Vadencourt (Somme)
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Vadencourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Modèle:... La source de l'Hallue se trouve dans la commune, village rural picard de l'Amiénois situé à 19 km au nord-est d'Amiens et desservi par l'ancienne route nationale 319 (actuelle RD 919).
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Vadencourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,1 %), forêts (21,1 %), prairies (4,5 %), zones urbanisées (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:... Le nom de la localité est attesté sous les formes Wadencort (1120) ; Wadincultis (1131) ; Wadencurt (1133) ; Wadincurt (1141) ; Wadincuria (1144) ; Watencort (1161) ; Watincurt (1163) ; Wadencours (1186) ; Vadencort (1187) ; Vuadencort (1232) ; Wadencourt (1295) ; Waudencourt (1301) ; Vaudencourt (1360) ; Vuadencourt (1567) ; Vadincourt (1707) ; Wadincourt (1710) ; Vadencourt (1733) ; Vadancourt (1752)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 2 : de Machaux à Zoudainville, accompagné d'un appendice sur les noms de bois du département de la Somme, 1867-1878, Archives départementales de la Somme, Amiens.</ref>.
Histoire
Vadencourt a toujours été un très petit village (31 habitants en 1724, 48 en 1772), mais d'implantation ancienne, puisque son nom est mentionné depuis le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Wadencurt en 1133.
Siège d'une seigneurie depuis le Moyen Âge (le premier seigneur connu est Baudouin, chevalier, en 1245).
Vadencourt conserve toujours un château reconstruit pour l'essentiel au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais dont le plan conserve le souvenir de quatre tours rondes aux angles de l'édifice. Le châtelain, principal propriétaire du terroir, a modelé la physionomie du village : l'église est construite non loin du château, plusieurs fermes de Vadencourt ainsi que le moulin, dépendaient du châtelain, et même la place publique fut reconnue comme une propriété du baron de La Grange à la suite d'un procès (1825). Les conflits qui opposèrent le baron à certains habitants durant la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle permettent de mesurer le poids que conservait alors le châtelain sur la vie et le développement du village : il participait à l'entretien de la mare, du pont sur l'Hallue, des chemins, du mobilier de l'église, mais imposait sa loi aux ouvriers agricoles (sur Modèle:Unité composant le village en 1828, une trentaine étaient employées par le fermier du château pour les moissons)<ref>Patrimoine de France, Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie, Amiens.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- L'église Saint-Martin, entourée du cimetière, a été construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Bâtie en pierres du pays sur soubassements en grès et couverte en ardoise, elle est formée d'une simple nef, sans bas-côté ni transept, prolongée par une abside à trois pans. Sa longueur intérieure est de Modèle:Nobr, sa largeur intérieure est de Modèle:Nobr. La voûte de la nef est en berceau, celle de l'abside est en forme de croupe.
- L'ensemble de l'église est pavé en carreaux hexagonaux de 22 cm. Le sanctuaire, légèrement surélevé, a une profondeur de 4,50 m ; il n'est séparé de la nef que par une ligne de briques rectangulaires.
- De chaque côté, la nef est éclairée par trois grandes fenêtres en plein cintre dont l'encadrement est en léger ressaut, leur hauteur est de 3,60 m et la largeur est de 1,30 m. Dans l'abside à trois pans, le panneau central est muré, les panneaux latéraux comportent une baie de mêmes dimensions que celles de la nef. Entre chacune des baies, des pilastres de faible épaisseur apportent un effet décoratif. Les murailles latérales, réunies par trois gros tirants en fer, supportent une double corniche en pierre.
- La tour surmontée d'une flèche octogonale est incluse dans le fond de la nef. Elle est portée par quatre piliers à section carrée de 80 × 80 cm, dont deux sont inclus dans la façade ouest.
- Le portail, en plein cintre, est encadré de pilastres soutenant un fronton triangulaire en léger relief sur le nu du mur. Sa porte rectangulaire à deux vantaux est large de 1,60 m. L'entrée dans la nef se fait aussi par une porte latérale, surmontée d'un œil-de-bœuf.
- La nef contient la dalle funéraire de Marie-Josèphe Pingré, fille de messire Pingré de Vraignes, « Mareschal des camps et armée de Sa Majesté », épouse de Jean-François Chassepot de Beaumont capitaine chef de vol pour héron de la Grande Fauconnerie de France. Elle est décédée le Modèle:Date- âgée de 46 ans. Armoiries de la défunte : deux lions soutiennent un cuir découpé orné de deux écus, aux armes de la famille Chassepot de Beaumont (d'azur à la fasce ondée d'or, accompagnée de trois roses du même) et de la famille de Pingré (d'argent au chêne arraché de sinople, ensanglanté d'or). Cette dalle, fixée sur le mur nord à l'entrée de la nef, commémore les donations faites par la défunte en faveur de l'église de Vadencourt : réfection de la toiture de la nef, alors en tuiles, et don d'un tableau de saint Jean-Baptiste aujourd'hui disparu (il devait figurer sur le panneau central de l'abside)<ref>Archives départementales de la Somme. Série 99 O.</ref>,<ref>Itinéraires du Patrimoine, livret N° 181. Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie.</ref>.
- Le château<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Le château de Vadencourt, érigé entre l'église et les sources de l'Hallue, se compose d'un corps de logis central encadré par des communs au nord et un corps de ferme au sud. Tous les bâtiments sont en craie, exceptée l'élévation sud en briques et pierres. Le corps de logis est en rez-de-chaussée, avec un étage de comble couvert d'un toit à la Mansart. Les deux ailes en retour d'équerre, abritant les écuries (au nord) et la cuisine avec logement du fermier (au sud), sont couvertes par un toit à longs pans, pignons découverts. Elles sont épaulées par deux tours rondes coiffées d'un toit en poivrière. Une grille en fer forgée, exécutée par Jean-Baptiste Veyren, dit Le Vivarais, marque l'entrée du château entre les deux tours (on attribue également au Vivarais, la rampe de l'escalier, dans l'angle nord-ouest du corps de logis)<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Le château a été inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le Modèle:Date-<ref>Service régional de l'Inventaire de Picardie, Amiens</ref>.
- La croix Jacques :
- Selon la légende, cette croix de pierre aurait été érigée en souvenir de l'attaque d'une diligence au cours de laquelle les passagers furent tous pillés et massacrés. Elle est située entre Contay et Harponville mais se trouve sur le territoire communal, sur l'ancien chemin d'Amiens à Arras<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
- François Ansart Histoire des églises de la vallée de l'Hallue, Bibliothèque municipale d'Amiens Louis Aragon, cote 18568 Pic 6318.