Thiverval-Grignon

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Modèle:Infobox Commune de France

Thiverval-Grignon est une commune française du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France.

Ses habitants sont appelés les Thivervalo-grignonais.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Fragéoloc78

La commune de Thiverval-Grignon se trouve dans la plaine de Versailles sur une petite éminence entre la vallée du Maldroit (Plaisir, Saint-Germain-de-la-Grange puis Beynes) et celle du ru de Gally (Chavenay puis en contrebas de Davron et Crespières).

La commune présente deux lieux habités distants de trois kilomètres ; le village de Thiverval, dans la vallée du ru de Gally, et le hameau de Grignon où se trouve le complexe d'AgroParisTech (anciennement Institut national agronomique Paris-Grignon, ex-École nationale supérieure d'agronomie de Grignon).

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Transports et communications

Réseau routier

La commune est desservie par la route départementale 30 reliant Plaisir à Poissy et la route départementale 119 reliant Chavenay et la Modèle:Nobr à Beynes.

Desserte ferroviaire

La gare la plus proche est celle de Plaisir - Grignon.

Bus

La commune est desservie par les lignes 12, 19, B et TG de la société de transport Hourtoule et par la ligne 4 de la société de transport CSO.

Sentier de randonnée

Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune, de Saint-Germain-de-la-Grange au sud-ouest jusqu'à Davron au nord.

Urbanisme

Typologie

Thiverval-Grignon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols simplifiée

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 84,27 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 6,11 % d'espaces ouverts artificialisés et 9,62 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols détaillée

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 3,4 % 38
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,1 % 24
Terres arables hors périmètres d'irrigation 60,1 % 680
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 17,4 % 197
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,2 % 25
Forêts de feuillus 14,3 % 162
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,4 % 5
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Le nom de Thiverval est attesté sous les formes Tivervalle, Tivevalle, Tuvervalle, Tivervale en 1061<ref>PROU (Maur.) Recueil des actes de Philippe Ier, roi de France (1908), t. 1, p. 36, l. 21 & n.j.</ref>,<ref name="HOU">HOUTH-BALTUS (Mad.) Dict. Topogr. Des noms de lieux et lieux-dits du Pays de Cruye et de Galie. Bull de la Comm. des Antiq et des Arts (1941), t. 49, pp. 22-215; p. 144, 145, Grignon : p. 147</ref>, Paganus de Tevarval en 1152<ref>METAIS (abbé) Cartulaire de Notre-Dame de Josaphat. (1912), t. 1, p. 254.</ref>, dominus de Tiverval en 1207<ref name="MOR">MORLET M Th Les Noms de personne sur le territoire de (1968), t.3, Grignon p. 101a, Thiverval p.283b</ref>, de Theverval en 1209<ref name="MOR"/>, Tyverval vers 1220<ref>B.N., 9778, f° 239. ANONYME Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin (1922), t.37, p.66.</ref>,<ref name="Victor R 1994, Page 241">Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 241.</ref>, Galterus de Tiverval en 1235<ref name="MOU">MOUTIE (Aug.) Cartulaire abb. de ND de la Roche (1862), p. 68, §LXVII.</ref>, Gellanus de Tyvervalle en 1254<ref>MERLET (L) MOUTIE (A) Cartu. abb. N-D Vaux de Cernay 1251-1300. (1857), t.1-(2), p. 502 §DXLIII</ref>, Tyverval, Tiverval vers 1272<ref name="LON">LONGNON (A.)Pouillés province de Sens (1904), p. 122B, 160A, 213G.</ref>, Tiverval en 1351<ref name="LON"/>, Tivervallis en 1480<ref name="LON"/>, Tyverval au Val de Gallye en 1483 <ref>Archives de Seine-et-Oise tabellionnage Villepreux. 2° registre, p. 340</ref>,<ref name="HOU"/>, Cure de Tiberual en 1648<ref>POUILLE GENERAL contenant les bénéfices de l'archevêché de Paris -dio. (1648), dioc. Chartres, p.51.</ref>, Thiverval vers 1757<ref name="IGN">IGN, plan de Cassini, en ligne</ref>, en 1793<ref name="Cassini"/> et vers 1850<ref name="IGN2">IGN, carte d'État Major 1820-1866, en ligne</ref>, Thiverval-Grignon en 1952<ref name="Cassini"/>.

