Charles Étienne Gudin

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

César Charles Étienne Gudin de la Sablonnière, comte de l'Empire, né le Modèle:Date à Montargis dans le Loiret et mort le Modèle:Date à Smolensk, est un général français de la Révolution et de l'Empire. Condisciple de Napoléon Bonaparte à l'école de Brienne, il fait carrière dans l'armée de l'Ancien Régime puis de la Révolution. Il devient général de division en 1800 et obtient sous le Premier Empire le commandement d'une division sous les ordres du maréchal Davout. Il se distingue aux batailles d'Auerstaedt, d'Eylau, d'Eckmühl et de Wagram où il fait preuve de talents de tacticien. Le général Gudin est mortellement blessé par un boulet de canon à la bataille de Valoutina Gora pendant la campagne de Russie, le 19 août 1812.

Biographie

César Charles Étienne Gudin naît le Modèle:Date à Montargis. Fils de Gabriel Louis Gudin (1732-1819), contrôleur des aides au département, et de Marie Anne Humery de la Boissière (1736-1827)<ref>Modèle:Lien web</ref>, il est baptisé le même jour en l'église Sainte-Madeleine de Montargis<ref>Registre des baptêmes de la paroisse Sainte-Madeleine de Montargis pour l'année 1768, Archives départementales du Loiret.</ref>.

Carrière sous l'Ancien Régime

Il fait ses études à l'école de Brienne en même temps que Napoléon Bonaparte<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, puis intègre le corps des gendarmes de la Maison du roi le 28 octobre 1782. Deux ans plus tard, le 2 juillet 1784, il entre comme sous-lieutenant de remplacement au régiment d'Artois<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il devient ensuite sous-lieutenant titulaire en juin 1786 et lieutenant le Modèle:1er janvier 1791. Le 28 du même mois, il s'embarque pour Saint-Domingue où il combat l'insurrection haïtienne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Sous la Révolution et le Consulat

Il est ensuite envoyé à l’armée du Rhin, qui devient peu après l’armée de Rhin-et-Moselle. Nommé chef de bataillon en 1793 puis adjudant-général en 1794, Gudin se signale sous les ordres du général Moreau en 1795 et 1796, avant d'être nommé chef d’état-major d'une division active puis général de brigade le Modèle:Date-. Il attaque et prend la position du col du Grimsel le Modèle:Date-, franchit la Furka pour rejoindre le général Lecourbe au combat de l'Oberalp le Modèle:Date-. Chassé d'Airolo et du col du Saint-Gothard par les Russes du maréchal Souvorov le Modèle:Date-, il les reprend fin septembre. Le Modèle:Date-, alors qu'il est chef d’état-major à l'armée du Rhin, il reçoit le brevet de général de division. De retour à Paris, Gudin a une entrevue avec Napoléon qui le félicite pour sa conduite<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Pendant trois ans, il n'occupe aucun commandement, jusqu'à sa nomination à la tête de la Modèle:10e division militaire de Toulouse en Modèle:Date-<ref name="Six1934p537">Modèle:Harvsp.</ref>.

Général de l'Empire

Du camp de Bruges à Berlin : les premières campagnes impériales

Fichier:Général César Charles Etienne Gudin.jpg
Le comte Charles Étienne Gudin. Gravure sur bois de fil de Georges-François-Marie Gabriel d'après Justine Lesuire, 1813, château de Malmaison.

Le 23 août de l'année suivante, il est choisi pour commander la Modèle:3e division du corps du maréchal Davout au camp de Bruges, en remplacement du général Durutte<ref name="Six1934p537"/>. Georges Rivollet note que Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le 30 août 1805, la Modèle:3e division de Gudin est officiellement intégrée au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} corps de la Grande Armée, placé sous les ordres de Davout, et participe en son sein à la campagne d'Allemagne de 1805<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au moment de franchir le Rhin, sa division se compose de trois brigades rassemblant huit bataillons, pour un total de Modèle:Nombre hommes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au mois de novembre, il stationne avec ses troupes à Presbourg<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Peu avant la bataille d'Austerlitz, il quitte cette ville pour rejoindre le gros de l'armée vers Brünn mais n'arrive sur le champ de bataille que le lendemain de l'affrontement<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Entre 1806 et 1812, il partage le commandement des divisions du Modèle:3e corps avec les généraux Friant (Modèle:1re division) et Morand (Modèle:2e division)<ref name="Demory2008p152">Modèle:Harvsp.</ref>. Ils étaient surnommés par Napoléon « le brelan »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette stabilité du commandement contribue dans une large mesure à l'efficacité et à la réputation du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} corps sous l'Empire<ref name="Gill2012p107">Modèle:Harvsp.</ref>.

Fichier:Bataille d'Auerstaedt, 14 octobre 1806.jpg
À la bataille d'Auerstaedt, l'infanterie française formée en carrés repousse les charges de la cavalerie prussienne.

