Tramont-Saint-André
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}}
Modèle:Infobox Commune de France
Tramont-Saint-André est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
Les trois villages de Tramont sont implantés dans la vallée de la rivière de l'Aroffe, qui s'étire juste après sa source à Beuveuzin (Tramont-Lassus), jusqu'à sa confluence à Aroffe, après Tramont-Saint-André.
Cette vallée appartient à un plateau relief qui la ceinture et configure l'hydrologie locale des différents ruisseaux, le territoire des trois communes est essentiellement arrosé par l'Aroffe, sauf Tramont-Emy qui reçoit les eaux du ruisseau du Grand-Pré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D’après les données Corine land Cover, le ban communal des trois bourgs de 1 672 hectares comprend en 2011, plus de 50 % de terres arables et de prairies, près de 43 % de forêt et 8 % de surfaces agricoles diverses<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
Village | Surface (ha) | Forêt (en%) | Surface | Agriculture (en%) | Surface | Terres arables (en%) | Surface | Prairies (en%) | Surface |
Tramont-Saint-André | 701 | 48,6 | 341 | 17,9 | 125 | 16,6 | 116 | 15,7 | 110 |
Tramont-Émy | 398 | 53,7 | 214 | 0,5 | 20 | 45,8 | 182 | ||
Tramont-Lassus | 573 | 27,4 | 157 | 23,6 | 135 | 49 | 281 | ||
totaux | 1672 | 43% | 711 | 8% | 125 | 16% | 271 | 34% | 573 |
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Urbanisme
Typologie
Tramont-Saint-André est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), terres arables (16,7 %), prairies (15,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Attestée sous les formes Tramons ad fontem en 1235 ou 1335, Tramons-Lajux en 1352.
Ce toponyme signifie « au-delà de la montagne / colline ». Le complément de ce village a varié dans le temps, mais aussi bien ad fontem (la fontaine) que le complément actuel de Saint-André font référence à une fontaine dédiée à saint André se trouvant sur le territoire de la commune.
Les graphies recensées par le dictionnaire topographique de Meurthe sont pour les trois communes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
TRAMONT-ÉMY : Tramont-Enmey, (1402) - Tramon, (1408) - Tramont-en-Meix, (1550) - Tramont-Enmy, (1719)
TRAMONT-LASSUS : Tramons-Lassus, (1374) - Tramont-Lasus, (1719) - Tramont-la-Sus, (1756)
TRAMONT-SAINT-ANDRÉ : Tramons adfontem, (1335) - Tramont-Lajux, (1352) - Tramont-la-Fonteinne, (1402) - Tramant-la-Jus ou Saint-André, (1756)
L'examen du relief dans la zone des trois communes actuelles montre que cette implantation au creux d'une vallée encaissée (env. 350–400 m d'altitude) ceinturée par un plateau (altitude env. 450 m) avec des sommets autour de 480 à 495 m, explique facilement le nom commun aux trois villages TRAMONT. Celui-ci aurait pu signifier le "Bourg entre des monts" (comme pour Trémont, dans la Meuse), ou encore le "Village à travers les Monts" ou bien enfin "Par delà les Monts".
Histoire
Jules Beaupré cite Olry dans son répertoire archéologique en indiquant la découverte d’artefacts des époques gallo-romaines, voire ultérieures (Mérovingiens) sur le territoire des trois communes de Tramont :
«Olry mentionne quelques tumuli sur la côte du Châtelet, et des vestiges de constructions gallo-romaines. Nombreuses sépultures au Tombois, dans des carrières. Au lieudit Côte de Vicheray, beaucoup de débris de tuiles et de pierres calcinées ; au nord-ouest, longues jetées de pierres.»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Les sources historiques concernant ces bourgs sont plutôt rare et Henri Lepage en a fait un résumé assez synthétique dan son ouvrage sur la Meurthe vers 1850 :
«Les trois villages de Tramont faisaient partie du domaine temporel du chapitre de la cathédrale de Toul, lequel y possédait des droits seigneuriaux, Tramont-Emy est mentionné dans plusieurs livres du XIVe siècle ; (actes de vente, de peu d'importance). Le nom de Tramont-Lassus , ne se trouve dans aucun ancien document. Quant à Tramont-Saint-André, anciennement Tramont-la-Jus, et en latin Trasmons ad fontem, il en est parlé dans une charte du mois d'Modèle:Date-, par laquelle Roger de Marcey, évêque de Toul, déclare que Milon, chevalier de Battigny, a vendu au chapitre de la cathédrale ce qu'il avait à Tramant-la-Jus (quidquit habebat apud Trasmons ad fontem). Un autre titre, de 1362, fait mention du droit de morte-main auquel étaient soumis les habitants de ce village. On trouve, enfin, à la date du Modèle:Date-, une lettre par laquelle Antoine de Lorraine, comte de Vaudémont, affranchit un nommé Jean Poiré, de Tramont (sans autre indication), et sa femme, venant demeurer à Houdreville, de tous traits, tailles et servitudes, moyennant une pinte de cire pesant trois livres, payable à la recette du comté..»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Le Modèle:Date- 1870, l'état-major du maréchal De Mac-Mahon est à Tramont-Lassus et sa brigade à Tramont-Emy<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
H. Lepage donne dans sa notice sur les trois bourgs, quelques indications sur l'activité économique avant la Première Guerre mondiale, en précisant les surfaces concernées reprises dans le tableau ci-après :
« L'hectare semé en blé et seigle peut rapporter 7 hectol., en orge et avoine 9. Poulains, veaux et moutons. Deux moulins à grains.. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Village (en 1843) | Surface
totale (ha) |
Labours | Près | Bois | Vignes |
---|---|---|---|---|---|
Tramont-Émy | 391 | 167 | 21 | 177 | 0 |
Tramont-Lassus | 575 | 364 | 52 | 0 | 159 |
Tramont-Saint-André | 907 | 558 | 18 | 330 | 1 |
totaux | 1873 | 890 | 91 | 507 | 160 |
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), les 3 communes de Tramont (Emy, Lassus et St-André) était majoritairement orientées <ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la production de bovins (pour le lait ou la viande) et la production porcine (auparavant sensiblement la même production ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 388 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en nette diminution depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est nettement réduit de 1110 à 701 entre 1988 et 2010. Il y avait encore 8 (27 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 11 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>, (jusqu'à 28 auparavant) ce qui plaçait la commune parmi les rares dont l'activité agricole s'était resserrée mais maintenue.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} : retable.
- Vestiges de l'ancienne fontaine de dévotion Saint-André.
- Chêne de la Vierge, 700 ans.
Personnalités liées à la commune
Héraldique, logotype et devise
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.