Il s'agit d'une formation médiévale en -val « vallée », appellatif toponymique fréquent, précédé du nom de personne germanique Thiotwar<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ou Theodberht<ref name="MOR"/> qui donne *Ti-bert > *Ti-ver, d'où la signification possible de Thiverval : « (Le domaine) du val de Thiotwar ou Thibert », peut être en rapport avec le carolingien Thibert (ou Theodebert), (°775, + ap. 822), missi dominici de Charlemagne en 802, comte de Madrie, dont la capitale de ce comté pourrait être Méré.

Remarque : il n'existe aucune forme ancienne du type *Tiberval qui permette de postuler l'emploi du nom de personne Theodberht > Thibert, auquel cas [b] aurait donné de manière irrégulière [v]. Les occurrences de Thibert + appellatif dans la toponymie française ont régulièrement abouti à Thiber- / Tiber- comme en témoignent Thiberville (Eure, Tibervilla 1249 ; Tyeberville 1339); Thibermesnil (Seine-Maritime, Tibermaisnil 1157 ; Tibermesnil vers 1240 / 1319). En revanche, Thiotwar a régulièrement donné Tiver-.

Les mentions anciennes de Grignon sont : apud Grinum en 1087<ref>DION (cte de) Notice sur Beynes. Société historique et Archéologique de Rambouillet (1896), t.11, p. 18.</ref>, 1171<ref name="Seine-et-Oise 1976">Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Académie de Versailles, des Yvelines et de l'Ile-de-France, L. Bernard (Versailles), H. Champion (Paris), 1899-1976, page 28.</ref>, Grinun en 1176<ref name="LON2">Auguste Longnon, Polyptyque de l'Abbaye de st-Germain-des-Prés. (1895), t.1, p. 223</ref>, Greignon vers 1220<ref name="HOU"/>, Gregnon en 1233<ref>GUERARD Cartulaire de l’église ND de Paris T5, (1850), t.2, p. 10</ref>, Greignon en 1266<ref>MERLET (L) MOUTIE (A) Cartu. abb. N-D Vaux de Cernay (1857), t.1, XL, p. 622</ref>, Greignon emprès Tiverval en 1352<ref name="HOU"/>, Fontaine de Grignon en 1485<ref name="HOU"/>, sentier qui va des Bordes à Grignon 1551<ref name="HOU"/>, Grignon vers 1757<ref name="IGN"/> et vers 1850<ref name="IGN2"/>, Thiverval-Grignon en 1952<ref name="Cassini"/>.

Michel Roblin a émis l'hypothèse de voir en Grignon, le radical grinia d'origine germanique. Il désignerait une inégalité rocheuse dans les labours<ref>Michel Roblin, Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque: peuplement et défrichement dans la Civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise), (1951), p. 76.</ref>,<ref>Lucien Fèvre, Le terroir des Parisii : un livre neuf. In: Annales. Economies, sociétés, civilisations. 6ᵉ année, N. 4, (1951), pp. 504-507; p. 505 n.1.</ref>. C'est sans doute le même mot germanique auquel M. Mulon fait référence, mais elle suggère d’y voir un « (Domaine) du terrain grelu », « lieu où le terrain est inégal, fait de rides », c’est-à-dire « terrain difficile à labourer », comme pour le village de Vaugrigneuse<ref>Marianne Mulon, Noms de lieux-d'Ile-de-France (1997), p. 167.</ref>. L'ancien français grignos avait le sens de « triste », on le retrouve également dans Grigneuseville (Seine-Maritime, Greinosavilla 1164) et Grenieuseville (Eure, Gregnosavilla 1130)<ref name="De Beaurepaire">Modèle:Ouvrage</ref>. Il s'agit d'un dérivé du verbe grigner (greignier Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) « grincer des dents, grommeler, grimacer », mot d'origine germanique, encore employé en français régional. Une autre hypothèse a été formulée par Marie-Thérèse Morlet, les toponymes du type Grignon seraient des dérivés du nom de personne Granius, employé adjectivement en -one du latin granus « grain, graine » employé comme sobriquet « grenu »<ref name="MOR"/>.

