Thylacine
Modèle:Sous-titre/Taxon Modèle:En-tête label Modèle:Autre4 Modèle:Taxobox début Modèle:Taxobox période Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox taxon Modèle:Infobox V3/Titre Bloc
| I =I| II =II| III =III| #default =I}}.svg|link=|alt=Sur l'annexe I de la CITES|30px]] Annexe I , {{#if: 22 mai 2009 Probablement éteint |Rév. du 22 mai 2009 Probablement éteint |Date de révision inconnue}}{{#if: |
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Le Modèle:Dfn<ref name=europe>Annexes au Journal officiel des Communautés européennes du 18 décembre 2000. Lire en ligne.</ref>, également appelé Modèle:Dfn, Modèle:Dfn ou Modèle:Dfn (en palawa kani : kaparunina), est un mammifère marsupial carnivore de la taille d’un loup, au pelage tigré. Il n'appartient pas à l'ordre des Carnivora (ce n'est donc pas un Canidé), mais à l'ordre des Dasyuromorphia. Depuis 1936, l’espèce est considérée comme éteinte ; cependant les amateurs de cryptozoologie ont espéré prouver la présence de thylacines en Tasmanie en 2013<ref>https://www.huffingtonpost.fr/2013/11/12/tigre-de-tasmanie-aurait-survecu_n_4258890.html.</ref>, puis plus récemment en 2017 et en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Son nom scientifique est Modèle:Dfn. Il appartient à la famille des thylacinidés. C'était la dernière espèce survivante de son genre, mais on a trouvé de nombreux fossiles d’espèces voisines dont les plus anciens remontent au début du Miocène. L’animal apparenté le plus proche encore en vie est le diable de Tasmanie.
Il était largement répandu en Australie et en Nouvelle-Guinée il y a plusieurs milliers d’années. Des bouleversements, notamment l’introduction du chien (dingo) vers le Modèle:Lien millénaire av JC et la chasse intensive, réduisirent son habitat à la Tasmanie, au sud-est de l’Australie. On attribue sa disparition de Tasmanie à sa chasse intensive encouragée par des primes d’abattage, mais elle est due aussi à l’introduction des chiens et à l’enracinement des colons dans son milieu naturel.
Chassant généralement seul, le thylacine était plutôt nocturne ou semi-nocturne et se nourrissait de toutes sortes d’animaux, notamment de kangourous, de wallabies et d’oiseaux nichant à terre.
Étymologie et dénominations
Le nom "thylacine" dérive du grec ancien θύλακος (thúlakos), « poche, sac », et -ινος (-inos)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plusieurs autres noms ont été donnés à l'animal par les colons européens après leur arrivée sur l'île : loup de Tasmanie, tigre de Tasmanie, loup rayé, loup marsupial, tigre marsupial, loup-kangourou, opossum rayé, etc. Les appellations « loup de Tasmanie » et « loup marsupial » lui ont été attribuées du fait de sa ressemblance morphologique avec le loup, tandis que celles de « tigre de Tasmanie » et « tigre marsupial » l'ont été en raison de ses rayures rappelant celles du tigre.
Les Aborigènes de Tasmanie lui attribuèrent aussi plusieurs noms étant donné la large diffusion de l'animal dans l'île de Tasmanie<ref name=":0">Tasmanian Museum and Art Gallery Kanunnah : the research journal of the Tasmanian Museum and Art Gallery. Ka-nunnah – 'Thylacine'. Volume 4. Tasmanian Museum and Art Gallery, Hobart, Tas, 2005. https://www.tmag.tas.gov.au/__data/assets/pdf_file/0003/128568/KANUNNAH4.pdf</ref> : « Ka-nunnah » ou « Laoonana » chez les tribus des régions du sud de la Tasmanie, du mont Royal, de l'île Bruny et de la Baie de la Recherche, « Langunta » chez les tribus de la baie des Huîtres à Pittwater, « Loarinnah » chez les tribus du Nord-Ouest et de l'Ouest<ref>Milligan, 1859.</ref>. Le célèbre chef aborigène Mannalargenna, originaire de la côte est de la Tasmanie, l'appelait « Cabberr-one-nen-er », tandis que Truganinni et Worrady, originaires de l'Île Bruny, l'appelaient « Can-nen-ner »<ref name=":0" />,<ref>Can-nen-ner est une variante orthographique de kanunnah (le tasmanien ayant été transcrit de différentes manières).</ref>. Son nom en palawa kani, langue tasmanienne reconstruite, est kaparunina<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Évolution
Les scientifiques font remonter l’apparition du tigre de Tasmanie à environ Modèle:Nobr d’années<ref name="AM3">Modèle:Lien web.</ref>. Les autres espèces de la famille des Thylacinidae remontent au début du Miocène, il y a Modèle:Nobr d’années. Depuis le début des Modèle:Nobr, au moins sept espèces fossiles ont été découvertes dans le site fossilifère de Riversleigh, qui appartient au parc national Boodjamulla dans le nord-ouest du Queensland<ref name="AM2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AM3"/>. Le Thylacine de Dickson (Nimbacinus dicksoni) est la plus ancienne des sept espèces fossiles découvertes, datant de Modèle:Nobr d’années. Ce thylacinidé était beaucoup plus petit que ses plus récents cousins<ref name="LK1">Modèle:Lien web.</ref>. La plus grande espèce, le Thylacine puissant (Thylacinus potens) qui avait la taille d’un loup, était la seule espèce à survivre à la fin du Miocène<ref name="LK2">Modèle:Lien web.</ref>. À la fin du Pléistocène et au début de l’Holocène, le Thylacine contemporain vivait en petit nombre dans toute l’Australie et la Nouvelle-Guinée<ref name="Dingo">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C.N. Johnson and S. Wroe, Modèle:Lang, Modèle:Lang, vol. 13, 6, novembre 2003, Modèle:P..</ref>.
Exemple remarquable de convergence évolutive, le thylacine montrait de nombreuses similitudes avec les membres de la famille des canidés vivant dans l’hémisphère Nord : dents, mâchoires puissantes, talons décollés fortement du sol et même forme générale du corps. Puisque le thylacine occupait la même niche écologique en Australie que le loup sur d'autres continents, il a développé un grand nombre de caractéristiques communes avec ce dernier. Malgré cela, le thylacine n’est pas apparenté aux prédateurs de l’hémisphère nord, son plus proche parent vivant étant le diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii)<ref name="PWS2">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, 2003 Lire en ligne. Consulté le 5 juin 2008.</ref>. Des études phylogénétiques pratiquées sur l'ADN mitochondrial de spécimens de Thylacine ont démontré en 1989 sa parenté avec les marsupiaux carnivores australiens<ref>Modèle:Article.</ref>.
Découverte et taxonomie
Les Aborigènes australiens connaissaient le thylacine. De nombreuses gravures et peintures rupestres de l’animal ont été découvertes, dont certaines remontant au moins à mille ans avant notre ère<ref name="rockart">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Anna Salleh, Modèle:Lang, ABC Science Online, 15 décembre 2004 Lire en ligne. Consulté le 5 juin 2008.</ref>. On peut voir des pétroglyphes de tigres de Tasmanie sur la presqu’île de Burrup dans le nord de l’Australie-Occidentale. Lors de l’arrivée des premiers explorateurs européens, l’animal était déjà rare en Tasmanie. Les Européens l’ont peut-être rencontré dès 1642 lorsqu’Abel Tasman est arrivé en Tasmanie. Lorsqu’il mit pied à terre, il signala avoir vu sur le rivage les traces de « bêtes sauvages ayant des griffes comme un Tigre »<ref name="REMP">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} D. Rembrants, Modèle:Lang, Modèle:Lang, 1682, 6, Modèle:P.. cité dans Modèle:Harv.</ref>. Marc Joseph Marion du Fresne, en arrivant en Tasmanie à bord du Mascarin en 1772, signala avoir vu un « chat-tigre »<ref name="ROTHP">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} H.L. Roth, Modèle:Lang. Truslove and Shirley, 1891, cité dans Modèle:Harv.</ref> mais on ne peut garantir qu’il s’agisse d’un thylacine car il y parle aussi du Chat marsupial à queue tachetée (Dasyurus maculatus). La première rencontre avérée d’un tigre de Tasmanie a été faite par des explorateurs français, le Modèle:Date, comme l’a noté le naturaliste Jacques Labillardière dans son journal de l’expédition dirigée par Antoine Bruny d'Entrecasteaux. Cependant, ce n’est qu’en 1805 que William Paterson, le vice-gouverneur de Tasmanie, envoya une description détaillée pour publication dans la Modèle:Lang et le Modèle:Lang<ref name="LTT1">Modèle:Harv.</ref>.
La première description scientifique détaillée du thylacine a été rédigée par l’adjoint du géomètre en chef de la Tasmanie, George Harris en 1808, cinq ans après l’implantation de la première colonie sur l’île<ref name=museum>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, Thylacinus cynocephalus, Victoria Museum, 2005 Lire en ligne. Consulté le 5 juin 2008.</ref>. Harris avait classé le thylacine dans le genre Didelphis créé par Linné pour les opossums américains, le décrivant comme Didelphis cynocephala, l’« opossum à tête de chien ». La reconnaissance du fait que les marsupiaux australiens étaient fondamentalement différents des genres de mammifères connus a conduit à la création du système de classification moderne. En 1796, Geoffroy Saint-Hilaire a créé le genre Dasyurus dans lequel il a placé ce thylacine en 1810, sous le nom de Dasyurus cynocephalus. Pour résoudre le problème de mélange de grec et de latin dans le nom de l’espèce, ce dernier a été modifié en « cynocephalus ». En 1824, il a été classé dans son propre genre dédié, Thylacinus, par Temminck<ref name="LTT2">Modèle:Harv.</ref>. Le nom vernaculaire découle directement du nom de genre, lui-même d’origine grecque, Modèle:Lang (Modèle:Lang) signifiant « sac » ou « valise diplomatique »<ref name="LTT2" />.
Description
Les descriptions du loup de Tasmanie sont assez variables, fondées uniquement sur les spécimens conservés, les témoignages écrits, les peaux et les squelettes restants, les photographies et les films noir et blanc de l’animal en captivité et les histoires locales.
Le loup de Tasmanie ressemblait à un grand chien, au poil court avec une longue queue raide, serpentiforme et soyeuse tendue dans le prolongement du corps comme celle des kangourous. De nombreux colons européens l’ont comparé à la hyène, en raison de sa posture inhabituelle et de son attitude générale<ref name="PWS2" />. Son pelage jaune-brun portait quinze bandes sombres bien distinctes sur le dos, la croupe et la base de la queue, qui ont valu à l’animal son surnom de « tigre de Tasmanie ». Les rayures étaient plus marquées chez les jeunes spécimens, pâlissant au fur et à mesure que l’animal vieillissait<ref name="ABRS">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Joan Dixon, Fauna of Australia, Australian Biological Resources Study (ABRS), Vol. 1b, Chap.20 Lire en ligne. Consulté le 5 juin 2008.</ref>. L’une des bandes s’étendait jusqu’à la face externe de la cuisse. Son pelage était serré et doux, d’environ Modèle:Unité de long, les jeunes avaient une touffe de poils à l’extrémité de la queue. Les oreilles, arrondies et dressées, mesuraient environ Modèle:Unité de long et étaient couvertes d’une courte fourrure<ref name="AM1">Modèle:Lien web.</ref>. Le pelage avait une coloration variant du beige clair au marron foncé, le ventre étant de couleur crème<ref name="UTAS">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Dr Eric Guiler, Profile - Thylacine, Zoology Department, University of Tasmania, 2006 Lire en ligne. Consulté le 27 juin 2008.</ref>.
Les thylacines adultes mesuraient entre 100 et Modèle:Unité de longueur, y compris la queue d’environ 50 à Modèle:Unité<ref name="PI">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sally Bryant et Jean Jackson, Tasmania’s Threatened Fauna Handbookbook, Bryant and Jackson, Parks and Wildlife Service, Tasmania, 1999, Modèle:P. Modèle:ISBN Lire en ligne. Consulté le 27 juin 2008.</ref>. Le plus grand spécimen jamais mesuré faisait Modèle:Unité du nez à l’extrémité de la queue<ref name="UTAS" />. Ils mesuraient environ Modèle:Unité au garrot et pesaient de 20 à Modèle:Unité<ref name="PI" />. Il existait un faible dimorphisme sexuel, les mâles étant en moyenne plus gros que les femelles<ref name="FA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Menna Jones, Character displacement in Australian dasyurid carnivores: size relationships and prey size patterns, Ecology journal, Ecological Society of America, décembre 1997 Lire en ligne. Consulté le 27 juin 2008.</ref>.
La femelle avait une poche marsupiale avec quatre mamelles, mais contrairement à de nombreux autres marsupiaux, la poche s’ouvrait vers l’arrière de son corps. Les mâles possédaient une poche scrotale, fait unique en son genre chez les marsupiaux australiens<ref group="N">La poche scrotale est un cas presque unique chez les marsupiaux ; le seul autre marsupial à présenter la même caractéristique est l’Opossum aquatique, Chironectes minimus, que l’on trouve au Mexique, en Amérique centrale et du Sud.</ref> dans laquelle ils pouvaient rentrer leur scrotum<ref name="ABRS" />.
Le loup de Tasmanie était en mesure d’ouvrir ses mâchoires jusqu’à Modèle:Nobr, valeur inhabituelle chez les autres carnivores<ref name="APTTR">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Extinct Thylacine May Live Again, Animal Planet News, Discovery Channel, 21 octobre 2003 Lire en ligne. Consulté le 27 juin 2008.</ref>. On peut l’observer sur une courte séquence de film réalisé par David Fleay en 1933 sur un thylacine en captivité. Les mâchoires, puissantes, avaient une forte musculature et possédaient Modèle:Nobr<ref name="AM1" />. Sa denture est particulière, parmi celle des marsupiaux car elle ne possède que Modèle:Nobr-molaires par côté au lieu de 8, à comparer à celles des canidés qui possèdent respectivement 6 et Modèle:Nobr-molaires supérieurs et inférieurs.
Ses empreintes étaient facilement reconnaissables, différentes de celles des autres animaux autochtones (diables de Tasmanie, wombats) ou introduits (renards, chats, chiens). Les thylacines avaient un très grand coussinet plantaire avec quatre doigts (aux pattes postérieures (hindfoot), cinq aux pattes antérieures (forefoot)) placés presque en ligne droite<ref name="tasparks">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wildlife of Tasmania: Mammals of Tasmania: Thylacine, or Tasmanian tiger, Thylacinus cynocephalus, Parks and Wildlife Service, Tasmania, 2006 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. Les griffes étaient non rétractables<ref name="ABRS" />.
Les premières études scientifiques sur l’animal donnaient à penser qu’il possédait un odorat puissant, ce qui lui aurait permis de suivre facilement ses proies<ref name="tasparks" /> mais l’analyse de la structure de son cerveau a révélé que ses bulbes olfactifs n’étaient pas bien développés. Toutefois, il disposait d’une bonne vue et d’une ouïe excellente pour s’adonner à la chasse<ref name="ABRS" />. Certains observateurs l’ont décrit comme ayant une forte odeur distinctive, d’autres une odeur animale légère, agréable, et certains pas d’odeur du tout. Peut-être le loup de Tasmanie, à l’instar de son cousin le diable de Tasmanie, ne dégageait-il une odeur que lorsqu’il se sentait menacé<ref name="P49">Modèle:Harv.</ref>.
Sa démarche paraissait un peu raide et maladroite, ce qui le rendait incapable de courir à grande vitesse. Il pouvait également effectuer des bonds, de la même façon qu’un kangourou Modèle:Incise. Guiler pense que ce type de déplacement rapide n’était utilisé par l’animal que lorsqu'il se sentait en danger, pour fuir, sur les premiers mètres, afin d'avoir une petite avance sur ses poursuivants. L’animal était également en mesure de se tenir en équilibre sur ses pattes postérieures, à la manière d'un kangourou ou d'un lapin en alerte, afin d'observer et écouter son environnement, pendant de courtes périodes, généralement quelques secondes<ref name="TA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tasmanian Tiger, Archives Office of Tasmania, 1930 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. Cela a aussi été vu notamment en captivité. Un spécimen naturalisé au Muséum-Aquarium de Nancy, enregistré en 1886, est justement représenté dans cette position. Cependant, cette représentation, probablement faite par un taxidermiste local n'ayant aucune connaissance de l'espèce, peut aujourd'hui induire en erreur le public sur le fait que l'animal se déplaçait constamment à la manière d'un kangourou. Le Muséum ne pouvant pas intervenir sur le positionnement du spécimen Modèle:Incise a décidé de le conserver en réserve. C'est un exemple de naturalisation, portant dans sa représentation une histoire de la connaissance de l'espèce dans un lieu et à un temps donné<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bien qu’il n’y ait pas d’enregistrement des cris du thylacine, des observateurs de l’animal dans la nature et en captivité ont noté qu’il émettait des grognements et des sifflements lorsqu’il se sentait agressé, souvent accompagnés par un écartement menaçant des mâchoires. Au cours de la chasse, il émettait une série de petits sons gutturaux rapides et répétés, des sortes d’aboiements, qui devaient probablement servir pour la communication entre les membres de la famille<ref name="sight">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Greg Heberle, Reports of alleged thylacine sightings in Western Australia, Conservation Science Western Australia, 2004, Vol. 5, 1, Modèle:P. Lire en ligne. Consulté le 18 décembre 2021.</ref> Il avait aussi un long cri gémissant probablement utilisé pour l’identification à distance et un faible bruit de reniflement utilisé pour la communication rapprochée entre les membres de la famille<ref name="P6566">Modèle:Harv.</ref>.
Mode de vie
On sait peu de choses sur le comportement ou l’habitat du thylacine. Quelques observations ont été réalisées sur l’animal en captivité, mais elles sont limitées, difficilement extrapolables à son comportement dans la nature. La plupart des observations ont été faites durant la journée alors que le thylacine était un animal nocturne. Elles datent du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et sont certainement biaisées car l’espèce était très stressée par les conditions de vie qui lui étaient imposées et qui allaient bientôt conduire à son extinction. Certaines caractéristiques comportementales ont été déduites à partir du comportement de son proche parent, le diable de Tasmanie.
Sur le continent australien, le thylacine préférait probablement vivre dans les forêts sèches d’eucalyptus, les zones humides et les prairies<ref name="tasparks" />. Les peintures rupestres aborigènes montrent que le thylacine a vécu dans toute l’Australie et en Nouvelle-Guinée. Une preuve de l’existence de l’animal en Australie vient d’une carcasse desséchée découverte dans une grotte dans la plaine de Nullarbor en Australie occidentale en 1990. La datation au carbone 14 a révélé qu’elle avait environ Modèle:Nombre<ref name="nma">Modèle:Lien web.</ref>.
En Tasmanie, il préférait les zones boisées clairsemées, sur les côtes ou à l’intérieur du pays, c’est-à-dire les endroits les plus recherchés par les colons britanniques à la recherche de zones de pâturage pour leur bétail<ref name="AML">Modèle:Lien web.</ref>. L’animal avait un territoire de chasse allant de 40 à Modèle:Unité<ref name="UTAS" /> mais on a observé sur un même territoire des groupes trop nombreux pour être tous de la même famille<ref name="P3839">Modèle:Harv.</ref>.
Le thylacine chassait la nuit ou au crépuscule, se reposant le jour dans une petite grotte ou le creux d’un tronc d’arbre, sur un nid de brindilles, d’écorces ou de fougères. Il avait tendance à se replier dans les collines et les forêts pour se reposer dans la journée et à chasser la nuit dans des prairies. Les premiers observateurs ont noté que l’animal était généralement timide et secret, effrayé par la présence de l’homme et évitant son contact, même si, parfois, il a montré quelques traits de curiosité à son égard<ref name="sight" />.
On a des preuves qu’il se reproduisait tout au long de l’année (découverte de petits dans la poche marsupiale toute l’année), bien que le pic de la saison de reproduction se soit situé en hiver et au printemps<ref name="ABRS" />. Il y avait jusqu’à quatre jeunes par portée (généralement deux ou trois), que la mère transportait dans sa poche marsupiale pendant trois mois au maximum, puis protégeait jusqu’à ce qu’ils aient au moins la moitié de leur taille d’adulte. Au départ, les jeunes étaient sans poils et aveugles, mais ils avaient les yeux ouverts et étaient couverts de poils au moment où ils quittaient la poche<ref name="ABRS" />. Après leur sortie de la poche marsupiale et jusqu’à ce qu’ils soient aptes à aider leurs parents à la chasse, les jeunes restaient dans leur tanière pendant que la mère chassait<ref name="P60">Modèle:Harv.</ref>. En captivité, on n’a pu élever et faire reproduire qu’une seule fois avec succès le thylacine, au zoo de Melbourne en 1899<ref name="P228231">Modèle:Harv.</ref>.
L'examen des articulations du coude des os conservés de cet animal laisse penser que son comportement de chasse était de type affût en solitaire plutôt qu’en meute<ref>Brève d’Actualité Pour la science, Modèle:N°, juillet 2011, page 7 (Brève non sourcée).</ref>.
On estime que son espérance de vie dans la nature était de 5 à Modèle:Nobr, bien que des spécimens aient survécu en captivité jusqu’à Modèle:Nobr<ref name="tasparks" />.
Des loups marsupiaux auraient notamment été observés associés à des diables de Tasmanie, bien qu’il ait été également rapporté que les diables s’attaquaient aux petits du loup marsupial lorsqu’ils n’étaient pas surveillés<ref name=smith>Modèle:Harvsp.</ref>.
Régime alimentaire
Le thylacine était exclusivement carnivore. Son estomac musclé avait la capacité de se distendre pour permettre à l’animal de manger de grandes quantités de nourriture quand il en avait la possibilité, probablement une adaptation pour compenser les longues périodes au cours desquelles la chasse était infructueuse et la nourriture rare<ref name="ABRS" />. L’analyse de sa trame osseuse et son observation en captivité donnent à penser qu’il repérait d’abord sa future proie et la poursuivait jusqu’à épuisement. Certaines études concluent que l’animal pouvait chasser en petits groupes familiaux, avec un groupe principal rabattant les proies vers un individu qui attendait en embuscade<ref name=museum />. Des trappeurs ont rapporté qu’il chassait en embuscade<ref name="ABRS" />.
Parmi ses proies, on trouvait des kangourous, des wallabies, des wombats, des oiseaux et des petits animaux comme des potorous et des opossums. Une de ses proies favorites semble avoir été l’émeu de Tasmanie autrefois très courant dans la région. L’émeu était un grand oiseau qui partageait son habitat avec le thylacine et a été chassé par les Européens jusqu’à son extinction vers 1850, ce qui coïncide peut-être avec le déclin du nombre de tigres de Tasmanie<ref name="P81">Modèle:Harv.</ref>. On a d’ailleurs signalé que dingos<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A. R. Pople, G. C. Grigg, S. C. Cairns, L. A. Beard et P. Alexander, Trends in the numbers of red kangaroos and emus on either side of the South Australian dingo fence: evidence for predator regulation ?, Wildlife Research, vol. 27, 3, Modèle:P..</ref> et renards<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} B. Nina, Emu, Blue Planet Biomes, 2001 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref> pouvaient aller à la chasse à l’émeu sur le continent<ref group="N">Certains écrivains vont plus loin et expliquent que la grande ouverture de gueule et la possibilité de sauts des thylacines étaient une adaptation de l’animal à la chasse des émeus qui leur permettait de casser le cou de ces derniers ou de sectionner les vaisseaux du cou.</ref>.
Il était également connu pour s’attaquer au bétail, en particulier aux moutons, raison pour laquelle il a été largement persécuté et chassé par les hommes<ref name=":1">Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (14 mars 2013) Seizième Session de la Conférence des Parties, Bangkok (Thaïlande), 3. https://www.cites.org/sites/default/files/fra/cop/16/prop/F-CoP16-Prop-05.pdf</ref>.
Tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on a souvent décrit le thylacine comme un animal assoiffé de sang, mais peu de documents sérieux rapportent de tels faits ; l’origine de cette légende semble en réalité se trouver dans un récit de seconde main<ref name="P2935">Modèle:Harv.</ref>. Les premiers colons européens croyaient que l’animal se nourrissait de moutons et de volaille<ref group="N">Sur la base de l’absence de données fiables de première main, Robert Paddle fait valoir que la prédation sur les moutons et les volailles existait mais a été exagérée, suggérant que le loup de Tasmanie a été utilisé comme bouc émissaire commode pour la mauvaise gestion des exploitations d’élevage ovin, et l’image de celui-ci comme tueur de volailles a été gravée dans la conscience du public par la photo prise par Henry Burrell en 1921 - Modèle:Harv.</ref>. En captivité, ils étaient nourris avec une grande variété de viandes, comme des lapins et des wallabies morts ainsi que du bœuf, du mouton, de la volaille et, occasionnellement, du cheval<ref name="P96">Modèle:Harv.</ref>.
Rôle environnemental
Bien que l'on ne sache que peu de choses sur l’écologie du loup marsupial, l’analyse de sa convergence morphologique et probablement comportementale avec les canidés (par exemple le loup), les hyènes et les félidés modernes (tels que le léopard), aide à reconstituer son rôle probable dans son écosystème<ref name=smith/>,<ref name=":1" />. Il occupait le créneau du plus grand prédateur terrestre en Tasmanie et sans doute aussi dans la partie continentale de l’Australie avant l’introduction du dingo<ref name=":1" />. Dans ce rôle de « plus grand prédateur », il était complété en Tasmanie par trois dasyuridés autochtones de plus petite taille – le diable de Tasmanie, le chat marsupial moucheté et le chat marsupial à queue tachetée. Toutes ces espèces existent encore en Tasmanie ; seul le chat marsupial à queue tachetée survit sur le continent<ref>Van Dyck et Strahan, 2008.</ref>,<ref name=":1" />.
