Vaujours
Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Commune de France
Vaujours est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Valjoviens ou les Valjorois. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Vaujours est une ville de banlieue, située au nord-est de Paris. La ville est bâtie sur le flanc de coteau dominant la plaine de France.
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
La commune est traversée par le canal de l'Ourcq.
Voies de communication et transports
Transports en commun
Vaujours est desservie par la gare du Vert-Galant sur la ligne B du RER (branche B5, terminus Mitry-Claye).
La ville est également desservie par les lignes 619, 642, 643 et 644 de Transdev TRA, la ligne 8 du réseau de bus TVF et la ligne N41 du Noctilien.
Urbanisme
Typologie
Vaujours est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le village est cité dans des documents sous les formes : « Vallis Jost » et « Vaujoi » (Val de jost ou Val de la joie)<ref>Dans les archives du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.</ref>, Vallis jocosa en 1202, Vallis joth et Vallis Gaii puis Vallis gaudii au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vallis Jovis, Valjoue, Vaujoust en 1351, Vaujou en 1744<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
Histoire
Modèle:Section à sourcer Vers 1100, cette terre appartient à Étienne de Senlis qui en fait don par la suite à l'abbaye Saint-Victor de Paris (propriété de Paris jusqu'en 1792).
Près de la colline Mautauban, Henri IV avait un pavillon de chasse. Il a laissé son nom au lieu-dit et au lotissement du Vert-Galant.
En 1844, le lycée horticole Fénelon est créé : il redonne un certain prestige au château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce château était accompagné d'un parc paysager où se trouvait une grange aux dîmes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église Saint-Nicolas est construite : elle abrite toujours des trésors de l'Art sacré en particulier une peinture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, représentant le baptême du Christ, un tabernacle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et les dalles funéraires de la famille de Maistre, originaire du Languedoc, qui habite dans le village de 1760 à 1840.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château est transformé en orphelinat.
Jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vaujours était un village de Pailleux (négociants en paille, fourrage et litière)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vaujours est un point stratégique de la bataille de la Marne en septembre 1914.
Le Modèle:Date, un missile balistique V2 s'écrase sur Vaujours<ref>Le bombardement de Paris par V2 (septembre-octobre 1944)</ref>.
- Vaujours au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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La ferme de l'école Fénelon.
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Le café du Vert-Galant.
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La rue Giffard vers 1900.
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Train de la Compagnie du Nord au Vert-Galant.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du Modèle:Date-<ref>Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne</ref>, la commune fait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le Modèle:Date.
Intercommunalité
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.
Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.
La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>. Modèle:Article détaillé
Tendances politiques et résultats
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Dominique Bailly a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (63,28 %, 24 conseillers municipaux élus), devançant très largement les listes menées respectivement par :
- José Da Silva (DVD, 338 voix, 15,24 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Daniel Borgeot (SE, 293 voix, 13,21 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Claudine Simmer (DVG, 183 %, 8,25 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 45,79 % des électeurs se sont abstenus<ref>Résultats officiels pour la commune Vaujours</ref>.
Modèle:Article connexe
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, ma liste LR - UDI - MoDem - SL menée par le maire sortant Dominique Bailly a obtenu une large majorité absolue des suffrages exprimés, avec 995 voix (71,17 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain) devançant celle SE menée par Daniel Borgeot (403 voix, 28,82 %, 4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 62,62 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Article connexe
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Vaujours est située dans l'académie de Créteil.
Modèle:Quand deux écoles maternelles (La Fontaine et Les Marlières) et deux écoles élémentaires (Jules-Ferry<ref>Académie de Créteil</ref> et Paul-Bert<ref>Ecole Bert</ref>) communales.
L'école privée catholique Fénelon-Vaujours nommé lycée Fénelon compte près de 1800 élèves. Fondé en 1845 par un abbé, l'établissement est un lycée agricole disposant d'un parc paysager de 9 hectares et d'un arboretum. Le lycée agricole ferme en 2020<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Lycée Fénelon</ref>. L'établissement comprend actuellement une école maternelle et élémentaire, un collège et un lycée général et technologique.
Le département gère le collège (collège Henri IV).
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L'école Jean-de-la-Fontaine
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Le château de Vaujours, siège de l'école Fénelon
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Le collège Henri-IV
Culture
- La bibliothèque : plus du quart de la population y est inscrite. Elle compte Modèle:Nb, un espace multimédia labellisé Espace Public Numérique et offre de nombreuses activités : un Cyberclub de lecture jeunesse, le CAFElitTHEraire pour adultes, la traditionnelle « Heure du conte » les mercredis matin, et de nombreuses animations de sensibilisation au livre et à la lecture publique ainsi qu'à la découverte d'arts connus ou inconnus<ref>BIbliothèque</ref>.
- Le conservatoire de musique et de danse : il offre des représentations musicales ou théâtrales<ref>conservatoire</ref>.
- Le complexe sportif Roger-Grosmaire : s'y produisent des représentations théâtrales et musicales.
Santé
Modèle:Section à sourcer Vaujours abrite Modèle:C'est-à-dire un centre médical et social (dispensaire), un centre de protection Infantile de la Croix-Rouge française<ref>Croix-rouge</ref>, un centre communal d’action sociale, un centre de protection maternelle et infantile (P.M.I), et une résidence médicalisée pour personnes âgées. En 2006, la commune regroupait onze médecins généralistes, deux médecins spécialistes, un auxiliaire médical, et une pharmacie. La ville est rattachée à l’hôpital intercommunal de Montfermeil.
Sports
Modèle:Section à sourcer La ville offre de nombreuses activités: aïkido, badminton,yoga, football, gymnastique sportive, gymnastique volontaire, karaté, pétanque, tennis, tir à l'arc, twiling, escalade, et volley-ball. De plus, la construction d'un skatepark est envisagéeModèle:Quand.
Cultes
- Culte catholique : l'église Saint-Nicolas, située rue de Vaujours.
- Culte protestant : le temple protestant du Raincy
Économie
La ville a développé les secteurs économiques suivants :
- Culture de la vigne et des fruits jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Plâtrières, une des premières productions mondiales.
- Centre d'études nucléaire dans l'ancien fort de Vaujours.
Globalement, cette commune résidentielle dispose essentiellement d'un tissu artisanal, tourné vers les entreprises du bâtiment<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Vaujours (1, rue de Montauban), datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est reconverti en lycée privé horticole depuis 1839. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> en particulier pour ses décors en ferronnerie (rampe d'escalier en fer forgé...), ses sculptures et peintures.
- À côté, l'ancienne grange dîmière date probablement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- L'église Saint-Nicolas, construite sur un plan basilical, reconstruite en 1769 sur l'emplacement de l'édifice ancien dont ne subsiste que le clocher. La cloches et les vitraux datent de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le presbytère (3 rue de Livry) : édifié en 1730, il représente l'unique vestige du prieuré construit par le chanoine régulier La Grenée, de l'abbaye Saint-Victor de Paris. Il renferme à l'intérieur des lambris, des cheminées de marbre et un bel escalier à balustres de bois.
- Le château Mathieu (rue de Coubron) édifice en brique et pierre, encadré de tourelles datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Le fort de Vaujours (Modèle:Coord) construit entre 1876 et 1882 sur le système Séré de Rivières dans le cadre de la défense de Paris<ref>Fort de Vaujours</ref>, abrita le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à partir de Modèle:Date- - sur décision du Général de Gaulle - et jusqu'en 1997<ref>Fort de Vaujours</ref>.
- Le CEA y a conduit des tirs froids portant sur un total de 600 kg d'uranium naturel, dont environ 150 kg avaient été dispersés autour du fort, jusqu'à parfois un kilomètre<ref name=NYTime2014>Seeing a New Future for French Nuclear Site, After the Toxic Dust Has Settled, The New York Times, 2 novembre 2014.</ref>.
- La plus grosse partie en a été récupérée lors des opérations d'assainissement en 2002, mais du fait de la dispersion, le CEA ne peut assurer l'absence de tout marquage résiduel<ref name=NYTime2014/>.
- La zone de près de 50 hectares couverte par le CEA, s'étendant principalement sur la commune de Courtry (Seine-et-Marne), reste aujourd'hui marquée par de l'uranium naturel et appauvri. La DRIRE Modèle:Référence nécessaire, dénoncée par une association écologiste locale<ref>Contamination radiologique et pyrotechnique</ref>. En particulier une mesure réalisée par la CRIIRAD a indiqué 3 μSv/h dans une des casemates<ref>Remarques formulées par la CRIIRAD à propos du réaménagement du fort de Vaujours, CRIIRAD, 3 décembre 2012.</ref> : à ce niveau, une exposition continue pendant 3,8 ans conduirait à dépasser le NOAEL des rayonnements ionisants sur l'homme (soit 100 mSv).
- Cette zone dont les sous-sols sont riches en gypse a été rachetée au Ministère de la Défense et au CEA en 2010 par l'entreprise Placoplatre qui exploite une carrière mitoyenne en fin d'exploitation (le plus grand site plâtrier européen<ref>Minéraux et matériaux industriels en Île-de-France, DRIRE IdF, septembre 2007.</ref>), et qui ne voit pas d'un bon œil les projets de réhabilitation de l'ancien centre du CEA en zone industrielle, résidentielle ou de loisirs. Début 2012, la communauté d'agglomération de Marne et Chantereine a finalisé l'achat de la partie restante du site, mais aucun travail de sécurisation ni de dépollution n'a commencé.
- Des études sont en cours pour la reconversion du Fort. Il existe également un projet d’extension de carrières de gypse de BPB Placo (groupe Saint-Gobain).
- Ces projets font l'objet de débats, tant sur le niveau de pollution des anciennes installations du CEA, que sur les impacts de ces projets de reconversion sur l'environnement.
On peut également signaler :
- Les bâtiments de l'ancienne Poudrerie nationale de Sevran-Livry, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Le cadran solaire (36 rue de l'Église), sur la façade d'une maison rurale du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Une borne à fleur de lys au hameau de Montauban.
- L'hôtel de ville, construit pendant la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République.
-
Monument aux morts, au cimetière
Patrimoine naturel
- Le parc Alexandre-Boucher : de Modèle:Unité, situé au centre-ville ;
- le parc de la Poudrerie de 116 hectares, classé site Natura 2000 ;
- le parc de la Garenne : de Modèle:Unité, situé au sud de la ville ;
- la forêt de Coubron (forêt de Bernouille).
Personnalités liées à la commune
- En 1585 Vaujours appartient à Jacques Amyot évêque d'Auxerre et en 1734 à Modèle:Mme Françoise d'Arras<ref name="D">Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti</ref>.
- Louise de La Vallière, demoiselle puis duchesse de La Vallière et de Vaujours maîtresse de Louis XIV
- Jehanne d'Alcy, actrice née à Vaujours en 1865, morte en 1956.
- Louis Dumas, pédagogue français, s'est éteint au château le Modèle:Date-
- Henri Coutet, acteur né à Vaujours en 1909, mort en 1999.
- Alexandre Devoise, animateur de télévision (ancien élève à l'école Fénelon)
Héraldique, logotype et devise
Sur ce blason, un écu timbré de la couronne murale peut être distingué. Il possède trois tours crénelées d'or. Il est soutenu par un foudre d'or enflammée de gueules. De celles-ci jaillissent trois fleurs de soucis, tigées et feuillées.
La terre de Vaujours appartenait à l'abbaye Saint-Victor de Paris dont les armes (l'escarboucle) sont redessinées en chef de l'écu ; plus tard, ces terres devinrent la propriété de la famille Scarron, dont l'arme, la bande bretessée et contrebretessée, figure sur la partie inférieure du blason. Modèle:Référence nécessaire qui portait dans ses armes trois fleurs de soucis, reprises pour les ornements extérieurs. Enfin la Poudrerie de Sevran est évoquée par le foudre, symbole que portait les officiers des Poudres.