Symphonie no 7 de Beethoven
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Musique classique (œuvre) La Symphonie no 7 en la majeur, Modèle:Op. de Ludwig van Beethoven (1770-1827) est une des neuf symphonies du compositeur, pour orchestre symphonique, en quatre mouvements, composée entre 1811<ref name="Bary Cooper">Modèle:Ouvrage</ref> et 1812<ref name="Bary Cooper"/>. Son Modèle:2e Allegretto est « une de mes meilleures œuvres » selon le compositeur, une « apothéose de la danse... » selon Richard Wagner.
Histoire
Beethoven compose cette symphonie grandiose à Modèle:Nobr, durant la terrible période de la campagne de Russie de 1812 des guerres napoléoniennes (1803-1815) contre le Saint-Empire romain germanique, en même temps que sa [[Symphonie no 8 de Beethoven|Symphonie Modèle:N°]] (après ses [[Symphonie no 5 de Beethoven|Symphonie Modèle:N°]] « Symphonie du Destin » et [[Symphonie no 6 de Beethoven|Symphonie Modèle:N°]] « Pastorale » de 1808, son [[Concerto pour piano no 5 de Beethoven|Concerto pour piano Modèle:N°]] de 1809, ou Egmont de Goethe de 1810…) durant une cure thermale à Teplitz en Bohême, au cours de laquelle il tente de soigner les débuts de sa surdité croissante causée par une otospongiose. Il rencontre Goethe durant cette période<ref>Philippe Autexier, Beethoven la force de l'absolu, Gallimard Découverte, 1991 réédité en 2010, Modèle:P..</ref>, avec qui il partage ses plus vifs tourments patriotiques vis-à-vis de l'issue de la guerre.
- Introduction du 1er mouvement
-
Sa première exécution a lieu le Modèle:Date pour un concert de charité à l'université de Vienne en Autriche<ref name="Bary Cooper" />,<ref name="Massin">Modèle:Ouvrage</ref>, avec un orchestre symphonique composé de nombreux musiciens illustres dont Louis Spohr, Giacomo Meyerbeer, Mauro Giuliani, Johann Nepomuk Hummel, Ignaz Moscheles, Domenico Dragonetti, Andreas Romberg, et Antonio Salieri… et qu'il dirige lui-même. Ce concert de charité patriotique donné pour les soldats blessés de la bataille de Hanau (d'Modèle:Date-) au cours duquel il donne également son œuvre La Victoire de Wellington, exalte les autrichiens et les troupes de la sixième Coalition contre la Grande Armée de l'empereur [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Son succès est tel qu'il doit rejouer son célèbre Modèle:2e, Allegretto, en rappel.
Elle est publiée chez Steiner à Vienne en mai 1816<ref name="Bary Cooper"/>,<ref name="Massin"/> et dédiée au mécène autrichien, le comte Moritz von Fries<ref name="Bary Cooper"/>.
Richard Wagner affirme en 1849, dans Das Kunstwerk der Zukunft (L'Œuvre d'Art du Futur) Modèle:Incise que Modèle:Citation.
Orchestration
Instrumentation de la Septième symphonie |
Cordes |
premiers violons, seconds violons, altos, |
Bois |
2 flûtes, 2 hautbois,
2 clarinettes en la, 2 bassons |
Cuivres |
2 cors en la, en mi et en ré, 2 trompettes en ré |
Percussions |
2 timbales (la et mi) |
Structure
Elle est structurée en quatre mouvements formant une succession de danses, de colorations et de rythmes différents pour une durée totale d'environ 40 min.
Modèle:Infobox Liste de fichiers
. |
I | Poco sostenuto Vivace |
4/4 6/8 |
noire = 69 noire pointée = 104 |
la majeur |
. |
II | Allegretto | 2/4 | noire = 76 | la mineur la majeur la mineur |
III | Presto | 3/4 | blanche pointée = 132
blanche pointée = 84 blanche pointée = 132 blanche pointée = 84 blanche pointée = 132 |
fa majeur | |
Finale |
IV | Allegro con brio | 2/4 | blanche = 72 | la majeur do majeur la majeur |
Beethoven en dirigea la première avec une autre de ses compositions, La Victoire de Wellington, le Modèle:Date<ref name="Bary Cooper" />,<ref name="Massin"/> à Vienne au profit des soldats Autrichiens et Bavarois blessés à la Bataille de Hanau<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Transcriptions
Beethoven a transcrit pour piano seulement les quarante-six premières mesures de la Septième Symphonie. C'est le seul arrangement pour piano de l’une de ses symphonies fait par Beethoven<ref name="Brisson">Élisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Éditions Fayard, 2005, p. 555.</ref>,<ref>Enregistrement par Cyprien Katsaris Modèle:Lien brisé</ref>.
Une version pour deux pianos arrangée par Carl Czerny, avec l'approbation du compositeur, fut dédiée à l’impératrice Élisabeth Alexeïevna de Russie<ref name="Brisson"/>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Liszt a également réalisé une transcription de chaque symphonie de Beethoven.
La version pour piano à quatre mains, établie par Anton Diabelli, fut publiée à Londres par Birchall le Modèle:Date en tant qu’opus 98<ref name="Brisson"/>.
Francisco Tárrega a transcrit le thème principal du second mouvement pour la guitare.
Cinématographie
Des extraits de cette symphonie ont été utilisés dans les bandes sons de différents produits audiovisuels :
Cinéma
Télévision
- 2002 : Maigret, épisode Le Fou de Sainte-Clotilde
- 2011 : Le Visiteur du futur Saison 2 Episode 13 de François Descraques
- 2013 : Les Complices, téléfilm de Christian Vincent
- 2015 : Forever (série télévisée), saison 1, épisode 20
- 2015 : Mr. Robot (série télévisée), saison 1, épisode 2
- 2018 : Westworld (série télévisée), saison 2, épisode 7
- 2019 : Umbrella Academy (série télévisée), saison 1, épisode 5
- 2019 : Watchmen (série télévisée), saison 1, épisode 4
- 2019 : Le Bazar de la Charité (série télévisée), saison 1, épisode 7
Des œuvres non audiovisuelles utilisent partiellement ou intégralement cette symphonie :
- Neige, chorégraphie de Michèle Anne De Mey créée en 2009.
- Lazarus Mirages, concept transmédia de Patric Jean, 2012
- Reflets d'Acide, épisode 15, saga audio de JBX, 2012.
Variété
- 1979 : Henri Tachan enregistre dans son album Inventaire (Modèle:Nobr Adèle AD 39 529) « La marche funèbre des enfants morts dans l'année » avec l'allegretto du Modèle:2e de la Modèle:7e (non crédité sur la pochette) en contrepoint.
- 1970 : Johnny Hallyday, « Poème sur la Modèle:7e », texte de Philippe Labro sur le deuxième mouvement de la symphonie (album Vie).
- 1983 : Cuando tu nazcas, Mocedades.
- Norma Ray, « Symphonie », adaptation du deuxième mouvement (2000).
- Michel Sardou, « Beethoven », reprenant la Modèle:7e dans les couplets et la [[Symphonie no 5 de Beethoven|Modèle:5e]] pour le refrain, sur l'album « Hors format » (2008)
Jeux vidéos
- Dans le jeu vidéo Uncharted 4: A Thief's End, le deuxième mouvement peut être entendu lorsque Nathan et Sam se rendent dans le manoir de l'ancienne collègue de leur mère.
Repères discographiques
Références monophoniques
- Arturo Toscanini, NBC Symphony orchestra, 1939 (Naxos)<ref>Modèle:Citation. Modèle:Ouvrage</ref>
- Willem Mengelberg, Royal Concertgebouw Orchestra d'Amsterdam, 1940 (Archipel), (Andromeda)<ref>Enregistré en public au Royal Concertgebouw Orchestra d'Amsterdam le 25 avril 1940</ref>
- Wilhelm Furtwängler, Berliner Philharmoniker, 1943 (SWF)<ref>Modèle:Citation. Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Citation. Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Harry Halbreich écrivit à propos du second mouvement de cet enregistrement : Modèle:Citation. Et pour le Modèle:Lang : Modèle:Citation Modèle:Ouvrage.</ref>
- Wilhelm Furtwängler, Wiener Philharmoniker, 1950 (EMI Classics)<ref>Modèle:Citation. Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Citation. Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason du mois de mars 2011, Modèle:P.</ref>
- Arturo Toscanini, NBC Symphony orchestra, 1951 (RCA)<ref>Modèle:Citation. Modèle:Ouvrage</ref>
- Bruno Walter, New York Philharmonic, 1951 (Columbia) réédition (United Archives) 2010<ref>Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason Modèle:N° du mois de septembre 2004</ref>
- Wilhelm Furtwängler, Berliner Philharmoniker, 1954 (Deutsche Grammophon)
- Herbert von Karajan, Philharmonia Orchestra, 1954 (EMI Classics)<ref>Modèle:Citation. Modèle:Ouvrage</ref>
- Guido Cantelli, Philharmonia Orchestra, 1956 (EMI Classics)<ref>Suggérée meilleure version disponible dans la revue Diapason du mois d'avril 2003, Modèle:P.</ref>,<ref>Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason Modèle:N° du mois d'avril 2012, Modèle:P.</ref>
- Carl Schuricht, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, 1957 (EMI Classics)<ref>Modèle:Citation. Modèle:Ouvrage</ref>
Références stéréophoniques
- Fritz Reiner, Chicago Symphony Orchestra, 1959 (RCA)<ref>Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason Modèle:N° du mois de juin 2002</ref>
- Herbert von Karajan, Wiener Philharmoniker, 1959 (Decca)<ref>Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason du mois de mars 2008, Modèle:P.</ref>
- Otto Klemperer, Philharmonia Orchestra, 1960 (EMI Classics)<ref>Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason du mois de février 2013, Modèle:P.</ref>
- Ferenc Fricsay, Berliner Philharmoniker, 1961 (DG)
- Herbert von Karajan, Berliner Philharmoniker, 1962 (DG)<ref>Grand Prix Du Disque de l'Académie Charles Cros 1963</ref>
- Karl Böhm, Wiener Philharmoniker, 1971 (DG)
- Carlos Kleiber, Wiener Philharmoniker, 1976 (DG)<ref>Modèle:Citation. Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason Modèle:N° du mois de juin 1995</ref>
- Herbert von Karajan, Berliner Philharmoniker, 1977 (DG)<ref>Enregistrement salué par une note de 5 diapasons dans la revue Diapason du mois de décembre 2008, Modèle:P.</ref>,<ref>"Un Must" La Discothèque idéale, sous la direction de Bertrand Dermoncourt, Actes Sud, 2012, Modèle:P.</ref>
- Leonard Bernstein, Wiener Philharmoniker, 1978 (DG)<ref>Enregistrement salué par une note de 5 diapasons dans la revue Diapason du mois de novembre 2007, Modèle:P..</ref>
- Carlos Kleiber, Orchestre de l'Opéra d'État de Bavière, 1982 (Orfeo)<ref>Enregistré en public au Bayerische Staatsoper le 3 mai 1982</ref>.
- Roger Norrington, London Classical Players, 1987 (EMI Classics) réédition (Virgin)<ref name="enr">Enregistrement sur instruments anciens</ref>
- Claudio Abbado, Wiener Philharmoniker, 1988 (DG)
- Frans Brüggen, Orchestre du XVIIIe siècle, 1988 (Philips Classics)<ref>Modèle:Citation. Modèle:Ouvrage.</ref>
- Nikolaus Harnoncourt, Orchestre de chambre d'Europe, 1991 (Teldec)<ref>Intégrale élue comme Disque de l’Année 1992 par la revue Gramophone</ref>,<ref>Intégrale saluée à sa sortie par un Choc de la revue Le Monde de la musique, par un 10 de Répertoire de la revue Classica-Répertoire, par un Diapason d'or dans la revue Diapason et par un 4fff de la revue Télérama.</ref>,<ref>« Le résultat est incroyable de dynamisme, de fraîcheur et d'intelligence » : La Discothèque idéale, sous la direction de Bertrand Dermoncourt, Actes Sud, 2012, Modèle:P..</ref>
- David Zinman, Orchestre de la Tonhalle de Zurich, 1998 (Sony BMG)
- Claudio Abbado, Berliner Philharmoniker, 2000 (DG)<ref>Enregistré en public aux Concerts de Rome en février 2001</ref>,<ref>Enregistrement salué par la note de 5 diapasons dans la revue Diapason du mois de septembre 2008, Modèle:P..</ref>
- Simon Rattle, Wiener Philharmoniker, 2002 (EMI Classics)<ref>Enregistré en public au Musikverein de Vienne en mai 2002</ref>,<ref>Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason du mois d'avril 2003, Modèle:P.</ref>
- Jos van Immerseel, Orchestre Anima Eterna, 2007 (Zig-Zag Territoires)<ref name="enr" />,<ref>Enregistrement salué par un Gramophone Editor's Choice de la revue Gramophone du mois de juin 2008</ref>
- Emmanuel Krivine, La Chambre philharmonique, 2010 (Naïve)<ref>La Chambre Philharmonique joue sur instruments d'époque</ref>,<ref>Enregistré en public à la maison de la culture MC2 de Grenoble les 18 & 19 mai 2010</ref>,<ref>Enregistrement salué par un 4fff de la revue Télérama (mars 2010) et par un Gramophone Editor's Choice de la revue Gramophone du mois de juillet 2011</ref>
- Riccardo Chailly, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, 2011 (Decca)<ref>Enregistrement salué par une note de 5 diapasons dans la revue Diapason du mois d'octobre 2011</ref>
- Christian Thielemann, Wiener Philharmoniker, 2011 (Sony BMG)<ref>Enregistrement salué par une note de 5 diapasons dans la revue Diapason du mois d'avril 2012, Modèle:P..</ref>
- Daniel Barenboïm, West-Eastern Divan Orchestra, 2012 (Decca)
- Mariss Jansons, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, 2013 (BR Klassik)<ref>Enregistré en public au Suntory Hall de Tokyo le 30 novembre 2012</ref>,<ref>Enregistrement salué par un Choc de la revue Classica du mois novembre 2013, Modèle:P..</ref>
Notes et références
Voir aussi
Liens externes
- Modèle:YouTube par l'Orchestre philharmonique de Vienne du chef Leonard Bernstein.