Viterne

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Modèle:Infobox Commune de France

Viterne est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

Village situé au pied d'un coteau, près de la route de Nancy à Colombey, à 16 km de Vézelize.

Fichier:Viterne.png
Fig. 1 - Viterne - (ban communal).

D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 2333 hectares comportait en 2011, plus de 57 % de terres arables et de prairies, près de 46  % de forêt, 25 % de surfaces agricoles diverses, 1,5 % de mines et carrières et 1,2  % de zones industrielles et urbanisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire est arrosé par les cours d'eau suivants : Ruisseau de l'Arot (0,245 km - autres graphies rencontrées : de Larot (cartes IGN), de Larrot ou de l'Arrot) , Ruisseau de Viterne (2,937 km) , Ruisseau de Rouau (0,863 km)<ref>Modèle:Lien web.</ref>

communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Viterne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,4 %), terres arables (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), prairies (4 %), cultures permanentes (2,8 %), zones urbanisées (2,4 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

H. Lepage donnait comme origine du nom de village Villa Stefani, déjà avancé par le révérend père B. Picart<ref name=":1" /> mais reconnait lui même que cela est sujet à débat :

« Je ne connais aucun document ancien relatif à cette commune, car c'est par erreur que je lui ai attribué, dans la Statistique<ref>Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative</ref>, avec la dénomination de Villa Stephani, qui s'applique à Villey-Saint-Etienne, une charte émanée de l'évêque Henri de Lorraine, et datée de 1127… »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La toponymie reste donc hypothétique : Via terna,  Vita aeterna,  Vitis, ont été cités<ref>Site de la commune : https://www.viterne.fr/</ref>.

Histoire

Jules Beaupré signale dans son répertoire archéologique, des trouvailles indices d'une occupation ancienne du territoire et cite une archive indiquant la présence au musée lorrain de Nancy de deux doloires provenant de la commune, mais détruits lors de son incendie en 1871 :

«Le long d'un chemin, dit de Viterne à Pont-Saint-Vincent, tuiles et briques romaines, et au lieu-dit Prugneux<ref>54586B143N du fichier FANTOIR pour cette commune</ref>, trouvaille de vases et autres ustensiles...»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Viterne fut cédé à l'évêché de Toul grâce à un don de l'empereur Othon 1er du Saint Empire germanique. Ensuite Viterne appartint au fief de l'abbaye de Saint-Epvre de Toul, ainsi que le précise B. Picart dans son pouillé vers 1711 :

«V I T E R N E Patron , l'Abbé de S. Evre. décimat. le Curé pour le tiers des grosses et menues dîmes , & l' Abbé pour les deux autres tiers. Les Religieux de S. Evre ont les deux tiers de la dîme de chanvre. ... Seigneur , l'Abbé de S. Evre. Baill.de Nancy...»<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>

Dans leurs notices, les historiens plus récents (E. Grosse, H. Lepage) rappellent que la notoriété du village est grandement due à ses carrières dans lesquelles ont été pris les matériaux qui ont servi à la construction de la cathédrale de Toul et de l'église de Saint-Nicolas-de-Port<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Durant la guerre 1914-18, Viterne fut préservée des bombardements de l'ennemi car le village et ses alentours servaient de bases de repli pour toutes les garnisons de l'Est de la France. C'est pendant la Seconde Guerre mondiale que Viterne connut ses heures les plus sombres avec notamment des victimes civiles quand les armées allemandes effectuèrent un bombardement du village.

Carrières de pierre calcaire ayant servi à l'édification de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

D'après les historiens, (Grosse, Lepage<ref name=":0" />) l’activité était assez florissante au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle :

«  Surf. territ. : 2 317 hect. dont 845 en terres lab., 71 en prés, 112 en vignes,1176 en bois, 54 en vergers, chènevières, etc. L'hectare semé en blé et seigle peut rapporter 15 hectol., en orge 14, en avoine 25 ; planté en vignes 70. Chevaux, vaches et moutons. Moulin à grains, four à chaux, carrières considérables dont l'exploitation occupe une partie des habitants.»

et également viticole.

Le répertoire des carrières exploitées en France, publié en 1899, rappelle que les carrières de Viterne ont fourni des matériaux pour les édifices suivants : Pont de Pont-Saint-Vincent ; pont sur la Moselle, à Flavigny ; basilique de Saint-Nicolas-du-Port ; églises de Viterne, de Flavigny et de Gerbécourt ; escaliers de l'église Saint-Mansuy, à Nancy.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (description géologique : Modèle:Lien web)

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Fontaines et lavoirs
  • Croix et calvaires
  • Église paroissiale de Tous-les-Saints construite en 1774, date portée autrefois sur une pierre de la tour, en remplacement d'une église élevée sans doute au même endroit mais orientée différemment.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix au lieu-dit Bois de Fréty, qui s'appela chapelle de Frétis ou, du nom de son constructeur, chapelle Masson. Ce propriétaire terrien décida en 1892 de construire un premier édifice au-dessus de Viterne ; quatre murs s'élevèrent et on pouvait lire au-dessus de l'entrée l'inscription : "Aux martyrs de Queretaro", M. Masson ayant été particulièrement frappé par la guerre du Mexique. Sa situation financière se dégradant, la construction resta à l'abandon jusqu'en 1948 où l'abbé Thomas, curé de Viterne, reprit le projet en dédiant la chapelle à Notre-Dame-de-la-Paix ; la population y travailla bénévolement et des dons divers affluèrent ; la bénédiction eut lieu le Modèle:Date-.
  • Monument aux morts, guerre de 1914-1918
Fichier:Monument aux morts de Viterne.jpg


Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Histoire méconnue du canton de Vézelise, tome I, Bernard Perrin, imprimerie Christmann.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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