Extinction
Le dernier thylacine sauvage fut abattu en Tasmanie par un fermier en 1930. Une des causes de la disparition de cette espèce fut la chasse dont il a fait l'objet de la part des éleveurs de moutons<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>, et les primes offertes depuis les années 1830 pour chaque tête, entre 1888 et 1909, près de Modèle:Nombre ont été tués ainsi. La déforestation, la concurrence avec les chiens errants introduits et la raréfaction de ses proies ont pu contribuer à sa disparition.
Disparition
Le thylacine semble avoir disparu d'Australie il y a Modèle:Nombre environ (et peut-être depuis plus longtemps en Nouvelle-Guinée)<ref group="N">Des récits sur les thylacines vivant en Australie-Méridionale se retrouvent dans les Modèle:Nobr aussi bien de source européenne que de source aborigène - Modèle:Harv.</ref>. Sa disparition est attribuée à la concurrence des Aborigènes aidés par les dingos arrivés en Australie « il y a environ 3 500 à Modèle:Nombre »<ref name="ingleby">« Dingos in Australia - Their Origins and Impact, Sandy Ingleby, 2003, Australian Museum ».</ref>, sans doute amenés par des navigateurs austronésiens.
Des doutes existent quant au rôle exact du dingo dans cette disparition car les deux espèces n’auraient pas toujours été en concurrence directe. Le dingo est un prédateur essentiellement diurne, alors qu’on estime que le thylacine chassait surtout la nuit. En outre, le thylacine était plus puissant que le dingo, ce qui lui aurait donné l’avantage dans des confrontations<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Introducing the Thylacine, The Thylacine Museum, Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>.
Des peintures rupestres du parc national de Kakadu montrent clairement que les thylacines ont été chassés dans la région dès l’arrivée de l’homme<ref name="P19">Modèle:Harv.</ref> et l’on pense que les dingos et les thylacines se nourrissaient du même type de proie. Leurs territoires de chasse se chevauchaient manifestement : on a trouvé des fossiles de thylacines à proximité de ceux de dingos. Mais l’adoption du dingo comme compagnon de chasse par les Aborigènes aurait mis les thylacines sous une pression accrue<ref name="Dingo" />.
L'introduction par l'homme de mammifères placentaires a aussi eu pour conséquence l'apparition d'une compétition avec les marsupiaux indigènes et a entraîné l'extinction d'un bon nombre de ces derniers<ref name=":2" />.
Bien que disparus depuis longtemps du continent australien au moment où les colons européens sont arrivés, les thylacines ont survécu jusque dans les Modèle:Nobr en Tasmanie. Au début de la colonisation européenne, on les trouvait surtout dans les régions du nord de l’État<ref name="AML" />. Mais s’ils ont rarement été aperçus, ils ont été lentement crédités de nombreuses attaques sur les moutons, ce qui a conduit à la création de primes d’abattage pour contrôler leur nombre. La société Van Diemen’s Land Company a ainsi offert des primes dès 1830 et, entre 1888 et 1909, le gouvernement de Tasmanie payait une livre par tête d’animal abattu (Modèle:Nobr pour un jeune). Il fut ainsi versé Modèle:Nombre, mais on estime que de nombreux thylacines ont été tués sans qu’une prime ne soit versée<ref name="tasparks" />. Dans l’opinion publique, sa disparition est attribuée aux inlassables efforts déployés par les agriculteurs et les chasseurs de primes<ref name="tasparks" />. Toutefois, il est probable que plusieurs facteurs aient conduit à son déclin et son extinction : la concurrence avec les chiens sauvages (introduits par les colons)<ref name="Boyce">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} James Boyce, Canine Revolution: The Social and Environmental Impact of the Introduction of the Dog to Tasmania, Environmental History, 2006, vol. 11, 1 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>, la destruction de son habitat, la raréfaction concomitante de ses proies et une maladie analogue à la maladie de Carré qui a tué de nombreux spécimens en captivité à l’époque<ref name="UTAS" />,<ref name="P202203">Modèle:Harv.</ref>.
Quelle que soit la raison de leur diminution, les spécimens étaient devenus très rares dans la nature à la fin des Modèle:Nobr. Il y a eu plusieurs efforts pour sauver l’espèce de l’extinction. Des documents du comité de gestion du cap Wilson datant de 1908 comportaient des recommandations pour réintroduire des thylacines dans plusieurs lieux appropriés du Victoria, sur le continent. En 1928, le Comité consultatif pour la protection de la faune originaire de la Tasmanie avait recommandé la création d’une réserve afin de protéger les thylacines survivants, en proposant des sites potentiels d’habitats appropriés, comme la région de l’Arthur-Pieman dans l’ouest de la Tasmanie<ref name="CM2">Modèle:Lien web.</ref>.
Le dernier thylacine sauvage abattu le fut en 1930 par l’agriculteur Wilf Batty à Mawbanna, dans le nord-est de l’État. L’animal (supposé être un mâle) avait été vu tourner autour du poulailler de Batty depuis plusieurs semaines<ref name="NW">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Additional Thylacine Topics: Persecution, The Thylacine Museum, 2006 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>.
Des particuliers possèdent parfois des peaux de thylacine, comme la peau Wilson rachetée par le National Museum of Australia en 1987<ref name="CM2"/>.
Cause
L'Homme est la cause de l'extinction. Lors de l'arrivée des colons, le thylacine fut classé comme tueur de moutons et chassé intensivement. À cause de ce titre, les colons offraient une prime à tous ceux qui abattaient des spécimens de thylacine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
« Benjamin » et ses successeurs ?
