Toulonjac

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Modèle:Infobox Commune de France

Fichier:Clocher-porche de l'église de Toulonjac (Aveyron).JPG
Clocher-porche de l'église de Toulonjac (Aveyron)

Toulonjac est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Toulonjac, inscrit en 1993 puis classé en 1995.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Commune de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue située dans son unité urbaine au nord-ouest de Villefranche-de-Rouergue.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Hydrographie

Le ruisseau de Notre-Dame est le principal cours d'eau parcourant la commune.

Urbanisme

Modèle:...

Toponymie

Toulonjac a pour origine Tolomnius, nom d'origine latine. Il s'agit du nom du propriétaire d'une ancienne villa gallo-romaine. Dans ce cas, villa signifie domaine. Tolomnius suivi de acum qui se traduit par : propriété de Tolomnius. Le nom de nombreux villages de la région finissent en "ac" : Savignac, Cénac, Tizac, Rignac, Capdenac, Salvagnac, etc.

Histoire

Dans notre région vivaient les Rutènes - latin Ruteni - peuple de la Gaule celtique. Leur territoire s'étendait sensiblement sur les actuels départements du Tarn et de l'Aveyron, délimité par le plateau de l'Aubrac au nord et les confins de la Montagne Noire au sud.

Les Rutènes exploitèrent un des plus importants centres de production de céramique sigillée, le site de La Graufesenque (Condatomagus), près de Millau.

Et comme tout le grand sud-ouest, au début du Modèle:Sap-, la région a été envahie par les Wisigoths, avec l'accord des Romains puis de leur propre autorité. Pendant plus de trois siècles, ils ont durablement imprégné la grande Aquitaine de leur civilisation. Dans le Rouergue, on rencontre des personnes dont le nom de famille se terminent par enc ou ic : ils sont les lointains descendants des Wisigoths.

Sous le règne des Carolingiens, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le christianisme a commencé à s'imposer comme religion officielle. Le Rouergue est érigé en Comté.

L'arrivée des Capétiens provoqua l'abandon de la vieille sénéchaussée de Najac, fidèle à la dynastie des comtes de Toulouse, au profit d'une ville nouvelle : Villefranche de Rouergue. La capitale de la province ne fut transférée à Rodez, plus centrale, qu'à la Révolution.

Au Moyen-âge, la vie économique et sociale est organisée autour des nombreux monastères et ordres religieux locaux. Et c'est dans ce cadre qu'est construit le Prieuré de Toulonjac, lieu de vie de plusieurs religieux, subordonnés à une très riche abbaye de Moissac (Tarn-et-Garonne). Sous l'ancien régime, les paysans payaient la dîme (impôt versé aux religieux). Le taux était élevé dans le sud-ouest de la France, jusqu'au huitième de la récolte. En règle générale, 1/4 de la dîme revenait à l’évêché et les 3/4 restants à la paroisse. La plupart des terres agricoles de la région appartenaient aux nombreux monastères situés à Villefranche de Rouergue. Et les monastères en percevaient un loyer qui, additionné à la dîme, laissait peu aux paysans.

La révolte des croquants en 1643 est une des conséquences de la pression fiscale et d’un appauvrissement général :

En Modèle:Date-, à la mort de Louis XIII, les paysans du Rouergue, dits les croquants, se soulèvent. Les révoltés menés par Bernard Calmels, dit Lafourque investissent Marcillac, la révolte s'étend, ils sont 1200 ensuite à se rendre à Villefranche-de-Rouergue. Dirigés par le chirurgien Jean Petit et le maçon-aubergiste Guillaume Bras, ils contraignent l'intendant de Charreton à signer deux ordonnances, l'une donnant décharge des tailles de l'année pour tout le Rouergue, l'autre les ramenant au taux de 1618. Forts de cette réussite, les croquants reviennent au cœur de l'été, au nombre de 10 000, mettre le siège devant Villefranche, mais ils sont défaits par le gouverneur de la province. Les meneurs sont arrêtés. Jean Petit et Guillaume Bras sont roués vifs. Bernard Calmels parvient à s'échapper et se replie au château de Najac. Les troupes de Mazarin, menées par le comte de Noailles, gouverneur de Najac, reprennent Najac. Bernard Calmels et deux de ses lieutenants, Ferrier, et le tisserand Mathieu Vergnes, sont arrêtés, condamnés et roués vifs en Modèle:Date-. La tête de Bernard Calmels sera exposée au bout d'un pic sur une tour de Marcillac d'où était partie la révolte. Jean Petit cacha son testament qui fut retrouvé récemment. Ce document est exposé aujourd'hui dans le musée de Villefranche-de-Rouergue.

Démographie

Le tableau ci-dessous, relatif à la démographie, présente une curieuse baisse de population entre 1846 et 1851. Le Modèle:Date-, le gouvernement placé sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte (neveu de Napoléon 1er), président de la République, promulgue une loi qui rétrécit la commune de Toulonjac et érige la partie ainsi amputée en commune de Savignac. En échange, Villefranche de Rouergue perd les enclaves de Marmiesse et de La Mathébie qui sont rattachées à la commune de Toulonjac.

Politique et administration

Liste des maires

Mandats Maires Étiquette Profession
1983 Modèle:Date- Jean-Louis Alcouffe SE
Modèle:Date- en cours Gilles Ruscassié SE Professeur de technologie

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Table En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (72,3 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 22,1 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 80 en 2013 et 93 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 341, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 341 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 92,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

38 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Toulonjac au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 38 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 13,2 % (17,7 %)
Construction 6 15,8 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
6 15,8 % (27,5 %)
Information et communication 1 2,6 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,6 % (3,4 %)
Activités immobilières 2 5,3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 13,2 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
8 21,1 % (12,7 %)
Autres activités de services 4 10,5 % (7,8 %)

Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,1 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 38 entreprises implantées à Toulonjac), contre 12,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Modèle:Table La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monument

Fichier:Toulonjac - vue générale.jpg
Au premier plan, l'église Saint-Michel, entourée du vieux village.
Fichier:Toulonjac2020.png
Écartelé: au 1er d'argent au faucon de sable tenant un rameau d'olivier, au 2e d'argent à la vache d'Aubrac, au 3e de gueules au lion d'or, au 4e de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.

L'église Saint-Michel

Église Saint-Michel de Toulonjac. Le clocher, comme celui de La Bastide l'Évêque, aurait été copié sur celui de la collégiale de Villefranche. L'évêque de Rodez, venu à Toulonjac, a demandé que l'on construise un auvent à l'entrée de l'église pour accueillir les enfants que l'on venait présenter au baptême.

Les armoiries qui figurent à la clef de voûte de l’auvent étant celles de Valette-Toulonjac, il peut en découler que la construction du clocher a été réalisée après 1500. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vincent Cibiel, député de Villefranche et généreux mécène, a financé la restauration de l’église et permis de mettre en valeur les belles nervures de ses arceaux de la voûte.

Dans les années 1970-1972, des paroissiens volontaires firent tomber le crépi grossier qui recouvrait les murs du chœur, de la nef et des chapelles. Dès le seuil franchi, beaucoup de visiteurs sont étonnés de trouver une voûte si basse. Les récents travaux effectués (pose du chauffage en Modèle:Date- et restauration des murs en Modèle:Date-...) permettent d'en donner une certaine explication : l'église a dû connaître, à une certaine époque, sans doute la guerre de Cent Ans, un terrible incendie. Celui-ci provoqua la chute du plafond et d'une bonne partie des murs.

Les murs décrépis ont laissé apparaître du côté gauche en entrant des pierres rougies par les flammes. De plus lors de la pose des buses du chauffage, en retirant les dalles pour creuser une tranchée de 1,60m, on s'est aperçu qu'au-dessous, il n'y avait que du déblai et même au milieu de celui-ci on a retrouvé tout un amalgame de bronze fondu, prouvant l'intensité du brasier et provenant sans doute des cloches. On a découvert à cette profondeur des traces d'un dallage {carreaux de terre cuite de 20 x 21 x 7 ou de 23 x 23 x 6). Côté droit, on remarque les signes à moitié enterrés d'une ancienne ouverture.

À la suite de ces découvertes, on peut supposer que l'église actuelle a été rebâtie sur l'ancienne en utilisant les pans de mur et les fondations qui restaient. En s'arrêtant à hauteur des chapelles, on remarque une autre transformation : l'église a été agrandie. Primitivement, elle se terminait à hauteur des marches du chœur actuel. L'autel se trouvait à l'emplacement de la bouche du chauffage et était éclairé par deux baies romanes en partie murées. En examinant les murs, on remarque la jonction de l'ancienne église avec le chœur actuel. Ce dernier a été diminué de trois mètres lors de la restauration. Les chapelles ont été voûtées avant l'église qui ne comportait qu'un plafond. Ces chapelles ont été construites bien après l'église primitive, souvent par des seigneurs ou des paroissiens fortunés.

Les statues de la Vierge et de saint Jean

Les statues de la Vierge des Douleurs et de saint Jean, après avoir longtemps séjourné sous le porche de l'église, ont été placées dans leur niche respective au mois d'octobre de l'année 1691, de part et d'autre du vitrail central. À cette époque, les paroissiens estimaient que ces statues, placées sous le porche, attiraient la grêle. Lors de la restauration de l'église, elles ont été placées sur les colonnes à l'entrée du chœur en Modèle:Date-.

« La Vierge des Douleurs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est enveloppée du grand manteau qui recouvre sa tête et s'étale en larges plis sur le sol. Cette statue est classée au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-. Modèle:Inscrit MH. Saint Jean, debout, pieds nus, tient ses mains croisées avec une douleur résignée. Le visage, affadi par une restauration, a retrouvé ses cheveux ». Cette statue de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est classée au titre objet des monuments historiques depuis le Modèle:Date-Modèle:Inscrit MH.

Ces deux statues ont été restaurées en 1961, à l’occasion de l'exposition de Montauban. «Trésors d'Art Gothique »

Château de Toulonjac

Modèle:Article détaillé

Château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont les façades et toitures, l'escalier à vis Modèle:Inscrit MH<ref name="bm">Modèle:Base Mérimée</ref>, ainsi que le salon du premier étage et ses papiers peints de 1840 sont Modèle:Inscrit MH<ref name="bm" />.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

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