Traité de Picquigny

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Modèle:Infobox Traité Le traité de Picquigny est un traité de paix signé le Modèle:Date entre le roi de France Modèle:Souverain2 et le roi d'Angleterre Modèle:Souverain2 à Picquigny en Picardie (situé aujourd'hui dans le département de la Somme). Il est considéré comme mettant officiellement fin à la guerre de Cent Ans qui militairement prit fin, en 1453 après la bataille de Castillon et le siège de Bordeaux.

Contexte

Après la bataille de Castillon le Modèle:Date, la guerre de Cent Ans était rentrée dans une période de calme relatif. Le royaume d’Angleterre a été secoué par une guerre civile entre les maisons de Lancastre et d'York (appelée aussi la guerre des Deux-Roses) tandis qu’en France, le roi de France Louis XI est occupé à contenir les ambitions territoriales du duc de Bourgogne, Charles le Téméraire.

Un traité de paix avait été signé entre la France et la Bourgogne en 1435, mais celui-ci avait été rompu par la volonté de Louis XI de limiter l'indépendance de ses plus puissants vassaux (notamment de Charles le Téméraire animé par le désir d’incorporer à son territoire la Picardie).

Le roi d’Angleterre Édouard IV voit dans le conflit franco-bourguignon une occasion de reconquérir les domaines continentaux perdus par ses prédécesseurs. Le Modèle:Date-, il signe un traité d’alliance avec Charles le Téméraire, en lui promettant de débarquer à Calais avec une armée, ce qu’il fait le Modèle:Date-<ref>Encyclopædia Universalis. Traité de Picquigny (1475)</ref>.

Premiers pourparlers

Pressé d'en découdre, Modèle:Souverain2 voit cependant la situation se détériorer rapidement. L’armée anglaise commence à manquer de vivres, et le soutien des nobles français, garanti par le duc de Bourgogne, fait défaut. Pire encore, le duc de Bourgogne ne semble pas vouloir respecter les conventions de leur accord en réunissant leurs forces. Il s’est aventuré en Lorraine et est parti guerroyer sur le Rhin.

Habile politique, Modèle:Souverain2 voit alors là l'occasion de briser l’alliance anglo-bourguignonne. Il offre au roi d’Angleterre de racheter à prix d’or son rembarquement. Pour cela, il épuise le trésor du royaume et multiplie les emprunts. Furieux d’avoir été abandonné par son ancien allié et conscient de l'infériorité de son armée, Modèle:Souverain- accepte de traiter avec le roi de France<ref name=":1">La France Pittoresque – 29 août 1475 : Traité de Picquigny – 28/08/2012</ref>,<ref name=":0">Philippe Zwang, Jeanne d'Arc et son temps, Casterman 1999, Repères Histoire</ref>.

Entrevue

Une rencontre est organisée entre les deux rois le Modèle:Date- à Picquigny, près d’Amiens, sur l'île de la Trève, entre les deux rives de la Somme.

Pour éviter tout incident ou un meurtre comme celui de Jean sans Peur lors d’une entrevue avec Charles VII à Montereau, un solide treillage en bois est construit afin de séparer les deux rois. Dans ses mémoires, Philippes de Commynes note ce qui suit : Modèle:Bloc citation

Clauses principales

Les deux souverains prirent les engagements suivants :

Conséquences

Fichier:Picquigny stèle (Paix de Picquigny) 1.jpg
Stèle commémorative du traité de Picquigny.

Ce traité contenta les deux parties : Édouard IV d'Angleterre prétendit recevoir ainsi un tribut de la France, tandis que Louis XI de France affirma fournir une pension à son sujet le roi d'Angleterre. Elle permit surtout au roi de France d'affirmer son autorité sur ses vassaux, et en premier lieu sur le duc de Bourgogne, Charles le Téméraire<ref>Christopher Lannes - 29 août 1475 – le traité de Picquigny - 2013</ref>.

À la suite de cet acte, le duc de Bourgogne, se voyant abandonné par le roi d’Angleterre, conclut avec Louis XI la trêve de Soleuvre, la septième trêve entre la Bourgogne et le royaume de France depuis quatorze ans<ref name=":1" />.

Grâce aux talents de négociateur de Louis XI, la présence anglaise se terminait sans victime. Les deux armées festoyèrent ensemble pendant toute une journée dans la campagne de Picquigny. « D'eau n'était nouvelles », plaisanta ainsi le chroniqueur Philippe de Commynes. Le roi embaucha les filles de joie de Paris, chargées de satisfaire les soldats anglais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les Anglais rembarquèrent définitivement. Ils ne possédaient plus en France que Calais qu'ils conservèrent jusqu'en 1558<ref name=":0" />.

Lieux de mémoire

  • Dans l'enceinte du château de Picquigny, une stèle rappelle la signature du traité.
  • Panneau explicatif de la signature du traité de Picquigny sur les bords de la Somme.

Notes et références

Notes

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Références

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Bibliographie

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Voir aussi

Modèle:Palette Traités de la Guerre de Cents Ans


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