Yport

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Modèle:Infobox Commune de France

Yport est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Fichier:Yport - Rue Alfred Nunés - View SE towards Église Saint-Martin 1838.jpg
La rue Alfred-Nunés (dans le fond l'église du village).

Modèle:... Yport est une commune littorale normande située à une trentaine de kilomètres au nord-est du Havre, sur le littoral de la Manche.

La commune est desservie plusieurs fois par jour par la ligne de bus régionale Modèle:N° reliant Le Havre à Fécamp.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:... Yport se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme</ref>.

Hydrographie

Modèle:... A quelques centaines de mètres à l’Est de la plage d’Yport sur l’estran se trouvent des resurgences d’eau douce de type karstiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle sont appelées « Fontaines d’Yport » et sont visibles à marée basse.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Yport est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fécamp, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,5 %), forêts (34 %), zones urbanisées (16,6 %), zones humides côtières (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Isport en 1217 puis vers 1262 ; Ipport en 1461-62 ; et enfin Yport en 1552<ref name="Dictionnaire topographique de la Seine-Maritime">Charles de Beaurepaire et Dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, Paris, 1982-1984, p. 1081.[1]</ref>.

Le second élément -port vient bien du français port qui désigne bien un port comme l'atteste d'ailleurs la notation de 1217 : portus de Isport « port d'Yport »<ref name="Dictionnaire topographique de la Seine-Maritime"/>.

Le premier élément est peut-être un anthroponyme comme dans Vatteport (Vateport 1616) à Vatteville (Eure, Watevilla 1086). Cependant, les formes sont peu anciennes et pas assez caractérisées<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> pour révéler la nature de l'élément Is- récurrent jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Dictionnaire topographique de la Seine-Maritime"/>. Il y a en effet plusieurs possibilités : la Haute-Normandie est caractérisée par un phénomène secondaire qui affecte le groupe Wi- initial qui se réduit à I- / Y-<ref>François de Beaurepaire, op. cit., p. 19</ref> dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. D'autre part, le second élément des noms de personnes germaniques occidentaux et nordiques a tendance à s'amuïr devant un appellatif toponymique, comme ici -port. Un composé de type scandinave *Isulfr / Ísólfr / Ísolfr<ref>Site de Nordic Names (anglais) : nom de personne Ísolfr</ref> pourrait convenir, en admettant une chute précoce de l'élément -ou dans *Isouport > *Iseport > Isport, bien que cet anthroponyme ne semble pas attesté ailleurs en Normandie. Cette chute de la finale -ou (< -olfr / ulfr) est possible au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>François de Beaurepaire, op. cit., p. 84</ref> cf. Gonneville-sur-Dives (Gunnolvilla en 1135 ; Gonnouvilla en 1198 ; Gonnevilla au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883, p. 129 [2]</ref>), sur nom de personne norrois Gunnulfr/ Gunnólfr.

Histoire

Fichier:Champin-Cliffs.jpg
Jean-Jacques Champin (1798-1860), Falaises d'Yport.
Fichier:Schepen op het strand van Yport Yport (titel op object) Côtes de France Normandie (serietitel), RP-F-F06492.jpg
Stéréophoto de la grève, entre 1860 et 1880.

Le site fut probablement occupé durant la période néolithique. Il fut habité, après le Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, par les Calètes.

Durant l'époque romaine, une voie romaine reliant Fécamp à Étretat passait à l’actuel lieu-dit du Fond Pitron, d'où partait une bifurcation vers le village. L'actuelle D 940 a repris le tracé de cette voie romaine. La présence d'indigènes gallo-romains a été établie par différentes fouilles archéologiques mais rien ne prouve que l'habitat était permanent et il s'agissait peut-être seulement d'un site de pêche.

L'habitat permanent à Yport n'est avéré qu'à partir du haut Moyen Âge sous le nom de Isport. Le village dépend alors de Criquebeuf-en-Caux, où se trouvaient l'église, le cimetière et l'école, à deux kilomètres d'Yport.

Ce n'est qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que la commune d'Yport existera en tant que telle, avec notamment la construction de l'église. La commune d'Yport est créée officiellement le Modèle:Date- et son premier maire est Jean-Baptiste Feuilloley.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marque aussi le début de l'essor de la pêche qui entraîne l'arrivée de nouveaux habitants. La population atteint Modèle:Nombre. Le front de mer évolue beaucoup durant cette période : rampe en 1842, épi en 1858, chenal en 1873, corps de garde (détruit en 1905), plate-forme d'artillerie. Port d’échouage, le front de mer est marqué par la présence de cabestans, de caïques et de caloges (anciennes caïques renversées servant de réserve).

