Youssef ben Hassan

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Moulay Youssef (en arabe : Modèle:Lang, en tamazight : Modèle:Lang)<ref>Voir les dénominations utilisées dans les ressources bibliographiques.</ref> ou éventuellement Moulay Youssef ben Hassan, né en 1881 à Meknès<ref name="Lahnite">Modèle:Ouvrage</ref> et mort le Modèle:Date de décès à Fès<ref>Modèle:Harvsp</ref>, est un sultan de la dynastie alaouite. Il règne de 1912 jusqu'à sa mort et est le deuxième sultan ayant exercé sa fonction pendant les protectorats français et espagnol au Maroc.

Les trois sultans qui le précèdent furent d'abord son père, [[Hassan ben Mohammed|Hassan {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] (1873-1894) ; puis ses demi-frères<ref name="Lahnite"/>, Moulay Abdelaziz (1894-1908) et Moulay Abdelhafid (1908-1912). Son troisième fils, Sidi Mohammed, lui succède en tant que sultan et devient trente ans plus tard Modèle:Incise le premier monarque du pays à porter le titre de roi, sous le nom de Mohammed V.

Son règne est agité et marqué par de fréquentes révoltes contre l'occupant français ou espagnol. La plus importante est conduite par Mohammed ben Abdelkrim el-Khettabi dans le Rif.

Biographie

Jusqu'à son accession au trône

L'un des fils cadets du sultan Moulay Hassan (« Hassan {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} »), sa mère est soit Lalla Ruqiya al-Amrani<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ou bien Lalla Oum al-Khair<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref> (marocaine<ref>Modèle:Ouvrage</ref> mais son nom de famille n'est pas retenu), puisqu'elle est la mère de son frère jumeau Moulay Mohammed al Tahar<ref name=":0" />,<ref name=":1" />. En revanche, il est très improbable que sa mère soit une esclave circassienne<ref name="Lahnite" /> de SyrieModèle:Sfn. Moulay Youssef naît dans le palais impérial de Meknès<ref name="Lahnite"/>, mais passe sa jeunesse dans celui de Fès<ref name="Lahnite"/>. Son enfance est bercée par les dernières années du règne de son père, puis son adolescence et ses débuts dans la vie d'adulte par les règnes de ses frères aînés : Moulay Abdelaziz, devenu un jeune sultan de seize ans à la mort de leur père (1894), sous « régence » pendant six ans de Ba Ahmad, et par la suite détrôné en faveur de l'un de ses autres frères, Moulay Abdelhafid (1908).

Le Modèle:Date-, selon le premier numéro du « bulletin officiel du Maroc »<ref>Modèle:Harvsp</ref>, peu après son accès à la dignité de khalifa (représentant du sultan) de Fès<ref name="Lahnite"/>, il succède à Moulay Abdelhafid, signataire du traité franco-marocain établissant depuis Modèle:Date- le protectorat français, après son abdication de la veille<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Dans la foulée, son « éducation politique » est confiée au général Gouraud<ref name="abitbol-411">Modèle:Harvsp</ref>.

Moulay Youssef, sultan

Devenu sultan, il s’établit avec la cour à Rabat, devenue capitale du protectorat français du temps de Moulay Abdelhafid<ref name="abitbol-411" /> et remplaçant Fès. Son fils Sidi Mohammed, futur roi du Maroc, alors âgé de trois ans, lui, reste à Fès avec un précepteur algérien (Si Mohammed Mammeri) lui apprenant notamment les bases du français. Par la suite, ils se voient rarement<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

À son accession au pouvoir, il s'entoure de son plus vieil ami et bras droit, le grand chambellan Si Thami Ababou<ref name=pennell>Modèle:Ouvrage</ref>, et rappelle dès 1917 comme Grand Vizir Si Mohammed El Mokri. La grande rivalité entre ces deux véritables hommes forts du Makhzen marquera l'ensemble du règne de Moulay Youssef<ref name=pennell/>.

En 1913, il signe le dahir formant Code des obligations et des contrats, toujours en vigueur aujourd'hui.

En 1926, il participe à Paris à l'inauguration de la Grande Mosquée<ref>On peut Modèle:Harvsp muet portant sur l'inauguration de la Grande Mosquée de Paris par Moulay Youssef.</ref>.

Vie privée

Moulay Youssef eut huit enfants et il se maria à trois reprises. Le fait qu’il eut un harem n’est pas explicitement préciser, est seulement indiqué qu’il eut une concubine esclave qu’il finit par épouser. Voici la descendance qu’il eut avec ses épouses:

  1. Moulay Idriss<ref name=":3" /> (1908 – 1962)<ref name=":3" />, il fut éloigné de l’ordre de succession car il souffrait d’une maladie immunologique;
  2. le sultan Sidi Mohammed<ref name=":3" /> (1909 - 1961), plus connu sous le nom de Mohammed V;
  3. Mohammed al Hassan<ref name=":3" />,<ref name=":4">Modèle:Ouvrage</ref> (1909 – 1969)<ref name=":3" />, qu’il fut grand frère ou frère jumeaux du roi Mohammed V n’est pas explicitement précisé. Il épousa la princesse Lalla Amina<ref name=":3" /> fille du sultan Moulay Abdelhafid, ils eurent une fille Lalla Zubaida<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":3" />;
  4. Lalla Zainab<ref name=":3" />, elle épousa Moustafa ben Abderrahmane<ref name=":3" />, le fils ainer de Moulay Abderrahmane ben Mohammed Benzeidane<ref name=":5" />, ensemble ils eurent trois fils<ref name=":5" />,<ref name=":3" />;
  5. Moulay Abdeslam<ref name=":2" />,<ref name=":5" />, né en 1914<ref name=":5" />;
  6. Lalla Amina<ref name=":2" />,<ref name=":5" />, elle épousa Moulay Hassan ben Idriss<ref name=":5" />, ils eurent un fils Moulay Idriss<ref name=":5" />.

L’identité de la mère de deux des filles du sultan Moulay Youssef n’est pas citée. Il est cependant fort probable que leur mère fut Lalla Yaqut. Ces filles sont:

  1. Lalla Zubaida<ref name=":2" />;
  2. Lalla Khadija<ref name=":6">Modèle:Lien web</ref>, elle épousa un homme de la famille Boufarès, leur fils fut Moulay Mamoun Boufarès. Ce dernier se maria à Latifa Benzaouia<ref>Modèle:Lien web</ref> ensemble ils eurent la princesse Lalla Oum Kelthoum<ref name=":6" />, épouse du prince Moulay Rachid.
  • Lalla Ruqiya bint Mohammed El Mokri<ref name=":4" />, il l’épousa vers 1915. Ils n'eurent pas d'enfants ensemble<ref name=":4" />. Avant ce mariage elle fut l’épouse du sultan Moulay Abdelhafid, mais divorça de ce dernier.
  • Aicha<ref name=":7">Modèle:Ouvrage</ref>, une concubine esclave aux origines inconnues que Moulay Youssef finit par épouser<ref name=":7" />. Vers 1924, elle fut offerte au sultan par le pacha de Marrakech Thami El Glaoui<ref name=":7" />. Décrite comme très belle, elle devint Lalla Aicha après son entrée au harem<ref name=":7" />. Yacout Sason fut chargée par le sultan de s’occuper personnellement de sa tenue vestimentaire<ref name=":7" />. Aicha devint très proche de sa couturière qui la gâtait et lui préparait les meilleurs mets de la cuisine juive<ref name=":7" />. Elle fut choyée et choisissait avant toute autre les tissus de ses vêtements d’apparat<ref name=":7" />. Sa première grossesse, qui fut aussi sa dernière<ref name=":7" />, se termina en drame lorsqu’à sept mois son fœtus périt et l’accouchement dut être induit un mois plus tard, l’enfant mort-né<ref name=":7" />. Le sultan ému fini par l’épouser mettant fin à son statut de concubine<ref name=":7" /> et lui octroya le titre d’Oum Sidi Aicha<ref name=":7" />, une appellation réservée à la mère de l’héritier<ref name=":7" />. Ils n’eurent aucune descendance ensemble<ref name=":7" />.

Iconographie

À Marrakech, The Orientalist Museum of Marrakech conserve son portrait peint par Jean de Gaigneron.

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

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Liens externes

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