Vorges-les-Pins
Modèle:Infobox Commune de France
Vorges-les-Pins est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.
Ses habitants se nomment les Vorgiens et Vorgiennes.
Géographie
Vorges-les-Pins est un petit village du département du Doubs situé entre les vallées du Doubs et celle de la Loue à 330 mètres d'altitude.
Hydrographie
La Loue, le ruisseau de Busy, qui prend sa source dans le territoire de Vorges, et le ruisseau du Moulin Caillet sont les principaux cours d'eau parcourant ou longeant la commune.
Toponymie
Vorges en 1049 ; de Vergis en 1124 ; Vorges en 1235 et au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; de Vorgiis en 1362, Vorges-les-Pins depuis 1923<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Communes limitrophes
Géologie
Le territoire communal repose sur un lambeau du bassin keupérien Haute-Saônois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Vorges-les-Pins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,7 %), zones agricoles hétérogènes (34,4 %), zones urbanisées (8,6 %), prairies (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Vorges appartient successivement aux seigneuries d'Abbans, de Chalon puis de Thoraise au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1273, une querelle entre Hugues de Montferrand seigneur de Thoraise et son neveu Pierre de Montferrand allié à Guillaume d'Abbans aboutit à l'incendie du village et à la destruction du château de Thoraise. C'est Adelaïde de Bourgogne qui apaise le conflit en interdisant tout nouveau recours à la violence<ref group="Note">Adélaïde stipula que les agresseurs "...n'auraient pas à indemniser le Seigneur de Thoraise des pertes infligées mais que ce dernier pourrait « refermer » à loisir son château et son bourg de Thoraise".</ref>. Le village devient la propriété de Jean de Chalon<ref group="Note">Pour 1500 florins.</ref> en 1384 puis de ses descendants jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il subit des destructions lors de diverses invasions dont celles des troupes de Bernard de Saxe-Weimar durant la guerre de Dix ans.
Sous l'ancien régime, les habitants vivent de l'élevage, de la culture (blé, avoine, orge) et de la vigne. La communauté de Vorges produisait Modèle:Nobr<ref group="Note">Soit 970 hl avec un muid de Modèle:Unité.</ref> de vin pour Modèle:Nobr<ref group="Note">Soit Modèle:Unité pour l'arpent commun de Modèle:Unité.</ref> de vigne en 1773Modèle:Référence nécessaire.
En 1885, le phylloxéra s'attaque aux vignes locales ; en 1909, il ne reste que seize hectares, la vigne dépérissant progressivement. En 1900, on cultive le chanvre et l'absinthe, qui est en plein essor, mais, en 1915, une loi réglementant sa production contraint les cultivateurs à une reconversion dans les céréales (blé, maïs, avoine)Modèle:Référence nécessaire.
Une mine de fer ainsi qu'une carrière de gypse ont été exploitées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit Moulin Caillet<ref group=Note>Lors des recensements des années 1930, le lieu était nommé le hameau du Moulin Caillet.</ref>, du nom de son propriétaire Jean François Caillet, notaire royal en 1723 et usinier du moulin. À proximité de ces deux sites, au confluent de deux ruisseaux<ref group="Note">L'un a sa source dans la combe des Lanternières, l'autre vient des Curtils. Long de 4,5 km il va rejoindre la rive gauche du Doubs.</ref>, il utilisait un moulin dont les principales activités étaient la fabrication d'huile de noix et le sciage du bois<ref>Christian Rieb, Lacs, rivières et ruisseaux du Doubs, Cabédita, 2021, Modèle:P..</ref>.
Chapelle puis Église
Le 21 octobre 1683, Clère de Tournon sollicita le vicaire général de l'archevêché de Besançon pour faire construire une chapelle qui fut achevée en 1686<ref group="Note">Orientée dans le sens est-ouest</ref>. Elle fut dédiée à Notre Dame du Mont du Carmel et rattachée à la paroisse de Busy. En 1843, l'église, de style néo-classique, sera construite sur l'emplacement de la chapelle<ref group="Note">Orientée sud-nord.</ref>, financée par les dons des habitants<ref>Modèle:Article.</ref>.
Cette église est coiffée d'un clocher aux arêtes vives (lanterne) dominée par un coq. Elle possède deux cloches, dont l'une des plus petites du Doubs<ref group="Note">49 cm de diamètre.</ref> fondue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Référence nécessaire. On peut lire l'épigraphe en lettres gothiques majuscules : Modèle:Citation étrangère.
Héraldique
Transport
La commune est desservie par la ligne Modèle:Correspondances du réseau de transport en commun Ginko.
Politique et administration
| align=right| 2001||2013 || align=right| Charles Batiste<ref>Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)</ref>|| Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Vie locale
Enseignement
Équipements
Économie
Traditionnellement, l'agriculture est tournée vers l'élevage laitier.
Lieux et monuments
Le village possède plusieurs lieux et monuments remarquables.
- Grande rue, un linteau de porte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, finement sculpté de motifs religieux. Ce linteau, daté de 1688, orne une porte d'habitation. Il porte les symboles IHS<ref group="Note">Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation).</ref>, cœur<ref group="Note">À l'intérieur est écrit Modèle:Citation.</ref>, croix-compas (symbole maçonnique) et la devise : Modèle:Citation<ref group="Note">« Dieu et la paix soient en tous temps avec nous ».</ref>.
- Dans la combe Bouvot, un pont de pierre, dit « pont romain », franchit le ruisseau du Moulin Caillet. Il est écrit « pont et levé et pavage au delà du pont 1719.1729 ».
- Au-dessus du pont se trouvent, sur la pente d'un pré, les vestiges d'un site de production de plâtre : deux carrières de gypse<ref group="Note">On appelle ces carrières des plâtrières.</ref> à ciel ouvert et un bâtiment en maçonnerie, assurant la transformation du minerai en poudre. La roche, extraite des carrières, était transportée, par des wagonnets sur rails, jusqu'à la partie supérieure du bâtiment<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">Deux conduits permettaient de déverser le gypse dans les fours.</ref>, que l'on appelle localement Modèle:Citation. Le procédé consistait à broyer le minerai, le déshydrater par chauffage vers 150°, et enfin le moudre dans un moulin mû par une machine à vapeur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'usine dirigée par l'ingénieur Théodore Poulet n'a fonctionné qu'une dizaine d'années à partir de 1846. Le plâtre produit était de très bonne qualité<ref group="Note">La gypserie produisait 2600 litres de plâtre très blanc par heure. Le prix de vente à Besançon était de 1,1 F les 50 litres pour la construction et de 0,9 F pour l'amendement des sols.</ref> mais la difficulté et donc le coût de son transport a conduit à la fermeture de l'exploitation. Un incendie a détruit la ferme attenante, en 1923.
- Le village est surplombé par la route royale Modèle:N°83 reliant Strasbourg à Lyon qui longe le coteau jusqu'au croisement avec la voie romaine.
- Un monument est élevé au Montgardot en mémoire des combats des 24, 25 et Modèle:Date- durant la guerre franco -prussienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Sur la commune se trouvait une mine de fer à ciel ouvert et en sous-sol à la Combe au Berger. Elle était exploitée par Charles Saint, maître de forges à Torpes. Le minerai, Modèle:Citation, était transporté jusqu'au haut fourneau de Torpes, mais, riche en phosphore, il fournissait une fonte cassante<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- L'église Saints-Pierre-et-Paul de Vorges-les-Pins, datant de 1843, est inscrite aux monuments historiques en 1926<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Jacques Caillet (1743-1820), général de brigade né dans la paroisse de Busy-Vorges.
- Jean Baptiste François DometModèle:Référence nécessaire (1754 - 4 Janvier 1818), seigneur de Vorges<ref>Modèle:Lien web</ref>, né à Besançon, inhumé dans la chapelle de Vorges, a épousé Charlotte D'Orival (1756-1838). Il fut conseiller lai<ref>Modèle:Lien web</ref> au Parlement de Besançon. Il quitta Besançon et s'établit à Vorges le 15 avril 1794. Il fut maire de Vorges de 1807 jusqu'à sa mort. Il fut membre de la confrérie de la croix<ref>Confrérie du Saint Suaire et de la Croix pour la sépulture des pauvres à l'hôpital Saint-Jacques de Besançon.</ref>, Modèle:Citation.
- Paul Boiteux (1918-2005), curé de la paroisse de Busy-Vorges de 1952 à 1976, est auteur, en 1979, du livre « Les Léopards » appelés à la liberté<ref>Modèle:Article.</ref>.
Galerie
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Pont sur le ruisseau du Moulin Caillet.
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Lieu d'extraction du gypse.
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Monument de 1871 au Montgardot.
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Mine de fer de la Combe au Berger.
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Carrière de gypse à ciel ouvert.
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Ruisseau du Moulin Caillet et vestiges de l'ancien moulin.
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Linteau de porte de 1688.
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Oratoire