Vibraye

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

{{#invoke:Bandeau|ébauche}}

Modèle:Infobox Commune de France

Vibraye Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

La commune fait partie de la province historique du Maine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et se situe dans le Haut-Maine.

Géographie

La commune est traversée par la Braye, principal affluent du Loir et se trouve dans la région naturelle du Perche.

Modèle:Maplink

Lieux-dits et hameaux

  • Le Gué-de-Launay.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Vibraye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Vibraye, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Ferté-Bernard, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,1 %), terres arables (24,6 %), prairies (23,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones urbanisées (4,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

L'origine du nom Vibraye viendrait du latin vicus, qui veut dire « bourg » et du nom de la rivière qui y coule, la BrayeModèle:Référence nécessaire.

Le gentilé est Vibraysien.

Histoire

Le village serait apparu au Modèle:Sap- sous la forme d’un ermitage créé par saint Avit, la présence du cours d’eau et de la forêt favorisant le peuplement. Une châtellenie se forma dès l’époque féodale, qui passe entre diverses mains pendant le Moyen Âge : les Rotrou, les Parthenay l'Archevêque, les d’Harcourt et les Ferrières (> Branche française)<ref name="am">Archives municipales.</ref>,<ref group="Note">on trouvera des précisions sur cet enchaînement généalogique aux articles Montfort-le-Rotrou et Bonnétable</ref> ; mais il faut y ajouter le retour temporaire aux d'Harcourt, avec le mariage en 1457 de Marie de Ferrières — dame de Vibraye, de Tilly et de Thury en partie, arrière-petite-fille de Jean III de Ferrières et Marguerite d'Harcourt (nièce de Jean V d'Harcourt), petite-fille de Charles de Ferrières et Jeanne de/du Neu(f)bourg (une branche des Beaumont-le-Roger), fille de Jean IV de Ferrières et Jeanne de Tilly, sœur enfin de Jean V de Ferrières seigneur de Montfort-le-Rotrou et Guillaume de Ferrières seigneur de Thury en partie et Dangu — avec son cousin éloigné Jacques Ier d'Harcourt, baron de Beaufou et de Beuvron († 1487), arrière-petit-fils de Jean V comte d'Harcourt.

Dans la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les d'Harcourt de Beuvron cèdent Vibraye à Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Hurault (v. 1437-1517) — conseiller des rois Louis XI, Louis XII et François Ier, baron d'Huriel et seigneur de Cheverny par acquisition, général des Finances, gouverneur et bailli du comté de Blois, père de l'évêque de Carcassonne et d'Autun Jacques Hurault ; grand-père de Jacques II Hurault (vers 1514-† 1588 sans postérité ; aussi seigneur d'Huriel et de Vibraye ) et des frères cadets de ce dernier : Denis Hurault baron d'Huriel († vers 1559 ; auteur de la branche aînée Hurault de Vibraye, par son fils Anne Hurault et son petit-fils Jacques III ci-dessous), et le chancelier Philippe Hurault de Cheverny (1528-1599 ; comte de Cheverny en 1577 ; époux d'Anne de Thou, d'où la branche cadette Hurault de Cheverny, éteinte dans les mâles en 1648 avec leur fils Henri Hurault).

Vibraye devient un marquisat en avril 1625 pour Jacques Modèle:III Hurault, baron d’Huriel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, marié en 1613 à Anne de Vassé — fille de Lancelot Gro(i)gnet de Vassé († 1628), et de Françoise de Gondi de Retz († 1627), fille aînée du maréchal Albert et tante du cardinal de Retz ; Anne était la sœur de Marguerite de Vassé, la belle-mère de Mme de Sévigné. Un descendant, Anne-Denis-Victor Hurault, Modèle:7e de Vibraye (1767-1843), lié à Charles X, pair de France ultra, racheta le château de Cheverny en 1825, faisant revenir cette demeure illustre dans la famille Hurault qu'elle avait quittée en 1755.

Le château construit au centre même du village de Vibraye fut détruit durant la Révolution française.

Dans ce qui restait de la cour du château, un manoir fut bâti en 1879 avec une ferme. Celui-ci fut donné à la municipalité durant les années 1980 après la mort de son propriétaire, Gabriel Goussault. Un collège fut construit à son emplacement et la rue, anciennement appelée rue du Château, fut renommée rue Gabriel-Goussault, tout comme le collège. Un château fut également construit dans la forêt de Vibraye en 1876 par René Hurault, comte de Vibraye (1842-1907).  Le château s'appelle la Justice en raison de son emplacement sur un lieu où l'on jugeait et châtiait les malfaiteurs<ref name="am"/>.

Jusqu'au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }} siècle l’économie s’y est développée autour de l’exploitation de la forêt et des minerais de fer, comme en témoignent les forges de Cormorin à Champrond ou le gouffre de Maintenon<ref name="am"/>.

L'activité ferroviaire s'y développa aussi durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vibraye étant sur la ligne Thorigné-sur-Dué - Courtalain. Cette ligne s'estompa vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, faute de rentabilité<ref name="am"/>.

Le Modèle:Date-, Vibraye vécut une véritable tragédie, un incendie ravageur parti d'une usine de bougie mettra en cendre la moitié du village. Après cet évènement, le village sera le premier de Sarthe à disposer d'une équipe de pompier, notamment avec du matériel nouveau comme la pompe à incendie<ref name="am"/>.

Fichier:Tombes soldats prussiens inconnus - 1871.jpg
Tombe française à gauche et tombe prussienne à droite.

