Victorin Jasset

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Modèle:Infobox Biographie2

Victorin Hippolyte Jasset, né le Modèle:Date à Fumay (Ardennes)<ref>Acte de naissance n° 76 (vue 401/465). Archives départementales des Ardennes, état-civil de Fumay, registre des naissances de 1962.</ref> et mort le Modèle:Date de décès dans le 14e arrondissement de Paris<ref>Acte de décès n° 3153 (vue 25/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 14e arrondissement, registre des décès de 1913.</ref>, est un réalisateur français.

Inventeur de la sérialisation de la fiction filmique<ref name="Bleton"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, il est l'un des précurseurs des films à épisodes axés sur le genre policier ou aventure.

Sa filmographie compte plus de 60 films dont la plupart sont aujourd'hui considérés comme perdus.

Biographie

Victorin Jasset débute comme décorateur et costumier de théâtre et fait les pantomimes à l'Hippodrome de Montmartre, futur Gaumont-Palace, dont Vercingétorix, pantomime à grand spectacle, donnée à la soirée inaugurale le dimanche Modèle:Date<ref name=STOCCHETTI>Compte-rendu de l'ouverture de l'Hippodrome : Un M. du B. Spectacles & concerts, Ouverture de l'Hippodrome, Le Figaro, 15 mai 1900, p. 2, Modèle:6e.</ref>. En Modèle:Date-, on le retrouve comme costumier de la revue Les Avariétés de l'année au Ba-Ta-Clan<ref>Propos de coulisses. Spectacles divers. Gil Blas, 23 décembre 1901, p. 4, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref> puis, en Modèle:Date-, comme organisateur du cortège de la fête du Bœuf Gras dans le quartier de la Villette<ref>La fête du Bœuf Gras. Le Petit Parisien, 30 mars 1903, p. 1, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref> et enfin règle, en mai 1905 dans Le Palais Hippique, une pantomime équestre à la Galerie des Machines<ref>Le Palais Hippique. Le Journal, 26 mai 1905, p. 3, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

Ensuite il entre aux Studios Éclair où il tourne des documentaires et en 1908 décide de porter à l'écran les histoires de Nick Carter d'après John Russel Coryell (1848-1924). Le succès est immédiat et il poursuit avec Les Merveilleux Exploits de Nick Carter. En 1909 il réalise Docteur Phantom puis Hérodiade.

C'est la série des Zigomar d'après Léon Sazie qui fait de Jasset, avant même les Fantômas de Louis Feuillade, le maître de la « série policière » sur grand écran<ref name="Bleton">Modèle:Article</ref>. Il adapte aussi des romans historiques (Capitaine Fracasse), tourne des drames sociaux (Rédemption), des films d'aventures (Tom Butler, Balaoo d'après Gaston Leroux), et en 1912 une adaptation des aventures de la bande à Bonnot intitulée Bandits en automobile.

Il prône les plans américains, les coupes et la diversité des points de vue<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Son style fait d'une narration simple pleine de rythme, une mise en scène fluide et un sens aigu du paysage font que certains historiens du cinéma le considèrent comme un précurseur du réalisme poétique.

Filmographie partielle

Comme assistant-réalisateur et décorateur

Comme réalisateur

Fichier:Les exploits de Nick Carter.jpg
Affiche de Nick Carter, le roi des détectives.
Fichier:Balaoo the Demon Baboon 1913.jpg
Affiche américaine de Balaoo (1913), adaptation cinématographique du roman de Gaston Leroux.

Publications

  • Modèle:Article Rééd. in Marcel Lapierre (éd.). Anthologie du cinéma. Paris : La Nouvelle édition, 1946, pp. 82–98.

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

Liens externes

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