Yvorne
Modèle:Infobox Commune de Suisse
Yvorne (Modèle:MSAPI) est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district d'Aigle.
Géographie
Situation
Le territoire d'Yvorne s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine.
La commune d'Yvorne comprend le village d'Yvorne et les hameaux de Versvey, Vers-Morey et Vers-Monthey<ref name=dhs/>.
Carrière de Truchefardel
Au lieu-dit Truchefardel ou La Coche, en bordure de la route, une carrière de marbre jaspé (Malm coralligène) a été exploitée par des carriers anonymes dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis par les marbriers Doret au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1756, Vincent Doret y construit une scie à marbre. Ce matériau, qui se distingue par sa riche coloration alliant le gris, le rouge et le jaune avec des veines noires et blanches, a connu une gloire certaine, puisqu'il a été exporté dans un large rayon, notamment dans tout le Pays de Vaud, ainsi qu'à Berne, à Genève et à Lyon. Parmi les nombreuses utilisations de ce matériau, on peut citer les colonnes du portail de l'hôtel de ville de la Palud, à Lausanne (1674)<ref>Paul Bissegger, «Noir, brun, rouge, violet et jaspé: les marbres du Chablais vaudois», Von Farbe und Farben. Albert Knoepfli zum 70. Geburtstag (Veröffentlichungen des Instituts für Denkmalpflege an der Eidgenössischen Technischen Hochschule Zürich, 4 Zurich 1980, pp. 79-84.</ref>. De 1905 à 1921, cette carrière est exploitée par la Société des carrières d'Arvel, à qui elle appartient, et où celle-ci exploite principalement de la pierre de taille et de marbrerie sous l'appellation de « Rouge suisse » et « Gris suisse ». Cette carrière a également fourni, en 1913-1914, les matériaux utilisés pour la construction du mur de tête suisse du tunnel du Mont-d'Or. La carrière est fermée en 1921<ref>Michèle Grote, Bernard Streiff, Les Carrières d'Arvel : une société centenaire, [Villeneuve] : Carrières d'Arvel, 2005, pp. 18-20, fig. 13, le bâtiment d'exploitation de la carrière de La Coche, vue prise vers 1915.</ref>.
Transports
Depuis Yvorne, le col des Agites permet de rejoindre la vallée de l'Hongrin.
Toponymie
Le nom de la commune, qui se prononce Modèle:MSAPI, dérive très vraisemblablement du nom de personne latin féminin Eburna et signifie domaine d'Eburna<ref name=":2">Modèle:Toponymes.ch</ref>.
Sa première occurrence écrite date de 1025-1031, sous la forme d'Evurna<ref name=":2" />.
Son nom en patois vaudois est Èvouêrna<ref name=":1" />.
Histoire
On y découvrit une nécropole de l'âge du bronze, une route romaine dans la plaine du Rhône, deux milliaires (47 apr. J.-C. et époque constantinienne) et des tombes du haut Moyen Âge. L'abbaye de Saint-Maurice possédait des biens et des droits à Yvorne dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en relation avec la maison d'Ollon, fondée par l'abbé Rodolphe (1153-1168). Partie du Chablais savoyard, Yvorne fut rattaché par Berne au gouvernement d'Aigle dès 1475. Le village passa au district d'Aigle en 1798<ref name=dhs/>.
En 1584, un éboulement détruisit une grande partie des maisons, reconstruites plus à l'est en 1607-1608. Un vignoble fut planté sur l'éboulis, qui lui donna son nom en patois (L'Ovaille). La Maison Blanche, édifiée en 1573 et reconstruite en 1609 par Antoine d'Erlach, servit de résidence d'été aux gouverneurs d'Aigle, puis passa à la famille Sinner. Yvorne releva d'Aigle jusqu'en 1828 et fut érigé en paroisse (1833-1845, dès 1862 avec Corbeyrier et, jusqu'en 1936, Roche ; temple de 1838). Une nouvelle route relia Yvorne à Aigle en 1909 ; l'autoroute A9 et le Relais du Chablais ouvrirent en 1981. Yvorne est resté une commune viticole ; la plaine est vouée à la céréaliculture et à l'horticulture<ref name=dhs>Modèle:DHS</ref>.
Politique
La commune d'Yvorne a mené en 2010 un projet de fusion<ref>Site internet du projet de fusion http://www.projet-fusion.ch/</ref> avec les communes voisines de Leysin et d'Aigle. Le projet, bien qu'accepté par les habitants d'Yvorne et de Leysin, a été refusé par les Aiglons pour 43 voix en votation populaire le Modèle:Date<ref>Résultat de la votation sur le site de la commune d'Aigle http://www.aigle.ch/fr/N2658/la-fusion-echoue-de-peu.html</ref> :
Commune | Oui | Non | Abstentions |
---|---|---|---|
Aigle | 1 168 (49 %) | 1 211 (51 %) | 42 |
Leysin | 455 (53 %) | 403 (47 %) | 13 |
Yvorne | 252 (52 %) | 232 (48 %) | 8 |
La nouvelle commune d'Aigle aurait rassemblé les 13 100 habitants des trois communes initiales<ref>Communiqué de presse de la municipalité d'Aigle http://www.aigle.ch/fr/N2296/yvorne-leysin-et-aigle-revotent-la-fusion.html</ref>, sur un territoire de Modèle:Unité. La municipalité aurait été portée à neuf membres et le conseil communal à cent conseillers. Des arrondissements électoraux auraient alors été mis en place pour garantir la représentation des minorités au sein des conseils.
Population
Gentilés et surnoms
Les habitants de la commune se nomment les Vuargnérans ou Vouarnerans<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref> ou les Yvornans<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (lè Èvouêrna en patois vaudois)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Ils sont surnommés les Quemanlet (coins de fer servant à traîner les troncs en patois vaudois), les Vouivre (les vipères) et les Bocan (les Boucs) <ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les habitants du hameau de Versvey sont surnommés les Vers-Luisants<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Démographie
Évolution de la population
Modèle:Section démographie commune suisse
Pyramide des âges
Modèle:Section pyramide des âges commune suisse
Culture et patrimoine
Patrimoine bâti
- Le château de Maison Blanche<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Temple réformé (1835-1838), par l'architecte Jean Gunthert<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Cure (1837) par l'architecte lausannois Henri Perregaux<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- École (1871) par l'architecte François Jaquerod.
Yvorne fait partie de l'association Les plus beaux villages de Suisse<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Alphonse Mex (écrivain) y est né en 1888.
Héraldique
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens