Versols-et-Lapeyre
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Versols-et-Lapeyre est une commune française du sud Aveyron, en région Occitanie.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Caprais, classée en 1928, le château de Montalègre, inscrit en 1978, et le château de Versols, inscrit en 1988.
Géographie
Généralités
Dans la moitié sud du département de l'Aveyron, à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses, la commune de Versols-et-Lapeyre s'étend sur Modèle:Unité. Elle est traversée d'est en ouest sur environ sept kilomètres par la Sorgues qui conflue avec son affluent le Verzolet au bourg de Versols.
L'altitude minimale, Modèle:Unité, se trouve localisée à l'extrême ouest, là où la Sorgues quitte la commune et entre sur celle de Saint-Affrique. L'altitude maximale est à plus de Modèle:Unité mais elle varie selon diverses sources :
- Modèle:Unité selon les données de l'ancien site de l'IGN compilées par Ldh/EHESS/Cassini<ref name=Cassini/> ;
- Modèle:Unité<ref>Modèle:Géoportail.</ref>, au sud du lieu-dit les Canals ;
- voire Modèle:Unité<ref>Modèle:Unité au nord-est du point marqué « 788 » Modèle:Géoportail.</ref>, au sud-ouest du lieu-dit les Canals, en limite de la commune de Gissac.
À Modèle:Unité d'altitude, au confluent de la Sorgues et du Verzolet, et traversé par la route départementale (RD) 7, le bourg de Versols où est implantée la mairie est situé, en distances orthodromiques, huit kilomètres au sud-est de Saint-Affrique.
La commune est également desservie par la RD 92.
Communes limitrophes
Versols-et-Lapeyre est limitrophe de quatre autres communes.
À l'ouest, son territoire est distant de Modèle:Unité de celui de Vabres-l'Abbaye et de Modèle:Unité de celui de Montlaur. Au nord-est, le territoire de Saint-Jean-d'Alcapies est éloigné de moins de Modèle:Unité.
Hydrographie
La commune est drainée par la Sorgues, le Verzolet, le ravin de Fon Rouge, le ravin de la Bourgatte, le ravin de Sayssou, le ravin du Mas de Jean Peyre, le ruisseau de la Calm, le ruisseau de la Lauze, le ruisseau de Raouffenc, le ruisseau de Rauffenc, le ruisseau des Valats et par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.
La Sorgues, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Cornus et se jette dans le Dourdou de Camarès à Vabres-l'Abbaye, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Verzolet, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Roquefort-sur-Soulzon et se jette dans la Sorgues à Versols-et-Lapeyre, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Il est caractérisé par une moyenne annuelle de température élevée (supérieure à Modèle:Tmp) et un nombre élevé (> 23) de jours chauds tandis que les jours qui présentent un gel inférieur à Modèle:Tmp sont rares<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de Modèle:Unité, s'étend sur Modèle:Unité. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine<ref name="PNRCausses1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="PNRCausses2">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Versols-et-Lapeyre comprend deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- « La Sorgue à Lapeyre » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- les « Pelouses du Ségala » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref>
Urbanisme
Typologie
Versols-et-Lapeyre est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,5 %), forêts (27,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,9 %), terres arables (8,2 %), prairies (7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi Modèle:Date- par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons, dont la commune est membre<ref name="PNR-prés">Modèle:Lien web</ref>.
La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre les bourgs de Lapeyre et de Versols proprement dits, le territoire communal se compose de quelques autres villages ou hameaux<ref>Modèle:Géoportail</ref> : Modèle:Liste horizontale
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Versols-et-Lapeyre est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de la Sorgues. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et Modèle:Date- (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au Modèle:Date- (bassins de la Sorgues et du Dourdou)<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du bassin de la « Sorgues et du Dourdou de Camarès aval »<ref>Modèle:Lien web</ref>, approuvé le 23 mai 2017<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Versols-et-Lapeyre est classée à risque faible<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Un décret du Modèle:Date- a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique<ref name="R1333-29">Modèle:Lien web</ref> et a été complété par un arrêté du Modèle:Date- portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 1, à savoir zone à potentiel radon faible<ref name="Arr2018">Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
La seigneurie de Versols, avec son château éponyme, citée en 1132, appartenait à la famille de Roquefeuil-Versols, jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, époque où elle est transmise par la dernière héritière à la famille d'Yzarn de Valady.
La seigneurie de Lapeyre relevait du comte de Rodez.
Dans les toutes premières années de la Révolution française, la commune de Lapeyre a fusionné avec celle de Versols, formant la commune de Versols-et-Lapeyre<ref name=Cassini/>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Versols-et-Lapeyre est membre de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Vabres-l'Abbaye. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Affrique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
-
Versols-et-Lapeyre dans l'intercommunalité en 2020.
-
Versols-et-Lapeyre dans le canton de Saint-Affrique en 2020.
-
Versols-et-Lapeyre dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal de Versols-et-Lapeyre, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice<ref>Modèle:Lien web.</ref> est élue dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 60,1 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Marc Desoteux est élu nouveau maire de la commune le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.
Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (70,5 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 67 en 2013 et 83 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 179, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 179 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
28 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Versols-et-Lapeyre au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 28 entreprises implantées à Versols-et-Lapeyre), contre 17,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 16 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 15 en 2000 puis à 15 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 15 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 6 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 117 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
La commune est constituée de deux bourgs, Lapeyre et Versols, mentionnés dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
À Lapeyre, on trouve l’église primitive Saint-Caprais, avec notamment un tympan roman, dont les vestiges se trouvent dans l’enceinte du cimetière. On peut y voir la tombe de Elisabeth Médora Leigh-Byron. Dans l’église Notre-Dame-de-l'Assomption actuelle, construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, se trouve une statue de Carl Johann Steinhauser en marbre de Carrare de 1880 représentant la Vierge à l'Enfant<ref>Modèle:Base POP Palissy, consultée le 20 septembre 2019.</ref>. Enfin, le « Pont Vieux » du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle permet de franchir la Sorgues.
À Versols, on peut remarquer le bourg fortifié et le château, l’église Saint-Thomas, et à l’extérieur du village, le vieux prieuré de Notre-Dame du Cayla et le château de Montalègre.
Patrimoine civil
- Le château de Versols des {{#switch: XVI
| e | er | = {{#switch: XVI
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1988 pour ses façades et toitures ainsi que le tinel gothique avec sa cheminée et ses vestiges de peintures murales<ref>Modèle:Base POP Mérimée, consultée le 20 septembre 2019.</ref>. Il a longtemps été possédé par la famille de Roquefeuil-Versols.
- Édifié au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en rive sud de la Sorgues, à Modèle:Unité à l'ouest du bourg de Versols, le château de Montalègre est lui aussi inscrit pour ses façades et toitures, depuis 1978<ref>Modèle:Base POP Mérimée, consultée le 20 septembre 2019.</ref>.
- Le pont Vieux de Lapeyre sur la Sorgues.
-
Le château de Versols.
-
Le château de Montalègre.
-
Idem.
-
Le pont Vieux de Lapeyre.
-
Idem.
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Le monument aux morts au bourg de Versols.
Patrimoine religieux
- Prieuré Saint-Caprais de Lapeyre dont il subsiste le cimetière dans lequel se trouve le tombeau de Elisabeth Médora Leigh-Byron<ref>Modèle:Base POP Palissy, consultée le 20 septembre 2019.</ref>, fille du grand poète anglais Lord Byron, ainsi que l'ancienne église Saint-Caprais du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dont les vestiges du portail et du clocher sont classés depuis 1928 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée, consultée le 20 septembre 2019.</ref>. Le tympan roman du portail présente un décor sculpté naïf.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Lapeyre.
- Dans le bourg de Lapeyre, le tympan d'un portail roman a été remployé comme décor de la maison Reynes<ref>Modèle:Base POP Palissy, consultée le 21 septembre 2019.</ref>.
- Église Saint-Thomas de Versols.
-
Les ruines du clocher de l'église Saint-Caprais de Lapeyre.
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Le tympan de son portail.
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L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Lapeyre.
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Son portail.
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La croix sommitale de son clocher.
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Le tympan de la maison Reynes.
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Croix de la crucifixion de Jésus au bourg de Versols.
Patrimoine naturel
- Grotte de la Dragonnière.
- Dolmens.
Sentiers de randonnée
Plusieurs sentiers de randonnée démarrent de Versols ou de Lapeyre. Ils permettent de découvrir, au sud-ouest, le plateau de la Loubière et au-delà le château de Montaigut et le Rougier de Camarès. Au nord, les plateaux des Avant-Causses, les hameaux d’Hermilix et du Causse de Nissac, avec vue sur le rebord du Larzac. En 2009, les écoliers de la vallée ont également créé leurs propres sentiers (un par village formant l'école : Lapeyre, Versols, Saint-Félix-de-Sorgues et Latour). Ils sont regroupés sous l'appellation « 4 chemins, 1 école ».
Personnalités liées à la commune
- Médora Leigh-Byron (1814-1849), fille du poète Lord Byron, chassée de sa famille parce qu'elle était enceinte, vécut dans la misère avant d'épouser Jean Taillefer et de vivre avec lui à Lapeyre.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes