Traité de Paris (1898)

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}} Modèle:Infobox Traité international

Le traité de Paris de 1898 signé entre l'Espagne et les États-Unis le Modèle:Date met fin officiellement à la guerre hispano-américaine. Il est ratifié par le Sénat américain le Modèle:Date<ref>https://www.linternaute.com/histoire/motcle/evenement/1663/1/a/49361/l_empire_colonial_espagnol_s_effondre.shtml.</ref>,<ref>Joseph Patouillet, L'impérialisme américain, Éditions A. Rousseau, 1904.</ref>.

Contexte

Modèle:Vide La guerre hispano-américaine, commencée le Modèle:Date-, à la suite d'une « escalade » des différends opposant les États-Unis et l'Espagne, s'achève le Modèle:Date- avec les négociations du traité de Paris, qui marque la perte par l'Espagne de ce qui lui restait de son empire d'outre-mer<ref name="loc.gov">Library of Congress, The World of 1898: The Spanish-American War: Introduction.</ref>.

Depuis les années 1890, l'isolationnisme américain venant de la doctrine Monroe perd en intensité. Les États-Unis cherchent à ouvrir de nouveaux marchés dans une idée d'expansion économique, comme avec Cuba qu'ils déclarent soutenir officiellement dans sa volonté d'indépendance en 1896.

Contenu du traité


Modèle:Encadré

Ratification du traité

La ratification du traité a fait l'objet d'un certain nombre d'objections, tant en Espagne qu'aux États-Unis :

En Espagne

Fichier:María Cristina de Habsburgo-Lorena (Museo del Prado).jpg
La Reine régente Marie-Christine d'Autriche, signataire pour l'Espagne du traité de Paris.

Bien que les Cortes aient refusé de ratifier le traité, la Reine régente Marie-Christine d'Autriche le signa néanmoins, ce à quoi l'autorisait une clause de la Constitution espagnole d'alors.

Aux États-Unis

Fichier:George Frisbie Hoar - Brady-Handy.jpg
Le sénateur républicain Modèle:Lien, fermement opposé à la ratification du traité.

Plusieurs écoles de pensée se sont affrontées au sujet de la ratification de ce traité au Sénat des États-Unis, en relation avec la naissance d'un impérialisme américain<ref>Paolo E. Coletta, « Bryan, McKinley, and the Treaty of Paris », Pacific Historical Review, Vol. 26, Modèle:N°, 1957, p. 132.</ref>.

Du côté des républicains, on était généralement favorable à la ratification ; parmi les opposants républicains, certains s'opposaient spécifiquement à la clause concernant l'acquisition des Philippines.

Les démocrates étaient eux aussi généralement en faveur de la ratification, en particulier au Sud. Une minorité de démocrates étaient également favorables au traité, d'une part pour mettre fin à la guerre et de l'autre pour accorder leur indépendance aux Philippines et à Cuba.

Les sénateurs Modèle:Lien (républicain) et George Graham Vest (démocrate) étaient résolument opposés au traité, le premier affirmant que Modèle:Citation.

Certains des opposants au traité affirmaient que celui-ci conduisait les États-Unis vers la constitution d'un empire, violant ainsi les fondations mêmes de la Constitution des États-Unis : ils soutenaient en effet que ni le Congrès ni le Président n'avaient le pouvoir d'imposer des lois à des peuples colonisés qui n'étaient pas représentés par des législateurs. Les partisans de l'expansion et donc du traité soutenaient, de leur côté, que la Constitution des États-Unis ne s'appliquaient qu'aux seuls citoyens des États-Unis ; la Cour suprême confirma plus tard cette opinion lors des Modèle:Lien de 1901.

Le traité a finalement été ratifié le Modèle:Date-, par 57 voix contre 27, soit par une voix seulement de plus que la majorité des deux tiers qui était requise<ref>Paolo E. Coletta, « McKinley, the Peace Negotiations, and the Acquisition of the Philippines », Pacific Historical Review, Vol. 30, Modèle:N°, 30 novembre 1961, p. 348.</ref>.

La législation américaine qui suit ce traité aboutit à créer un ensemble de particularités relatives à la citoyenneté des habitants de Porto Rico. Le Modèle:Lien de 1900 dispose que les sujets espagnols nés à Porto Rico avant le Modèle:Date- deviennent des citoyens de Porto Rico. Puis, le Modèle:Lien de 1917 fait d'eux des citoyens des États-Unis sans supprimer la citoyenneté de Porto Rico, créant ainsi une situation complexe où coexistent deux nationalités<ref>Charles R. Venator-Santiago, United States Citizenship in Puerto Rico, a Short History, Institute of Puerto Rican and Latino studies, University of Connecticut, 7 août 2010.</ref>.

Les clauses territoriales

Elle se conclut par la perte par l'Espagne de :

  1. Indépendance de Cuba (dans les faits instauration d'un protectorat américain avec l'amendement Platt) ; Cuba cédera rapidement à perpétuité l'enclave de Guantanamo<ref name="Larané">Modèle:Lien web</ref>.
  2. Cession de Porto Rico aux États-Unis.
  1. Cession des Philippines (contre 20 millions de dollars) et de Guam aux États-Unis.

Le traité marque le début du pouvoir « colonial » des États-Unis avec l'extension de leur zone d'influence dans le bassin Caraïbes, en Amérique centrale et dans le Pacifique<ref name="Larané"/>. Les relations difficiles entre les deux côtes américaines pendant le conflit accélèrent le projet du canal de Panama par le président William McKinley<ref name="Larané"/>.

Réactions

Aux Philippines où la république venait tout juste d'être instaurée, les nouvelles du traité firent scandales, car l'on y considérait toujours les États-Unis comme des alliés. En réalité, l'administration américaine refusa de reconnaître l'indépendance de la jeune république et de discuter avec Felipe Agoncillo, le représentant philippin à Paris<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, préférant prendre possession de la colonie<ref>Modèle:Article.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Article connexe

Lien externe

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