Fichier:Pierre-Auguste Renoir 081.jpg
Pierre-Auguste Renoir, Mer et bateaux, 1883, Metropolitan Museum of Art, New York.

C'est aussi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que la mode des bains apparaît, et Yport n'y échappe pas.

En 1849 puis en 1884, le village est touché par une épidémie de choléra.

Actuellement, si la pêche a disparu, comme partout sur la Côte d'Albâtre (les dernières caïques sont désarmées dans les années soixante) l'aspect du village n'a que très peu changé. Seul le front de mer a subi de notables évolutions avec la construction du Casino Groupe Tranchant, et de l'activité liée au tourisme estival. Un grand parking a remplacé les caloges.

Yport avait son propre idiome, quasiment éteint à l’heure actuelle, mais qui se caractérisait par une grande différence avec celui parlé à Fécamp.

Fichier:Amoureux Sur La Plage D Yport (192132737).jpeg
Amoureux sur la grève au crépuscule.

Politique et administration

Administration municipale

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Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Enseignement

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Sports

  • Tennis de table : le club US yportaise Tennis de table compte l'équivalent de 10 % de la population en nombre d'adhérents, jouant au niveau national depuis plus de quinze ans et au niveau professionnel en ProB Modèle:C'est-à-dire.

Manifestations culturelles et festivités

  • Retraite aux flambeaux le 13 juillet.
  • Fête de la mer et de la peinture le 15 août (messe, bénédiction, procession des ex-voto, exposition de peintures, peintres et sculpteurs dans les rues et sur la plage, vente aux enchères vers 17 h des œuvres effectuées dans la journée).

Économie

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Falaises.
  • Plage de galets, plage d'échouage, boutiques sur le front de mer.
  • Église : construite à partir de 1838, elle ne sera terminée qu'en 1876 après de nombreuses modifications. Ex-voto. La rénovation intérieure est terminée et il est à nouveau possible de la visiter. Chemin de croix peint par Jef Friboulet (vers 1980).

Personnalités liées à la commune

  • Jules Diéterle (1811-1889), architecte, décorateur et peintre. Il fait construire en 1863, la villa « Les Charmilles » à Yport. À son décès, la villa est vendue en 1891 au peintre Albert Fourié.
  • Jean-Paul Laurens (1838 - 1921), peintre, membre de l'Institut. En 1872, il achète à Yport une ancienne corderie qu'il fait transformer, le «Manoir Laurens». Il y travaille notamment son grand tableau pour le Panthéon à Paris : La Mort de sainte Geneviève. Une place de la ville porte son nom. Sa belle-fille est Yvonne Diéterle (1882-1974), petite-fille de Jules Diéterle.
  • Paul-Alfred Colin (1838-1916), peintre de paysages et de marines, ancien prix de Rome, professeur de dessin à l'École Polytechnique, fils du Modèle:2e mariage d'Alexandre Colin (1798-1875). Il fait construire à Yport, la « Villa Colin ». Sa belle fille est Anne Henriette Émilie Diéterle (1876-1961), petite-fille de Jules Diéterle<ref>Anne Henriette Émilie Diéterle, fille de Charles Jules Diéterle artiste peintre et de Marie Louise Perrine Van Marcke de Lummen. Elle est née dans le [[9e arrondissement de Paris|Modèle:9e de Paris]], le 11 septembre 1876. Elle épouse Laurent Alexandre Maurice Colin dans le [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e de Paris]], le 12 février 1898. Anne Diéterle meurt à Grisy-les-Plâtres, le 18 août 1961.</ref>.
  • Albert Fourié (1854-1937), peintre, a peint un Repas de noces à Yport en 1886.
  • Henry E. Burel (1883-1967), peintre, est venu peindre à Yport (dont une toile Marine à Yport - Barques de pêche, 1947, conservée au Musée des Pêcheries de Fécamp.
  • Jef Friboulet (1919-2003), peintre, a vécu et est décédé dans la commune.
  • Maurice Boitel (1919-2007), peintre, est venu peindre à Yport dans les années 1970.
  • Jean Recher (1924-2005), capitaine de grande pêche et auteur du Grand Métier dont la famille est originaire d'Yport.

Yport dans les arts

Littérature
Peinture

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Marie-Hélène Desjardins, Des peintres au pays des falaises, éditions des falaises, 2004. (chapitre Yport pages 98 à 129)
  • Annales du patrimoine de Fécamp, édition Fécamp Terre-Neuve, numéro spécial, Modèle:N° - 2006.

Articles connexes

Liens externes

Site de la mairie.

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail