Tamal
Modèle:Confusion Modèle:Titre en italique
Le Modèle:Lang (pluriel : tamales) est une papillote amérindienne préhispanique (elle aurait plus de Modèle:Unité). Le Modèle:Lang (du náhuatl tamalli, qui signifie « entouré ») est un nom générique donné à plusieurs plats américains d'origine indigène. Il est généralement cuit à la vapeur, enveloppé dans des spathes de maïs, feuilles qui protègent l'épi de la même plante de maïs.
Les Modèle:Lang sont préparés à partir de pâte de farine de maïs nixtamalisée, d'huile ou de saindoux au Mexique et au Guatemala. La pâte est étalée dans des feuilles d'épi de maïs ou des feuilles de bananier<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="tamalii">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On ajoute ensuite une farce qui peut être salée (viande, ragoût) ou sucrée (fruits) ; le tout est enveloppé dans la feuille support, puis cuit à la vapeur.
Histoire
Il existe des preuves de la présence de Modèle:Lang en Mésoamérique à l'époque préhispanique (entre Modèle:Unité et Modèle:Unité av. J.-C.)<ref name="hdsp8">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est prouvé que les cultures prédominantes de la région mésoaméricaine qui ont apporté le maïs à d'autres cultures et régions ont également apporté avec elles des plats et des modes de cuisson du maïs. Le tamal étant une méthode simple de cuisson du maïs, il est possible qu'il ait été transporté de cette région vers l'Amérique centrale et du Sud. Cependant, selon les archéologues Karl Taube, William Saturno et David Stuart, les tamales pourraient remonter à Modèle:Unité avant J.-C. Ils ont trouvé des références picturales dans la fresque de San Bartolo à Petén, au Guatemala. Bien que les tamales aient pu se déplacer d'un pays à l'autre, il n'existe aucune preuve quant à la destination de la migration des Modèle:Lang, si c'est du nord au sud<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les Modèle:Lang sont décrits au Mexique par Fray Bernardino de Sahagún dans son Modèle:Lang (Histoire générale des choses de la nouvelle Espagne) au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="semana">Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation
Des preuves archéologiques présentent le Modèle:Lang comme faisant partie de la vie quotidienne de quelques cultures mésoaméricaines, en plus d'être utilisé dans des cérémonies religieuses, lors d'offrandes déposées dans des tombes. Dans le cas des Mayas, il y a des sculptures et des peintures de la période classique et du début du postclassique<ref name="Olver">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dans le cas des Mayas, on trouve des sculptures et des peintures des périodes mayas classique et postclassique précoce<ref name="mayan">Modèle:Article.</ref>,<ref name="mayaworld">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="americasfc">Modèle:Ouvrage.</ref>. Plusieurs types de Modèle:Lang sont mentionnés dans le Codex de Dresde : tamales d'iguane, tamales de dinde, tamales de cerf et tamales de poisson<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Variantes régionales
Les Modèle:Lang existent dans différents pays d'Amérique latine. Dans les pays andins (Pérou, Bolivie, Chili), ils reçoivent le nom de Modèle:Lang ou Modèle:Lang. Ils semblent cependant provenir des hauts plateaux mexicains.
Mexique
Les Modèle:Lang avaient une grande importance culturelle et gastronomique à l'époque mexicaine. Fray Bernardino de Sahagún décrit quelques variétés de Modèle:Lang dans Modèle:Lang au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Lui et d'autres auteurs font référence au tamale non seulement comme un aliment des gens du peuple, mais aussi des nobles et des prêtres lors de cérémonies de jeûne spéciales<ref name="tepoztlan"/>. Cependant, comme le tamale est un aliment dont la fabrication demandait une quantité importante de travail à l'époque, il est probable que seuls les nobles et les prêtres en consommaient régulièrement et les gens du peuple uniquement lors des fêtes<ref name="tepoztlan">Modèle:Article.</ref>,<ref name="women">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les preuves archéologiques montrent que le Modèle:Lang faisait partie de la vie quotidienne de certaines cultures du Mexique à l'époque préhispanique, comme les Olmèques, les Mexicas et les Mayas, et qu'il était utilisé dans les rituels religieux, les offrandes et les tombes<ref name="mayan"/>,<ref name="interpretation">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans certaines cérémonies, des Modèle:Lang spéciaux étaient donnés par les prêtres en remerciement des offrandes des participants<ref name="interpretation"/>.
L'un des rituels les plus importants pour les Aztèques était la fête de l'Atamalcualiztli (« ingestion des Modèle:Lang d'eau »). Lors de cette fête, qui durait sept jours, une sorte de jeûne avait lieu, où l'on ne mangeait que de simples Modèle:Lang en pâte, cuits à la vapeur, sans piment, sans sel ou autres épices ou assaisonnements. Cette fête avait lieu tous les huit ans, car on considérait que c'était la vie rituelle du maïs, pendant laquelle il avait été dépouillé avec du sel et de la chaux, travaillé et assaisonné avec du piment. Au cours du rituel, le maïs était libéré, du moins pour ces jours-là, de cette torture<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Autres
Au Venezuela, les Modèle:Lang s'appellent « Modèle:Lang » et sont préparés pour le réveillon de Noël. C'est aussi le cas au Guatemala, où le tamal est, expose un article de Voyageurs du Net, « un plat de fête que l’on mange fréquemment autour de Noël et du Nouvel An, un mets familial, de fin de semaine ou de vacances en raison de la conception longue et de la quantité souvent volumineuse de papillotes préparées (40, 50, 70…)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ».
En Colombie, ainsi qu'au Venezuela, les tamales sont considérés comme un plat national. En 2006, le Modèle:Lang fut sélectionné en vue d'obtenir la place de symbole culturel des Colombiens dans un concours fait par la revue Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La variante colombienne se prépare avec une pâte de maïs sec décortiqué ou du riz (dépendant de la région) mélangée avec des légumes et des viandes (porc, bœuf, poulet ou parfois poisson) qu'on enveloppe dans des feuilles de Modèle:Lang, de Modèle:Lang ou de Modèle:Lang, plantes utilisées spécialement pour cette préparation.
Il existe de très nombreuses variantes de ce plat en Colombie, les plus connues étant le Modèle:Lang, le Modèle:Lang et le Modèle:Lang de la côte caribéenne.
Il existe à Madagascar deux variantes : koba et kobandravina. Ils possèdent un goût sucré, étant confectionnés à partir de farine de riz, de miel, d'arachide et de banane. La pâte est enveloppée dans une feuille de bananier puis cuite à la vapeur.
Dans la culture populaire
La série documentaire Modèle:Lang, qui explore la culture colombienne, a dédié un épisode complet à ce symbole de la cuisine sud-américaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La bande dessinée Le Serpent et la Lance met également en scène un personnage nommé Tamali, en raison de sa gourmandise, et qui est particulièrement friand de la fameuse galette.
Articles connexes
- Dzotobilchay, tamal du Yucatán et du Campeche