Au cours de la guerre franco-prussienne, le Modèle:Date-, s'engage un combat entre des unités du général Henri de Cathelineau et des troupes du général Von Rauch. En effet, depuis le mois de novembre, la ville est traversée par des troupes françaises et prussiennes (composées d'éclaireurs) qui se ravitaillent auprès des habitants.

Les troupes de Cathelineau arrivées le Modèle:Date- s'installent d'abord à Vibraye, puis poussent jusqu'à Montmirail où elles effectueront une embuscade dans la forêt proche le 30. Malheureusement, les Allemands ayant pris Saint-Calais et arrivant de Chartres, le général Cathelineau se replie sur Vibraye où il place ses hommes au niveau du pont (rue de la Rivière), au niveau de la ferme Marché Crevé ainsi qu'au niveau de la route de Saint-Calais (Borde aux Lièvres). Le combat fait état d'une dizaine de tués et d'une trentaine de prisonniers ou blessés chez les Français contre quelques blessés ou tués chez les Prussiens. C'est un des derniers accrochages avant la bataille du Mans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le Modèle:Date-, un avion américain P-47D Thunderbolt de la [[United States Army Air Forces|Modèle:9th USAAF]] s'écrase en bordure de la ville (au lieu-dit "le Garant") après avoir été perdu de vue non loin de Nogent-le-Rotrou. Son pilote, Malcolm Alexander Smith, âgé de Modèle:Nobr, capitaine au 395th Fighter Squadron de l’US Air Force, est tué sur le coup.

Le Modèle:Date-, à Modèle:Heure, un groupe de six résistants du réseau Alcide Albin prend en embuscade un convoi allemand sur la route Connerré-Châteaudun, au carrefour Saint-Hubert, à l'orée de la forêt de Vibraye. Cette attaque fait cinq morts côté allemand dont un général (selon les dires de l'époque). La résistance sarthoise est alors connue dans la région de Vibraye depuis 1941<ref>Les cahiers du Maine libre, Modèle:1er février 1945, page 14</ref>. Quelques semaines plus tard le village devient le siège de la [[9e Panzerdivision|Modèle:9e Panzerdivision]] qui stationne durant trois semaines sur la route dite "chemin de César", à la sortie est de la ville, avant de repartir pour le nord de la Sarthe début août 1944 dans le but de couper l'avancée franco-américaine vers Mamers/Alençon.

Fichier:La-liberation-de-vibraye-vue-par-felix-girault.jpg
Une des rares images prises lors de la libération de Vibraye, le vendredi 11 août 1944, place du Marché aux Veaux.

Un véhicule de reconnaissance de la 79th Infantery Division (sûrement une M8 Greyhound) s'aventure jusqu'au niveau du cimetière de Vibraye au soir du 9 août, mais, entrant en contact avec les nombreux Allemands encore en ville, il fait demi-tour. La ville n'est finalement libérée que le 11 août, par le 106th US Cavalry Group arrivé par la route de Saint-Calais, les Américains ayant évité la ville par crainte de tomber sur une importante concentration de troupes ennemies. La ville fait partie des derniers bourgs de Sarthe libérés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

Élections municipales et communautaires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Manifestations culturelles et festivités

Le dimanche de Pentecôte à Vibraye est le jour du corso fleuri. Depuis 1947 les Vibraysiens animent une fois par an les rues de leur commune sarthoise au rythme d'une « chevauchée » devenue dans les années 1950 le corso fleuri de Pentecôte. Il est aujourd'hui de renommée européenneModèle:Référence nécessaire.

À la fin du mois de juin les Vibraysiens organisent une course de voitures à pédales. La première course fut lancée en 2011 grâce aux commerçants de la ville. Cette animation attire de plus en plus de monde chaque année.

Divers événements ont lieu dans l'année, comme des marchés (nocturne, de Noël), des commémorations (11-Novembre et 8-Mai, libération de la ville en 1944, l'incendie de 1814), des tournois sportifs.

Avec la pandémie mondiale de coronavirus, tous les évènements de l'année 2020 ont été annulés.

Sports et loisirs

L'Union Sportive Vibraysienne fait évoluer une équipe de football en ligue des Pays de la Loire et deux autres en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Modèle:…

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Les ruines de l'abbaye Saint-Laurent du Gué-de-Launay (1132). Elle est fondée au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Gué-de-l'Aune puis transférée sur la rive droite de la Braye avant 1208. L'abbaye s'implante grâce à la famille de Rotrou et d'autres donateurs. Il ne reste aujourd'hui que les bases des deux tours d'entrée et quelques murs de l'abbaye.
  • L'église Saint-Jean-Baptiste. À l'intérieur se trouvent un christ en croix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et un vitrail de 1937 représentant l'annonciation et la naissance du Christ réalisé par le maître verrier Bordereau.
  • Le presbytère jouxtant l'église Saint-Jean-Baptiste, construit à la même époque.
  • Château "de la Justice" construit en 1876 en forêt de Vibraye.
  • Manoir construit à l'emplacement de l'ancien château en 1879.
  • La chapelle Sainte-Anne datant du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Monument aux morts, place de l'église.
  • Monument en mémoire de Malcolm A. Smith dans le lotissement du même nom et au "Garant".
  • L'Ancien relais "Chapeau Rouge" datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Mairie datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Personnalités liées à la commune

Bruno Lochet est originaire de Vibraye, ses parents y ont vécu jusqu’à maintenantModèle:Référence nécessaire.

La famille Hurault de Vibraye, propriétaire du château de Cheverny depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est originaire de la ville ; dont :

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail