Tornac

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Modèle:Infobox Commune de France

Tornac est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le ruisseau de Crieulon, le ruisseau de l'Ourne, le ruisseau de Riviély et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Tornac est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Tornagais ou Tornagaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Baudile, classée en 1911, et le château, inscrit en 1984.

Modèle:Sommaire

Géographie

La commune de Tornac s’étend sur Modèle:Unité, des derniers contreforts des Cévennes à la plaine viticole et à la garrigue. Elle est constituée de Modèle:Nobr dont aucun ne porte le nom de Tornac, bâtis pour les plus pittoresques, sur le piémont cévenol et qui parsèment son territoire limitrophe de la commune d’Anduze. Tornac est bordé au nord par le Gardon d'Anduze et est traversé d'Ouest en Est par l'Ourne, un torrent cévenol aux crues impressionnantes et fréquentes en automne.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 18 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Générargues », sur la commune de Générargues, mise en service en 1949<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « Lacan et Grand Bosc » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « vallée moyenne des Gardons » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Tornac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), cultures permanentes (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,1 %), prairies (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Tornac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard, le ruisseau de l'Ourne et le ruisseau de Crieulon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1995, 2001, 2002, 2010, 2014 et 2020<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:30330-Tornac-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tornac.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 74,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 444 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Tornac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le toponyme Tornac est attesté sous la forme Tornagus en 814<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 Modèle:ISBN. p. 672. Article Ternay.</ref>. Le [g] s'explique par la sonorisation de [k] à l'intervocalique.

Tornac remonte à un probable type toponymique *TURNACU, comme Tourny (Eure, Torniaco 884, Tornacum 1287, avec *-I-ACU) et les Tournay / Tournai de langue d'oïl cf. Tournai (Belgique, Turnacum 300, Turnaco 365).

Xavier Delamarre considère ce type toponymique (y compris Tornac) comme basé sur le gaulois turno- « hauteur » et rapproche ce terme du breton tornaot « falaise, hauteur du rivage »<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance 2003, p. 303–304.</ref>. Le second élément est le suffixe localisant gaulois -acon (< proto-celtique *-āko(n)) qui a donné *-ACU en gallo-roman (latinisé dans les textes en -acum ou -acus). L'alternance des formes anciennes en Torn- / Turn- est comparable phonétiquement à celles du mot tour (de tourner), attesté comme tornus / turnus « instrument de tourneur » en latin médiéval<ref>Du Cange, Glossarium mediæ et infimæ latinitatis, 1678 - 1887 (nombreuses rééditions augmentées). 1883-1887, édition de Favre, 10 volumes : consultable et cherchable en mode texte (avec aide à la saisie des entrées) par l'(École nationale des chartes), consultable en mode image (Gallica).</ref>. On peut également faire un parallèle en langue d'oïl entre Tourn- [turn] (cf. *tourn > tour) et l'occitan Torn- [torn] (cf. torn « tour » de tornar « tourner, etc. »). Tornac est une forme entièrement occitane (cf. aussi : conservation de [ac])

Ce « lieu près d'une hauteur » ou ce « lieu élevé » correspond bien au relief de Tornac, comme à celui des différents toponymes cités précédemment.

Les étymologies avancées anciennement, par exemple : « tour de château » (occitan torre) ou tornaire « tourneur (de poterie) » ne sont pas à prendre en compte : le mot « tour de château » est issu du latin turris et -nac n'admet pas d'explication. Un composé torre-n-ac est tout aussi impossible, car d'où serait issu le [n] ? En outre, le suffixe -ac n'est, en principe, que rarement associé à un appellatif latin ou roman. Quant à la seconde hypothèse, il s'agit d'une analogie populaire.

Histoire

Tornac est riche d’un patrimoine historique encore présent aujourd’hui. Au plus loin que l'on remonte dans l'histoire de Tornac et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les poteries ont constitué une activité très importante.

Le monastère partiellement détruit, était le siège d’une abbaye fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des moines bénédictins affiliés à l’ordre de Cluny vers 1080. Ruiné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il passe sous la protection de Charlemagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est ruiné une nouvelle fois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Propriété privée, il est visible de l’extérieur.

Le château de Tornac des {{#switch: XII

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}}, surplombe la rive droite du Gardon d’Anduze à un emplacement stratégique qui lui permettait de protéger l’entrée vers Anduze et les Cévennes. Il offre une vue panoramique exceptionnelle sur Anduze et sur le vignoble de Tornac dont plus de 40 % sont cultivés en « culture biologique ». La cave des vignerons de Tornac est ouverte tous les jours, sauf le dimanche ; des journées portes ouvertes avec visite guidée de la cave sont organisées tous les vendredis en juillet et août.

L’église Saint-Baudile date du Modèle:S mini-, elle est de style roman, en forme de croix latine, avec une abside en demi-cercle couronnée d’arceaux. Détruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, reconstruite au Modèle:S mini-, brûlée en 1702, elle a été restaurée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et est inscrite aux Monuments historiques.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,7 % d'actifs (62,2 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 27,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 107 en 2013 et 120 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 344, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 344 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 70 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 90,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

75 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Tornac au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 75
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 8 % (7,9 %)
Construction 15 20 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
34 45,3 % (30 %)
Information et communication 2 2,7 % (2,2 %)
Activités immobilières 3 4 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
5 6,7 % (13,5 %)
Autres activités de services 4 5,3 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 45,3 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 75 entreprises implantées à Tornac), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 38 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 29 en 2000 puis à 24 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 26 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 32 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne reste stable à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

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}},restauré depuis plus de Modèle:Nobr, surplombe la rive droite du Gardon d’Anduze à un emplacement stratégique qui lui permettait de protéger l’entrée vers Anduze et les Cévennes. Il offre une vue panoramique exceptionnelle sur Anduze et sur le vignoble de Tornac dont plus de 40 % sont cultivés en « culture biologique ».

  • L’église Saint-Baudile de Tornac date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : elle est de style roman, en forme de croix latine, avec une abside en demi-cercle couronnée d’arceaux (arcatures dites lombardes). Détruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, reconstruite au Modèle:S mini-, brûlée en 1702 durant la « guerre des Camisards », elle a été restaurée à la fin du siècle dernier. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1911<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Temple protestant de Tornac.
  • Ancienne église romane de Saint Pierre de Savignac du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au hameau de Bouzène, à en juger par l'appareillage des pierres, transformée en remise agricole sur deux niveaux. L'édifice est composé d'un vaisseau unique de deux travées voûté en berceau avec arcs doubleaux et contreforts intérieurs avec cordon en doucine courant le long des murs intérieurs. Abside voûtée en cul de four, très beau chevet lorsque l'on vient de l'est avec corniche en doucine et ouvertures d'origines en forme de meurtrières (belle stéréotomie des arcades). Cette construction peu connue (aucune mention dans l'inventaire de la DRAC) est assez remarquable par son état de conservation étant donné sa destination depuis plus de deux siècles.. « Peu » de moyens suffiraient pourtant à remettre ce beau monument en valeur mais il s'agit d'une propriété privée. Une « ferme » portant la date de 1784 sur l'une de ses portes est venue s'accoler à la façade sud, tandis qu'un hangar agricole de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle longe la façade nord. Cette ancienne église se situe non loin du ruisseau de l'Ourne, en bordure d'une petite route, près des lieux dits de « La Roque » et « La Calendrié » entre les CD 982 et 35.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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