Les Vernetois parlent du Vernet-la-Varenne ou, plus simplement, du Vernet, employant un article qui est absent de la dénomination officielle, mais présent sur certains panneaux de signalisation, mais également sur le site Internet de la mairie.
Anteroche, Basset, la Bâtisse, la Besseyrette, la Bessière, Borie, le Bourg, la Bourgne, Cacherat (à cheval sur la commune de Saint-Genès-la-Tourette), Cadet, les Chambards, Chambelève, Chapon, Charbonne, Charel, la Chartoire, les Chassaings, le Chéry, Chéry (Château), la Chotte, la Collange, le Coudenier, l'Enclos, Esbelin, Escout, l'Espinasse, l'Estrade, la Faye, les Fialins, les Fougères, Fridevialle, la Geneste, la Guillaumie, Losmond(ou Lozemond), la Marteille, le Mas, Méjanet, le Moulin du Prat, le Mouy, Paulet, Pégotard<ref>Lacoste, Pegotard, village du Livradois, le Gonfanon n°17, Argha</ref>, Pégut, le Peigneur, Pierre Grosse, la Prangère, Pranlat, le Prat, la Raperie, Régis (à cheval sur la commune de Saint-Genès-la-Tourette), la Reynerie (château), la Richardie, les Rocheries, le Rodel, Rousson, Sagnebourgne, Sautemouche, la Souche, la Suchère, Toiras, Torsiac, le Vernadet, les Vialettes, la Vigerie, la Vigerie Haute, la Voissière.
Cadet : ce hameau comprend une seule maison. Elle fut construite en 1840 par Damien Roch Joseph Lapire le second, dit le Cadet. Fils second d'un maître de poste, il s'enrôla au début de la Révolution dans l'armée et devint lieutenant-colonel pendant les guerres napoléoniennes. Prisonnier pendant la bataille de la Moskowa. Il resta huit ans au service d'un riche marchand comme précepteur. Revenu sur ces terres du Vernet, il épousa une de ses cousines et finit sa vie comme simple bourgeois du Vernet. Son bonnet phrygien et sa hache (sur laquelle est gravé la liberté ou la mort) sont conservés au musée Carnavalet.
Chambelève, ou Chamblève, se situe le long d'un ruisseau. Ce hameau, aujourd'hui disparu, comprenait plusieurs moulins à eau. La famille Baubet a exercé le métier de meunier à Chamblève du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Fridevialle : important hameau du Vernet qui autrefois réunissait à lui seul près de 20 % de la population. Une famille de paysans aisée dominait les terres : la famille Martin. Un moulin, aujourd'hui disparu, en contrebas du hameau, portait leur nom.
la Guillaumie : autrefois la Guilhaumie, était un fief noble appartenant à la famille Morel de la Colombe.
la Richardie : fief noble et origine de la famille de la Richardie qui prit le nom de Besse de la Richardie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Titrée marquis.
Sautemouche : peut-être le plus ancien hameau du Vernet puisqu'il apparaît dans le cartulaire de Sauxillanges aux alentours des années 950 : salta musca. Ce hameau était cerné d'un côté par les étangs du château de la Reynerie et, de l'autre, par le grand étang du château de Montfort (aujourd'hui asséchés).
Il y eut sur la commune un filon d’améthyste, dont l'exploitation a été interrompue en 1974. Depuis 2009, l'exploitation du filon a repris de manière artisanale et en grande partie manuelle. La maison de l'Améthyste, située dans le château de Montfort, fait découvrir tout sur ce minéral.
Jusqu'à la Révolution française, la paroisse s'appelait Notre Dame du Vernet et plus communément le Vernet. il faut attendre une réforme fiscale de 1793 pour que le fief (tènement) de la Varenne, anciennement rattaché à la commune de Chaméane, soit fondu avec la commune du Vernet qui l'ajouta à son nom (villages : la Voissiére, le Mas, le Chéry, les Fougères, Paulet, la Reynerie).
L'économie locale s'est tournée davantage vers le tourisme de loisir : plan d'eau et village de vacances mais également le géotourism avec la maison de l'améthyste et les sentiers de découverte associés.
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (23,3 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
48,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,1 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 30,3 %) ;
51,8 % de femmes (0 à 14 ans = 16,8 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 16 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 31,1 %).
En réalité, le château de Montfort fut construit au Modèle:S mini- pour servir de garnison. Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on parle aussi bien de Montfort que du Fort. Il existe un doute sur l'origine des commanditaires de la construction. Des recherches en cours tendent vers une origine templière. Le château de Montfort était le siège d'une seigneurie dont les terres portaient le nom de réserve et étaient confiées par bail à un fermier. La seigneurie passa entre différentes familles : du Vernet, du Fraisse, de Beauverger-Montgon, de Chauvigny de Blot, du Croc, de la Rochelambert, puis les familles Lapire et Faugières, qui voulaient en faire le siège d'une station thermale à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant d'être donné aux sœurs de Saint-Vincent-de-Paul d’Issoire. La commune en fit l'acquisition dans la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le transforma en centre culturel (mandat de Robert Pastural).
Depuis 2011, la maison de l'améthyste <ref>Site de la maison de l'Améthyste.</ref> s'est installée au rez-de-Chaussée du Château. Des expositions permanentes et thématiques ont lieu toute l'année. On peut y découvrir l'histoire de l'exploitation de l'améthyste en Auvergne, le mode de formation du quartz Améthyste mais également l'art lapidaire. Des ateliers pratiques sont proposés aux visiteurs.
Il appartient aujourd'hui à des particuliers. Il a été le siège d'une seigneurie dont les première traces remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Passé entre les mains des nobles familles de Lard, de Cisternes, Besse de la Richardie, le château et les terres furent longtemps les possessions de la famille de Matharel dont les armes se retrouvent sur le linteau de l'église du Vernet. Ouvrage du marquis de Matharel - 2006. Vendu en 1817, il eut comme propriétaires les familles Combarel, Faugière puis, à partir de 1937, l'association issoirienne des colonies de vacances.
Église du Vernet
Consacrée au début à Notre Dame des Nautes, un second vocable fit son apparition à partir de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Saint-Roch, jusqu'à quasiment éclipser aujourd'hui, le premier. Le bâtiment actuel date de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Il a été construit en raison de l'exiguïté du bâtiment roman d'origine. Le rapport des architectes chargés de la rénovation montre que l'église romane du Vernet se composait d'une nef principale à laquelle était accolée côté nord une tour clocher flanquée de deux tourelles de garde. Il est également mentionné un rapport plus ancien faisant état de la décoration intérieur de l'église et qui montre qu'elle était entièrement peinte. il ne reste d'ailleurs plus qu'un petit cartouche du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à côté de la chaire et représentant Jésus devant les docteurs.
Il y avait autrefois plusieurs chapelles intérieures avec des autels placés le long des murs : Saint Roch, Sainte Marie, le sacré-cœur, Saint Abdon (chapelle réservée aux familles Cellin, Lapire et consorts).
Musée des automates
Des santons animés représentent les métiers d'autrefois dans un décor en grande partie créé manuellement. Une découverte en Modèle:Nobr commentée par la créatrice passionnée depuis le début des années 1990.
Alexandre Vialatte et Bernard Mandeville dont les toiles apparaissent dans une exposition organisée de juillet à septembre 2001 au château de Montfort (Vernet-la-Varenne).
Henri Pourrat écrivain, il se maria à l'église du Vernet-la-Varenne, auteur de nombreux romans, dont Gaspard des montagnes, et dont le collège de Saint-Germain-l'Herm porte le nom (collège Gaspard-des-Montagnes).
Frédéric Lefèvre, né en 1889 à Izé et mort à Paris en 1949, romancier, essayiste et critique littéraire français, qui vécut au Vernet pendant les années de guerre (1942-1944) et qui écrivit un livre intitulé Rêveries des Claustres dédié à la famille Genestier, de Chaméane, qui l'avait caché à plusieurs reprises.
Robert Bresson, cinéaste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont le père, ses grands-parents et arrière-grands-parents sont originaires du Vernet. (son grand-père fut maire et son arrière-grand-père notaire)
Fichier:Combarel de Leyval.jpgMathieu-Louis-Désiré Combarel de Leyval.Anne du Bourg né à Riom en 1521, mort à Paris le Modèle:Nobr, est un magistrat français. Sa famille et notamment son père, occupaient la charge de procureur d'office, Juge châtelain de Chateauneuf du Drac. Plusieurs branches de cette famille se fondirent dans des familles vernetoises
Mathieu, Louis, Désiré de Combarel de Leyval, né en 1808 au château de la Reynerie, député du Puy-de-Dôme de 1839 à 1848, représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, était propriétaire dans son département, à Saint-Fargeau. Il débuta tout jeune dans la politique, comme membre du conseil général du Puy-de-Dôme. Le Modèle:Nobr, il fut élu député du Modèle:4e collège (Riom), et alla prendre place au centre gauche, dans les rangs du tiers-parti. Il vota, d'ailleurs, presque toujours favorablement au pouvoir, et fut successivement réélu : le Modèle:Nobr, par Modèle:Nobr (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr) contre 42 au général Simmer ; et le Modèle:Date-, par Modèle:Nobr (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr), contre 94 à M. Boucher. Après les événements de Modèle:Nobr, le parti conservateur adopta sa candidature à l'Assemblée constituante : il fut élu, le Modèle:Nobr, représentant du Puy-de-Dôme, le Modèle:9e sur 15, avec Modèle:Unité (Modèle:Unité, Modèle:Unité) et siégea à droite. Il vota : Modèle:Nobr, pour le rétablissement du cautionnement : Modèle:Nobr, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière ; Modèle:Nobr, contre l'amendement Grévy sur la présidence ; Modèle:Nobr, contre le droit au travail ; Modèle:Nobr, pour l'ensemble de la Constitution ; Modèle:Nobr, pour l'ordre du jour de félicitations à Cavaignac ; Modèle:Nobr, contre la réduction de l'impôt sur le sel ; Modèle:Nobr, pour la proposition Rateau ; Modèle:Nobr, pour l'interdiction des clubs ; Modèle:Nobr, contre l'amnistie des transportés. M. Combarel de Leyval parut plusieurs fois à la tribune, notamment dans la séance du Modèle:Nobr, pour se joindre aux représentants conservateurs qui pressaient l'Assemblée constituante de terminer ses travaux. Après avoir prêté son appui au gouvernement du général Cavaignac, il soutint la politique de L.-Napoléon Bonaparte, et se prononça en faveur de l'expédition de Rome. Réélu encore par le Puy-de-Dôme, le Modèle:1er sur 13, représentant à l'Assemblée législative, avec Modèle:Unité, Modèle:Unité), il fut un des partisans les plus résolus et les plus actifs de la politique de réaction qui prévalait alors dans les conseils du gouvernement, et prit souvent la parole pour défendre cette politique. Il vota la loi du Modèle:Nobr, restrictive du suffrage universel, la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, et se prononça pour la révision de la Constitution. Il ne fut pas toutefois, le candidat officiel du gouvernement présidentiel aux élections du Corps législatif qui eurent lieu le Modèle:Nobr ; il fut même vivement combattu par l'administration, et ne put faire imprimer ni circulaire, ni bulletin de vote ; deux de ses amis, ayant distribué dans des auberges quelques bulletins écrits à la main, furent arrêtés et mis en prison. Dans ces conditions, il échoua dans la Modèle:4e circonscription du Puy-de-Dôme, avec Modèle:Unité seulement contre 20, 782 accordées à M. Dumiral, élu. Il rentra alors dans la vie privée. Chevalier de la Légion d'honneur du Modèle:Nobr.