Villers-Bocage (Calvados)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Villers-Bocage est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

La commune est dans le Pré-Bocage, désignation récente, sorte de seuil du Massif armoricain aux confins du Bocage virois, du Bessin et de la plaine de Caen. Son bourg est à Modèle:Unité au nord de Aunay-sur-Odon, à Modèle:Unité à l'est de Caumont-l'Éventé, à Modèle:Unité au sud de Tilly-sur-Seulles et à Modèle:Unité au sud-ouest de Caen<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr</ref>.

Villers-Bocage est majoritairement dans le bassin de la Seulles, par son affluent la Seulline qui délimite le territoire à l'ouest. Quatre de ses courts affluents parcourent le territoire communal. Une frange sud-est est dans le bassin de l'Orne, donnant ses eaux à des petits affluents de l'Odon.

Le point culminant (Modèle:Unité) se situe en limite nord-est, à la sortie de la Modèle:Nobr du territoire. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de la Seulline du territoire, au nord-ouest. Hormis la partie urbaine, la commune est bocagère.

Modèle:Communes limitrophes

Le Modèle:Date-, la commune passe de l'arrondissement de Caen à celui de Vire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Georges D », sur la commune de Seulline, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Villers-Bocage est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Villers-Bocage, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34 %), zones urbanisées (24,4 %), terres arables (20,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), forêts (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Villiers en Boscaige en 1365<ref name="adcr">Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'appellatif toponymique Modèle:Page h' est issu du gallo-roman villare, issu lui-même du latin villa rustica, « domaine rural ». Il est ici adjoint du nom du pays, Bocage, à rapprocher de son homonyme picard où le terme désigne plus directement la végétation<ref name="adcr"/>.

Le gentilé est Villersois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Le Modèle:Date-, lors de sa chevauchée, le roi d'Angleterre Modèle:Souverain2 prend la ville. En 1366, Jeanne Bacon, veuve de Guillaume Bertrand second fils de Modèle:Souverain3, fonde le prieuré hospitalier de Sainte-Élisabeth. En 1417, toujours pendant la guerre de Cent Ans, Modèle:Souverain2 s'empare à nouveau de la ville.

Le Modèle:Date-, la commune est reliée à la gare de Caen par une ligne de chemin de fer qui va à l'origine jusqu'à Aunay-sur-Odon et qui est ensuite prolongée en 1891 jusqu'à la gare de Vire<ref>Histoire chronologique des chemins de fer européens et russes</ref>. Le transport des voyageurs sur la ligne Caen - Vire est interrompu le Modèle:Date-<ref>Wilez.com</ref>. Le transport de marchandises est par la suite limité à Jurques, puis définitivement suspendu. La ligne est alors déclassée et déferrée.

Le Modèle:Date-, Michael Wittmann brise l'offensive Perch de la [[7e division blindée (Royaume-Uni)|Modèle:7e blindée britannique]] qui venait de libérer la ville. Relativement épargnée jusqu'alors, la ville est entièrement détruite par les bombardements alliés qui suivent le retrait britannique. Les Allemands ne se retireront définitivement de la ville que le Modèle:Date-.

Modèle:Article détaillé

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Administration municipale

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de vingt-trois membres dont le maire et quatre adjoints<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction La population a doublé dans les quarante dernières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie et tourisme

La commune de Villers-Bocage est labellisée village étape depuis 2003. Elle est le siège de l'office de tourisme du Pré-Bocage.

Lieux et monuments

Patrimoine disparu

Fichier:Statue Richard Lenoir Villers bocage.jpg
La statue de François Richard-Lenoir.

Activité et manifestations

Labels

La commune est une ville fleurie (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Villers-Bocage fait partie du label Village étape depuis 2003.

Sports

L'Union sportive Villers-Bocage fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en division de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Manifestations

La commune accueille une soirée du festival des Veillées d'été en août, grandes soirées pique-nique et spectacle organisées par l'association Tourisme en Bocage virois.

Personnalités liées à la commune

  • Jeanne Bacon est née du second mariage entre Roger V Bacon et Éléonore de Villiers (ou de Villers-Bocage). Elle eut un demi-frère Robert, mort en bas âge, né du premier mariage de Roger avec Aelis d'Asnières. Son autre frère Guillaume, né du second mariage de Roger, est lui aussi mort en bas âge (la plaque funéraire des deux fils de Roger Bacon est d'ailleurs visible sur l'un des murs extérieurs de l'église du Breuil-en-Bessin). Elle est l'unique héritière du fief de la famille de Molay Bacon. Deux grandes familles se disputent alors la main de Jeanne, les Bertran(d) de Briquebec et les d'Harcourt. Jeanne épouse en premières noces en 1340, Guillaume Bertran(d), vicomte de Rocheville, second fils de Modèle:Robert VIII Bertrand de Bricquebec et de Laurence du Merle (sœur du maréchal Foulques du Merle). Son époux meurt au cours de la bataille de Mauron en Bretagne le Modèle:Date-. En secondes noces, elle épouse Modèle:Jean Ier de Luxembourg-Ligny (Modèle:Mort en1364), fils de Modèle:Souverain- de Luxembourg-Ligny, seigneur de Ligny-en-Barrois, de Roussy et de la Roche.
Jeanne fonde de son propre chef le Modèle:Date-, le prieuré hospitalier de Sainte-Élisabeth à Villers-Bocage. Dans cet endroit seront reçus et soignés les pauvres, les passants, les femmes enceintes et les orphelins jusqu’à l’âge de sept ans. Pour commémorer cet acte de bienfaisance, une rue de la ville de Villers-Bocage porte encore son nom aujourd'hui. Jeanne décède en 1376 et est inhumée dans l'abbaye de Saint-Évroult dans l'actuel département de l'Orne. N'ayant point d'enfant, la lignée directe des Molay Bacon s'éteint et l'héritage de la maison de Molay est dispersé entre les descendants indirects de la famille.

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Henri Marie, Villers-Bocage : champ de bataille : le combat des tigres: Wittmann contre les rats du désert, Heimdal, 1993
  • Henri Marie, Villers-Bocage Normandy 1944, éditions Heimdal, 2011
  • Frédéric Deprun, Yann Jouault : Villers-Bocage, autopsie d'une bataille, éditions Heimdal, 2015

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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