockholm, dossier de Heinrich Himmler : Sven Hedins Arkiv, Korrespondens, Tyskland, 470 : Modèle:Citation étrangère</ref>.

Actions pour la libération de déportés

Après le refus d'Hedin de retirer ses critiques de son livre Deutschland und der Weltfrieden, les nazis, en 1938, confisquent les passeports d'un ami juif de Hedin, Alfred Philippson, et de sa famille pour empêcher leur départ volontaire aux États-Unis et les retenir en Allemagne dans le cadre d'un marchandage avec Hedin. Du coup, celui-ci s'exprime plus favorablement dans son livre Fünfzig Jahre Deutschland, se pliant à la censure du ministère de l'Information populaire et de la propagande, et publiant le livre en Allemagne.

Le Modèle:Date-, les nazis augmentent la pression sur Hedin en envoyant Philippson et sa famille au camp de concentration de Theresienstadt. Ils forcent ainsi Hedin à écrire son livre Amerika im Kampf der Kontinente, en collaboration avec le ministère de l'information populaire et de la propagande, et à le publier en Allemagne en 1942. En retour, les nazis classent Alfred Philippson comme « non éminent » et lui accordent ainsi qu'à sa famille des faveurs qui leur permettent de survivre. Dans une lettre du Modèle:Date-, Philippson, à présent libéré, exprime à Hedin sa gratitude d'avoir permis à sa famille de « survivre aux trois années d'incarcération et de famine » à Theresienstadt<ref>Modèle:Citation étrangère</ref>. Dans sa réponse, en date du Modèle:Date-, Hedin évoque son action, avec ses succès et échecs, en faveur de plus de cent Juifs déportés en Pologne et de quelques Norvégiens et de l'aide qu'il reçut du Dr. Paul Grassmann, attaché de presse auprès de l'ambassade allemande à Stockholm<ref>Lettres inédites provenant du Riksarkivet à Stockholm, dossier Sven Hedins Arkiv, Korrespondens, Tyskland, 487 : Modèle:Citation étrangère</ref>.

Sven Hedin soutint par ailleurs la cause de l'auteur norvégien Arnulf Øverland et du professeur de philologie et recteur de l'université d'Oslo Didrik Arup Seip, l'un et l'autre internés au camp de concentration de Sachsenhausen. Didrik Arup Seip fut libéré, mais pas Arnulf Overland (qui néanmoins survécut).

Actions pour obtenir la grâce de condamnés à mort

Après la condamnation à mort pour espionnage par le plus haut tribunal militaire allemand (Reichskriegsgericht) à Berlin, de dix Norvégiens<ref>Sigurd Jakobsen, Gunnar Hellesen, Helge Børseth, Siegmund Brommeland, Peter Andree Hjelmervik, Siegmund Rasmussen, Gunnar Carlsen, Knud Gjerstad, Christian Oftedahl et Frithiof Lund.</ref> le Modèle:Date-, Sven Hedin fait appel, par l'intermédiaire du général colonel Nikolaus von Falkenhorst, à Adolf Hitler. Leur peine de mort est commuée le Modèle:Date- en dix ans de travaux forcés. Sept autres Norvégiens<ref>Carl W. Mueller, Knud Naerum, Peder Fagerland, Ottar Ryan, Tor Gerrard Rydland, Hans Bernhard Risanger et Arne Sørvag</ref>, qui avaient été condamnés aux travaux forcés, voient leur peine réduite.

Quand Nikolaus von Falkenhorst est condamné à mort par un tribunal militaire anglais le Modèle:Date- à cause de sa responsabilité dans la mort de membres d'un commando britannique, Sven Hedin peut obtenir sa grâce en faisant valoir que Nikolaus von Falkenhorst s'était efforcé de gracier de la même manière les dix Norvégiens qui avaient été condamnés à mort. Le Modèle:Date-, sa peine est commuée par le tribunal militaire anglais en 20 ans d'incarcération<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cf. Sven Hedin's German Diary 1935–1942, Dublin, 1951, pp. 204–217, et Eric Wennerholm, Sven Hedin 1865–1952, pp. 229–230.</ref>.

Dans ses dernières années, Hedin publie un livre de mémoires sur ses actions diplomatiques en temps de guerre, sans une once de remords<ref>A Sven Hedin Chronology, Modèle:Opcit : Modèle:Citation étrangère</ref>.

Récompenses

En 1902, il fut le dernier Suédois à être élevé à la noblesse non titrée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Adeln i Sverige slåss för sitt liv. Aftonbladet. 5 septembre 2000.</ref>.

Il devint membre de l'Académie suédoise en 1913.

Publications

Ouvrages traduits en français
  • Trois ans de luttes aux déserts d'Asie (traduit par Charles Rabot), Hachette, 1899, 279 p.
  • Le Tibet dévoilé, Hachette, 1910.
  • Dans les sables du Taklamakan, publié par Nicolas Chaudun, 2011 (diffusion Acte Sud).
Ouvrages scientifiques
  • Die geographisch-wissenschaftlichen Ergebnisse meiner Reisen in Zentralasien 1894–97. Volume supplémentaire No 28 de Petermanns Mitteilungen. Gotha, 1900.
  • Scientific results of a journey in Central-Asia. 10 Text- und 2 Atlasbände. Stockholm, 1904–1907.
  • Southern Tibet. 11 Text- und 3 Atlasbände. Stockholm, 1917-1922.
  • Série Reports from the scientific expedition to the north-western provinces of China under the leadership of Dr. Sven Hedin. The Sino-Swedish expedition. mit bisher über 50 Bänden, enthält Primär- und Sekundärliteratur. Stockholm 1937ff.
  • Central Asia atlas. Maps, Statens etnografiska museum. Stockholm 1966. (publié dans la série Reports from the scientific expedition to the north-western provinces of China under the leadership of Dr. Sven Hedin. The sino-swedish expedition; Ausgabe 47. 1. Geography; 1).
  • Eine Routenaufnahme durch Ostpersien. 2 Textbände + 1 Kartenmappe, 1918-1927.
Ouvrage biographique
  • Verwehte Spuren. Orientfahrten des Reise-Bengt und anderer Reisenden im 17. Jahrhundert, Leipzig, 1923.
Ouvrages de vulgarisation
  • Durch Asiens Wüsten. Drei Jahre auf neuen Wegen in Pamir, Lop-nor, Tibet und China, 2 Bände, Leipzig, 1899; neue Ausgabe Wiesbaden, 1981.
  • Im Herzen von Asien. Zehntausend Kilometer auf unbekannten Pfaden, 2 Bände, Leipzig, 1903.
  • Abenteuer in Tibet, Leipzig 1904; neue Ausgabe Wiesbaden, 1980.
  • Transhimalaja. Entdeckungen und Abenteuer in Tibet, 3 Bände, Leipzig, 1909-1912; neue Ausgabe Wiesbaden, 1985.
  • Zu Land nach Indien durch Persien. Seistan und Belutschistan, 2 Bände, Leipzig, 1910.
  • Von Pol zu Pol, 3 Bände, Leipzig, 1911-1912 ; neue Ausgabe Wiesbaden, 1980.
  • Bagdad - Babylon - Ninive, Leipzig, 1918.
  • Jerusalem, Leipzig, 1918.
  • General Prschewalskij in Innerasien, Leipzig, 1922.
  • Meine erste Reise, Leipzig, 1922.
  • An der Schwelle Innerasiens, Leipzig, 1923.
  • Mount Everest, Leipzig, 1923.
  • Persien und Mesopotamien, zwei asiatische Probleme, Leipzig, 1923.
  • Von Peking nach Moskau, Leipzig, 1924.
  • Gran Canon. Mein Besuch im amerikanischen Wunderland, Leipzig, 1926.
  • Auf großer Fahrt. Meine Expedition mit Schweden, Deutschen und Chinesen durch die Wüste Gobi 1927- 1928, Leipzig, 1929.
  • Rätsel der Gobi. Die Fortsetzung der Großen Fahrt durch Innerasien in den Jahren 1928-1930, Leipzig, 1931.
  • Jehol, die Kaiserstadt, Leipzig, 1932.
  • Die Flucht des Großen Pferdes, Leipzig, 1935. (Auszug bearbeitet durch Ehrhard Rühle, Verlag Brockhaus, Wiesbaden, 1959)
  • Die Seidenstraße, Leipzig, 1936.
  • Der wandernde See, Leipzig, 1937.
Ouvrages politiques
  • Ein Warnungsruf, Leipzig, 1912.
  • Ein Volk in Waffen, Leipzig, 1915.
  • Nach Osten!, Leipzig, 1916.
  • Deutschland und der Weltfriede, Leipzig 1937 (l'édition originelle en allemand fut imprimée mais non publiée, il n'y eut que cinq exemplaires de reliés, dont un en possession des éditions F. A. Brockhaus Verlages, Wiesbaden).
  • Fünfzig Jahre Deutschland, Leipzig, 1938, 1. Auflage, F. A. Brockhaus.
  • Amerika im Kampf der Kontinente, Leipzig, 1942. Traduction française :
  • L'Amérique dans la lutte des continents, Paris, éd. Balzac, 1943.
Ouvrages autobiographiques
  • Mein Leben als Entdecker, Leipzig, 1926.
  • Eroberungszüge in Tibet, Leipzig, 1940.
  • Ohne Auftrag in Berlin, Buenos Aires 1949; Tübingen-Stuttgart, 1950.
  • Große Männer, denen ich begegnete, 2 Bände, Wiesbaden, 1951.
  • Meine Hunde in Asien, Wiesbaden, 1953.
  • Mein Leben als Zeichner, publié par Gösta Montell à l'occasion du centenaire de Hedin à Wiesbaden en 1965.
Fiction
  • Tsangpo Lamas Wallfahrt, 2 Bände, Leipzig, 1921-1923.

Botanique

Une abréviation standard lui est attribuée. Ses travaux sont cités notamment en bryologie.

Notes et références

Modèle:Références

Ajouts à la bibliographie en langue française de Sven Hedin: Sven Hedin Dans les sable de l'Asie. Félix Juven éditeur.1903 Sven Hedin Le Thibet inconnu Vers la Ville interdite.Félix Juven éditeur.1904

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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