Bien que le dernier thylacine sauvage ait été tué officiellement le Modèle:Nobr<ref name="NW" /> (voir plus haut), le dernier loup de Tasmanie à vivre en captivité, dénommé par la suite « Benjamin » (son sexe n’a jamais été confirmé), a été capturé en 1933 et envoyé au zoo de Hobart où il a vécu pendant trois ans. Frank Darby, affirmant avoir été gardien au zoo de Hobart, a expliqué dans un article de journal de mai 1968 que l’on avait donné « Benjamin » comme nom à l’animal. Toutefois, il n’existe aucune documentation permettant de penser qu’il ait jamais eu un nom et Alison Reid (le conservateur du zoo à l’époque) et Michael Sharland (alors journaliste pour le zoo) ont nié que Frank Darby ait déjà travaillé au zoo ou que le nom de Benjamin ait jamais été utilisé pour l’animal. Darby semble également être la source de l’affirmation selon laquelle le dernier thylacine était un mâle ; les photographies donnent à penser qu’il s’agissait d’une femelle<ref name="P198">Modèle:Harv.</ref>,<ref group="N">Robert Paddle, auteur de The Last Tasmanian Tiger, n’a pas trouvé de traces d’un quelconque Frank Darby qui aurait été employé par le zoo d’Hobart à l’époque où Reid ou son père en avaient la charge et a relevé plusieurs invraisemblances dans les propos tenus par Darby lors de son interview en 1968 - Modèle:Harv.</ref>. Ce thylacine est mort le Modèle:Date. Il aurait succombé à la suite de négligences : on l’aurait empêché de rejoindre son abri et laissé soumis aux conditions météorologiques extrêmes de la Tasmanie (chaleur accablante pendant la journée, températures glaciales la nuit)<ref name="P195">Modèle:Harv.</ref>. La dernière séquence cinématographique d’un spécimen vivant (Modèle:Nobr d’images en noir et blanc prises en 1933 par le naturaliste David Fleay) montre un animal faisant des va-et-vient derrière sa clôture<ref name="NS">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Leigh Dayton, Rough Justice, New Scientist, 19 mai 2001 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>,<ref group="N">Fleay fut mordu à la fesse tandis qu’il tournait le film, après avoir ignoré les menaces (attitudes et cris) de l’animal - Leigh Dayton, Rough Justice, New Scientist, 19 mai 2001 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. Depuis 1996, le Modèle:Date est devenu en Australie la « journée nationale des espèces menacées » et ce pour commémorer la mort du dernier thylacine<ref name="TSD">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} National Threatened Species Day, Department of the Environment and Heritage, Australian Government, 2006 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>.
Bien qu’un mouvement de protection du loup de Tasmanie se soit fait jour en 1901 dans le pays, mouvement favorisé en partie par la difficulté croissante à obtenir des spécimens pour les collections d’outre-mer, les difficultés politiques ont empêché l’entrée en vigueur de toute forme de protection jusqu’en 1936. Le gouvernement de Tasmanie a présenté seulement le Modèle:Date son projet de protection officielle de l’espèce, Modèle:Nobr avant la mort en captivité du dernier spécimen connu<ref name="P184">Modèle:Harv.</ref>.
Statut officiel
Le Thylacine avait le statut d'espèce menacée jusque vers 1980, les standards internationaux de l'époque fixant qu'une espèce soit déclarée éteinte après Modèle:Nobr sans témoignage confirmé. Ce critère officiel étant alors atteint, il est déclaré officiellement éteint par l'UICN en 1982<ref name="IUCN">Modèle:UICN.</ref> et par la Tasmanie en 1986. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) l'a déclaré comme espèce éteinte en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CITES">Modèle:Lien web.</ref>.
Recherche de spécimen vivant
Thylacine ou pas ?
Bien que le loup de Tasmanie soit officiellement considéré comme disparu, de nombreuses personnes pensent que l’animal existe encore. Certains prétendent régulièrement l’avoir vu en Tasmanie, sur le continent australien et même dans la partie indonésienne de la Nouvelle-Guinée près de la frontière avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée. La mort accidentelle d'un jeune mâle sur la côte occidentale de la Tasmanie en 1961<ref>Florence Raulin-Cerceau, La Salle des espèces disparues, la valorisation des collections, Lettre de l'OCIM, Modèle:N°, Dijon, Office de Coopération et d'Information Muséographiques, 1994 Lire en ligne. Consulté le 11 octobre 2009. Voir également La Faune, tome 9, l'Australie et les îles, Paris, la Grange Batelière, Genève, Kister, Bruxelles-Anvers, Erasme, 1973, Modèle:P..</ref>, soit Modèle:Nobr après sa date d'extinction officielle, contribua à enflammer les imaginations. L’association pour la recherche sur les espèces rares de la faune australienne<ref>The Australian Rare Fauna Research Association.</ref> déclare disposer de 3 800 rapports de personnes ayant déclaré avoir vu l’animal en Australie depuis 1936, date de sa disparition officielle<ref name="ARFRA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Tasmanian Tiger: Thylacinus cynocephalus, Australian Rare Fauna Research Association, 2003 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>, tandis que le centre australien sur la recherche des animaux mystérieux<ref>The Mystery Animal Research Centre of Australia.</ref> en a enregistré 138 jusqu’en 1998, et que l'administration chargée de l'environnement en Australie-Occidentale en a enregistré 65 dans son secteur sur la même période<ref name="sight" />. Les chercheurs indépendants Buck et Joan Emburg, après compilation d’un certain nombre de sources, déclarent disposer de Modèle:Nobr en Tasmanie et 269 sur le continent australien après la dernière observation officielle<ref name="TT">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Buck Emburg and Joan Emburg, Thylacine Sightings Map, Tasmanian-tiger.com Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. Sur le continent, les observations sont le plus souvent signalées dans le sud du Victoria<ref name="smhcbd">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Thyla seen near CBD ?, The Sydney Morning Herald, 18 août 2000 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>.
Des rapports d'observation de renards (espèce introduite une première fois en 1864, puis aux environs de l’an 2000)<ref name="FOX">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} G. Saunders, C. Lane, S. Harris et C. Dickman, Foxes in Tasmania: A Report on the Incursion of an Invasive Species, Department of Primary Industries and Water, Tasmania, juin 2006 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>,<ref name="FOX2">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} European red fox (Vulpes vulpes), Australian Government: Department of the Environment and Heritage, 2004 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref> sont pris très au sérieux en Tasmanie alors qu’on a peu de preuves de la présence de l’espèce sur l’île<ref name="DPIW1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hard Evidence of Foxes Discovered in Tasmania, Department of Primary Industries and Water, Tasmania, 2006 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>,<ref name="DPIW2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="N">Quatre cadavres, un tas d’excréments et des empreintes pouvant correspondre à celles du renard ont été découverts sur l’île depuis 2001.</ref>. Alors que le groupe de travail sur la présence de renards en Tasmanie reçoit des subventions gouvernementales, il n’y en a plus pour les recherches sur le loup de Tasmanie. La difficulté de localiser les renards dans la nature sauvage tasmanienne indique que la survie du thylacine dans les zones non habitées par l’homme n'est pas impossible<ref name="FOX" />.
Bien que de nombreuses observations aient été immédiatement récusées, certaines ont retenu fortement l’attention. En 1982, un chercheur du département des parcs et de la faune de Tasmanie, Hans Naarding, a pu observer pendant trois minutes un animal qu’il pensait être un thylacine, la nuit dans un site près d’Arthur River dans le nord-ouest de l’État. L’observation a conduit à une vaste campagne de recherche d’une durée d’une année financée par le gouvernement, mais en vain<ref name="smhburn">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mystery that burns so bright, The Sydney Morning Herald, 9 mai 2000 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. En janvier 1995, un autre agent des parcs et de la faune a déclaré avoir vu un thylacine dans la région de Pyengana dans le nord-est de la Tasmanie aux premières heures du matin, mais les recherches entreprises n’ont révélé aucune trace de l’animal<ref name="smhbush">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} James Woodford, New bush sighting puts tiger hunter back in business, The Sydney Morning Herald, 30 janvier 1995 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. En 1997, des habitants et des missionnaires vivant près du Puncak Jaya en Nouvelle-Guinée occidentale<ref group="N">Les dingos, les possibles rivaux des thylacines, sont devenus très rares et ont même probablement complètement disparu de l’ouest de la Nouvelle-Guinée - {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L.K. Corbett, IUCN Red List: Canis lupus ssp. dingo, IUCN, 2004 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>, ont déclaré avoir vu des thylacines. La population locale connaissait apparemment leur existence depuis de nombreuses années, mais n’en avait jamais parlé<ref name="smhij">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Louise Williams, Tassie tiger sighting claim in Irian Jaya, The Sydney Morning Herald, 17 avril 1997 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>.
En février 2005, Klaus Emmerichs, un touriste allemand, a affirmé avoir pris des photos numériques d’un thylacine vu près du lac Saint Clair mais l’authenticité des photos n’a pas été établie<ref name="smhclaim">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tourist claims to have snapped Tasmanian tiger, The Sydney Morning Herald, Modèle:1er mars 2005 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. Les photos n’ont été publiées qu’en avril 2006, quatorze mois après l’observation. Les photographies, qui ne montrent que l’arrière de l’animal, ne sont pas, pour ceux qui les ont étudiées, une preuve de son identification en tant que thylacine<ref name="smhclone">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Daniel Dasey, Researchers revive plan to clone the Tassie tiger, Sydney Morning Herald, 15 mai 2005 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tourist claims to have snapped Tasmanian tiger, Sydney Morning Herald, Modèle:1er mars 2003 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>.
En 2018, une photo d'un supposé thylacine prise par la caméra de surveillance d'un Australien circule sur les réseaux sociaux et dans la presse<ref name="20min">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Paris Match 2019-06-17">Modèle:Lien web.</ref>, mais il n'y a pas eu de confirmation scientifique et officielle.
Primes
En 1983, Ted Turner a offert une récompense de 100 000 dollars australiens à qui apporterait la preuve de l’existence du loup de Tasmanie<ref name="theage">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jason Steger, Extinct or not, the story won’t die, The Age, 26 mars 2005 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. Mais, en réponse à une lettre envoyée en 2000 par un chercheur sur le thylacine, Murray McAllister, Turner a indiqué que la récompense avait été supprimée<ref name="MM">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Murray McAllister, Reward Monies Withdrawn, 2000 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. En Modèle:Date-, le magazine australien d’information The Bulletin, dans le cadre de son Modèle:125e, a offert Modèle:Nobr de récompense à qui capturerait un thylacine vivant sans le blesser. Lorsque l’offre est arrivée à son terme, fin juin 2005, personne n’avait pu produire de preuve de l’existence de l’animal. Une prime de Modèle:Nobr de dollars a, par la suite, été offerte par un voyagiste de Tasmanie, Malcolm Stewart<ref name="smhclone" />. Mais le piégeage du loup de Tasmanie est illégal aux termes de la loi, de sorte que toute récompense pour sa capture est non valide, car aucun permis de piégeage n’a été accordé<ref name="theage" />.
Projet de clonage
L’Australian Museum de Sydney a entamé un projet de clonage en 1999<ref name="GU">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Julia Leigh, Back from the dead, The Guardian, Londres, 30 mai 2002 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. L’objectif était d’utiliser du matériel génétique prélevé à partir de spécimens conservés au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment un embryon de thylacine conservé dans l’éthanol depuis 1866, afin de cloner de nouveaux individus et de restaurer l’espèce.
La plupart des spécialistes estiment cependant que ce projet, au coût estimé à Modèle:Nobr de dollars, est difficilement réalisable (20 % de chance de réussite)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Christophe Jacquemin, Ressusciter le tigre de Tasmanie, Automates intelligents, 6 mai 2000 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. Plusieurs microbiologistes sérieux ont abandonné le projet lorsque le professeur Mike Archer, directeur du muséum à l’époque, fut nommé en 2002 pour le Bent Spoon Award, une pseudo-récompense attribuée aux idées pseudo-scientifiques ou paranormales paraissant les plus absurdes<ref name="AGE">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wayne Miller, Tasmanian tiger clone a fantasy : scientist, Melbourne Age, 22 août 2002 Lire en ligne. (consulté le 28 juin 2008). Voir aussi le site internet des Australian Skeptics, organisation nominant les vainqueurs du Bent Spoon Award.</ref>.
En 2002, les chercheurs du projet parvinrent à extraire de l’ADN réplicable à partir des spécimens conservés<ref name="AMC">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, le muséum annonça qu’il arrêtait le projet après que des tests eurent démontré que l’ADN collecté était trop dégradé pour être utilisable<ref name="abc1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Museum ditches thylacine cloning project, ABC News Online, 15 février 2005 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>,<ref name="smhclone2">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Deborah Smith, Tassie tiger cloning pie-in-the-sky science, Morning Herald, 17 février 2005 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. En mai 2005, le professeur Michael Archer, doyen de la faculté des sciences de l’université de Nouvelle-Galles du Sud, anciennement directeur de l’Australian Museum et chercheur en biologie de l’évolution, annonça que le projet allait être relancé par un groupe d’universités intéressées et un institut de recherche<ref name="smhclone"/>,<ref name="abcs">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Judy Skatssoon, Thylacine cloning project dumped, ABC Science Online, 15 février 2005 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>,<ref group="N">Cette équipe, dirigée par Andrew Pask, de l'université de Melbourne, a annoncé avoir réussi à incorporer un gène récupéré sur de l'ADN de thylacine dans le génome d'embryons de souris et observé qu'il intervenait dans le développement des cartilages, mais l'équipe reconnait que cette technique ne permettra pas de "ressusciter" le thylacine : Le tigre de Tasmanie, espèce éteinte, pourrait réapparaître, Le Nouvel Observateur, édition du 23 juin 2008 Lire en ligne, et Andrew J. Pask, Richard R. Behringer, Marilyn B., Resurrection of DNA Function In Vivo from an Extinct Genome Renfree Lire en ligne (consultés le 6 juillet 2008).</ref>.