Histoire

Le territoire a été habité dès l'époque préhistorique. Des traces de l'époque gallo-romaine ont également été retrouvées. Les deux villages de Thiverval et Grignon existent depuis le Moyen Âge.

Selon la légende, après s'être fait baptiser, Clovis lança trois plumes en l'air et décida de construire une église là où atterrirait les plumes. La légende veut que l'une d'elles atterrit à Thiverval. C'est pour ça qu'une plume figure sur le haut du blason de la commune.

Tyverval et Greignon dépendaient de la châtellenie de Poissy au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Victor R 1994, Page 241"/>

Le château de Grignon est construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Pomponne de Bellièvre. Le domaine est racheté par le roi Charles X, qui crée l'Institution royale agronomique de Grignon en 1826.

Le futur maréchal Ney se maria à la mairie de Thiverval le 17 Thermidor an X (Modèle:Date-), avec Aglaé Auguié, fille de Pierre César Auguié de Lascans, administrateur général des postes propriétaire du château de Grignon<ref>A.D.Y., monographie communale de l'instituteur, Thiverval (1899), p. 21/44</ref>, époux d'Adélaïde Henriette Genet, femme de chambre de la reine Marie-Antoinette, comme sa sœur, la célèbre Madame Campan<ref>A.D.Y., monographie communale de Paul Aubert Thiverval (1863-1949), p. 33/40</ref>.

La commune de Thiverval, regroupant les deux villages, est autorisée à prendre le nom de Thiverval-Grignon par décret du Modèle:Date-.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 53,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 17,2 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,14 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

  • Enseignement supérieur : site d'AgroParisTech (établissement né du rapprochement de l'INA-PG, l'ENGREF et l'ENSIA).
  • Recherche : centre de recherche de l'INRA : INRA-Grignon qui regroupe différentes unités de recherches traitant principalement des problèmes environnementaux.

Économie

L'usine d'incinération.
L'usine d'incinération.

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Martin.
Fichier:Ancienne Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Grignon.jpg
AgroParisTech Grignon.

Lieux et monuments

Église de style gothique datant des {{#switch: XIII
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}}, restaurée en 1804, Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Elle comporte une nef à cinq travées et trois niveaux en élévation, un clocher octogonal élevé sur la croisée du transept.
Château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en briques à chaînages d'angles en pierre calcaire blanche dans un domaine de Modèle:Unité, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Zones agricoles et boisées d'environ 290 hectares comprenant un Arboretum<ref name="arboretum">Modèle:Lien web.</ref>.
Il est actuellement affecté à une grande école d'ingénieurs, l'AgroParisTech.
L'école devrait quitter le site en 2021 et ce patrimoine historique aurait pu devenir le futur centre d'entraînement du PSG<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui a suscité l'opposition de l'association Yvelines Environnement, du conseil scientifique régional du patrimoine naturel d’Île-de-France<ref>Modèle:Lien web.</ref> et des anciens élèves de l'AgroParisTech.
En 2018, le ministère de l'Agriculture met en vente le site<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les candidats au rachat du site déposent leur offre auprès de l'État pour le mois de Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un des projets, Grignon 2026, est porté par l'Association Grignon 2000 créée en 1999 par des anciens élèves et des enseignants chercheurs. En août 2021, l'État retient toutefois l'offre du promoteur immobilier Altarea Cogedim<ref>Modèle:Lien web</ref>, choix qui suscite des oppositions de Grignon 2000, d'élus locaux et d'anciens élèves<ref>Modèle:Article</ref>. Ce choix est abandonné en novembre 2021. Une nouvelle procédure de cession est annoncée pour le second semestre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées à la commune

Télévision

  • La grande maison située en face de l'église, au croisement des route de Crespières, Grande Rue, et rue de Rougemont, a été pendant plusieurs années la maison des Cordier, juge et flic.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Galerie

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

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