L’International Thylacine Specimen Database (ITSD), achevée en avril 2005, constitue l’aboutissement d’un projet de recherche de quatre ans visant à cataloguer et photographier, si possible, tous les spécimens connus<ref name="CM2"/>, <ref>Skins occasionally turn up in private ownership, such as the Wilson skin purchased by the National Museum of Australia in 1987.</ref> de Thylacines préservés dans les musées, universités ou collections privées. Les fichiers sont tenus par la Société zoologique de Londres<ref name="IUCN"/>.
En 2008, les chercheurs Andrew J. Pask et Marilyn B. Renfree, de l'université de Melbourne, et Richard R. Behringer, de l'université du Texas à Austin, ont rapporté avoir réussi à restaurer la fonctionnalité d'un activateur de gène Col2a1 obtenu à partir de tissus de thylacine vieux de cent ans, et conservés dans l'éthanol, issus de collections de musées. Le matériel génétique a été activé dans des souris transgéniques. Cette recherche a relancé l'espoir de reconstituer un jour une population de thylacines<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. La même année, un autre groupe de chercheurs a réussi à séquencer le génome mitochondrial complet de deux spécimens de thylacines issus de musées. Leur succès laisse à penser qu'il pourrait être possible de séquencer le génome nucléaire complet de spécimens de thylacines provenant de musées. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Genome Research en 2009<ref name="GR1">Modèle:Article.</ref>.
Mike Archer, au TED2013, a évoqué la possibilité de ressusciter le thylacine, ainsi que les batraciens éteints du genre Rheobatrachus<ref>Archer, Mike (March 2013). ". ted.com.</ref>.
Stewart Brand a parlé à TED2013 de l'éthique et des possibilités de désextinction d'espèces et a fait référence au thylacine dans son intervention<ref>Brand, Stewart (February 2013). "Stewart Brand: The dawn of de-extinction. Are you ready?". ted.com.</ref>.
Références culturelles
- Le loup de Tasmanie a été largement utilisé comme symbole par la Tasmanie. L’animal est présent sur les armes officielles de la Tasmanie. On le trouve aussi sur les logos officiels de l’office de tourisme de Tasmanie et sur ceux de la ville de Launceston. Depuis 1998, il figure sur les plaques d’immatriculation des véhicules de Tasmanie. Il a figuré sur les timbres-poste de l’Australie, de la Guinée équatoriale, et des États fédérés de Micronésie<ref name="stamp">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Philip R. Burns, Thylacine Stamps, 6 juillet 2003 Lire en ligne. Consulté le 28 juin 2008.</ref>. C’est la mascotte de l’équipe de cricket nationale, les loups de Tasmanie.
- L’animal figure sur les bouteilles de bière de la Brasserie Cascade<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Cascade Brewery. Consulté le 28 juin 2008.</ref> et dans leurs publicités télévisées. Le sort du loup de Tasmanie a été présenté dans une campagne en faveur de la Société pour la protection de la nature (The Wilderness Society) intitulée « Nous avions l’habitude de chasser le thylacine »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Wilderness Society. Consulté le 28 juin 2008.</ref>.
- Au début des Modèle:Nobr, dans le dessin animé télévisé Taz-Mania, le personnage Wendell T. Wolf était censé être le dernier loup de Tasmanie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Taz-Mania, Internet Movie Database. Consulté le 28 juin 2008.</ref>.
- Dans les jeux vidéo, Ty est la vedette de sa propre trilogie de jeux de plates-formes, Ty, le loup de Tasmanie, et Tiny Tiger est un loup de Tasmanie, personnage de la série de jeux vidéo Crash Bandicoot. Dans le jeu Far Cry 3 le thylacine fait partie des animaux contenus dans le DLC DELUXE BUNDLE.
- Dans le dessin animé Flo et les Robinson suisses, animé japonais adapté du célèbre roman Le Robinson suisse de Johann David Wyss, les naufragés sont plusieurs fois attaqués par des thylacines qu'ils baptisent "loups tigrés".
- Dans le film The Hunter (2011) Un homme est embauché par une société de biotechnologie pour ramener le dernier thylacines.
- Dans la série Périphériques, les mondes de Flynne tirée du roman éponyme de William Gibson dans le futur des thylacines ont été cloné afin de devenir des animaux de compagnies.
Notes et références
Notes
<references group="N"/>
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Marc Wasterlain, Le tigre de Tasmanie et autres récits, Dupuis, 1994 Modèle:ISBN (Bande dessinée)
- Bernard Simonay, Les tigres de Tasmanie, Coll. Sud lointain, Presses de la Cité, 2003 Modèle:ISBN (Roman
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Eric R. Guiler, Thylacine: The Tragedy of The Tasmanian Tiger., Oxford University Press, 1985 Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Eric R. Guiler, Col Bailey, Tiger Tales: Stories of the Tasmanian Tiger, HarperCollins Australia, 2003 Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} David Owen, Thylacine, Allen and Unwin, 2003 Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} David Owen, Tasmanian Tiger: The Tragic Tale of How the World Lost Its Most Mysterious Predator, Johns Hopkins University Press, 2004 Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Margaret Mittelbach, Michael Crewdson, Alexis Rockman, Carnivorous Nights: On The Trail Of The Tasmanian Tiger, Villard Books, 2005 Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bill Cromer, Thylacine Conspiracy, Just My Best, 2003 Modèle:ISBN (Roman sur la recherche des derniers thylacines)
- Modèle:Ouvrage.
Filmographie
- The Hunter, Daniel Nettheim, film dramatique qui aborde la capture d'un Thylacine, 2011.
Références taxinomiques
- Modèle:CITES fr
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Thylacinus cynocephalus{{#ifeq:(Harris, 1808)|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:UICN
Articles connexes
Liens externes
- Loup marsupial ou Tigre de Tasmanie. sur dinosoria.com
- Vidéo sur la boite verte
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site du Thylacine Museum.
Modèle:Méta bandeau{{#ifeq:|| {{#if:||}} |}}{{#if:||{{#switch:31451681
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