Il participe aux campagnes de 1806 et 1807 en Prusse et en Pologne. Il a pour brigadiers les généraux Petit et Gautier, commandant respectivement les Modèle:1re et Modèle:2e brigades de sa division<ref name="Pleineville2007p19">Modèle:Harvsp.</ref>. Au sein de la Grande Armée, il s'illustre particulièrement à la bataille d'Auerstaedt le 14 octobre 1806. Marchant en tête du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} corps de Davout, il s'empare en début de matinée du village d'Hassenhausen et repousse, grâce à ses carrés, une charge de la cavalerie de Blücher<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il défend ensuite sa position contre les troupes prussiennes du général Schmettau. Après plusieurs heures de résistance, et alors que sa position menace d'être tournée, il est secouru par la division Morand qui débouche sur le champ de bataille et participe ensuite à la contre-offensive française contre une armée prussienne en difficulté, emportant le village d'Eckartsberg. Fortement engagée, sa division est celle qui enregistre les plus lourdes pertes au cours de la bataille : 134 officiers et Modèle:Nombre hommes hors de combat<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Pour l'historien François-Guy Hourtoulle, le rôle de Gudin à Auerstaedt a été Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

En guise de récompense, l'Empereur ordonne que la division Gudin défile en tête de l'armée française entrant dans Berlin. Malgré ces victoires, la campagne se poursuit et Gudin se dirige sur Custrin dont il s'empare le Modèle:1er novembre 1806, faisant Modèle:Nombre prisonniers. Sa division fait ensuite route avec le reste de l'armée vers la Pologne et arrive à Varsovie à la fin du mois<ref name="Rivollet1963p280">Modèle:Harvsp.</ref>.

Campagne de Pologne et deuxième campagne d'Autriche

Fichier:Le général Gudin en campagne.jpg
Le général Gudin en campagne, par Henri Félix Emmanuel Philippoteaux.

Quelques jours plus tard, Napoléon déclenche son offensive contre les Russes. Après avoir franchi la Vistule et la Narew, la division Gudin est engagée à la bataille de Pultusk à la fin du mois de décembre<ref name="Rivollet1963p280"/> mais le général, tombé gravement malade, n'est pas présent et est remplacé à cette occasion par le général Daultanne<ref name="Pleineville2007p19"/>. Le 8 février 1807, l'Empereur affronte le général russe Bennigsen à la bataille d'Eylau, où le corps de Davout est chargé d'attaquer le flanc gauche russe. La brigade Petit, appartenant à la Modèle:3e division, arrive sur le terrain en début d'après-midi et se porte immédiatement en soutien de Morand et de Friant qui livrent aux Russes un combat acharné. Le reste des troupes de Gudin débouche peu après sur le champ de bataille et le général réussit à s'emparer des villages d'Auklappen, Lampasch et Kuttschitten. L'arrivée du corps prussien de L'Estocq l'oblige cependant à évacuer ces deux derniers villages. Alors que le Modèle:12e de ligne est en difficulté, Gudin lance une contre-attaque avec les Modèle:51e et Modèle:108e de ligne, ce qui, conjuguée à la pression des troupes de Friant et de Morand, contraint les Russes à battre en retraiteModèle:Sfn. Le 10 février, les divisions Friant et Gudin reprennent leur progression mais un armistice temporaire met fin aux hostilités<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Absent de la bataille de Friedland, Gudin se voit attribuer après la paix le titre de comte d'Empire le 7 juin 1808, avec une dotation de Modèle:Nombre francs. Il est également nommé gouverneur du château de Fontainebleau au début de l'année 1809<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À la même période, il sollicite un congé de quatre mois pour maladie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Rappelé à l'armée peu après, sa division et celle de Morand sont temporairement placées sous les ordres du maréchal Lannes et participent à ce titre à la bataille d'Abensberg<ref name="Pleineville2007ap21">Modèle:Harvsp.</ref>. Le 22 avril, tandis que Davout fait face à l'archiduc Charles près du village d'Eckmühl, Napoléon, arrivant du sud, engage les divisions Morand et Gudin avec mission de tourner l'aile gauche autrichienne. Après avoir franchi un cours d'eau, la Modèle:3e division du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} corps repousse une brigade autrichienne et occupe le village de Rogging ; un bataillon du Modèle:12e de ligne de la division Gudin contribue également à la prise du village d'Eckmühl<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À la suite de cette victoire, qui vaut à Davout son titre de prince, les troupes du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} corps se lancent à la poursuite des Autrichiens en retraite sur Ratisbonne et, cette forteresse prise, se rassemblent autour de Vienne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au Modèle:1er juin 1809, la division Gudin est forte de Modèle:Nombre hommes répartis en trois brigades sous les ordres des généraux Leclerc des Essarts, Boyer de Rébeval et Duppelin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le 30 juin, la division du général Gudin enlève une tête de pont autrichienne sise sur plusieurs îles du Danube en avant de Presbourg, infligeant Modèle:Nombre pertes à ses adversaires<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Une semaine plus tard a lieu la bataille de Wagram, qui s'étale sur deux jours. Une première attaque menée le 5 juillet au soir contre le village de Markgrafneusiedl par le corps de Davout ayant échoué, ordre est donné par Napoléon de réitérer la tentative pour le lendemain 6 juillet<ref name="Pleineville2007ap21"/>. Ce jour-là, dans la matinée, c'est toutefois le corps autrichien de Rosenberg qui se lance le premier à l'assaut des lignes françaises. Rejetant la division Puthod du village de Grosshofen, les Autrichiens poursuivent leur avancée sur Glinzendorf mais ils sont alors stoppés net par les feux des deux divisions Gudin et Friant soutenues par de la cavalerie. Les assaillants refluent en désordre sur Grosshofen d'où ils sont finalement expulsés, contraignant Rosenberg à se replier sur ses lignes de départ<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À Modèle:Heure, Davout déclenche à son tour son offensive. Tandis que Morand et Friant contournent la position de Markgrafnieusedl, la division Gudin, conjointement avec celle de Puthod, franchit le ruisseau Russbach et attaque frontalement le village. Malgré la résistance acharnée des troupes autrichiennes, Gudin, qui s'est mis personnellement à la tête du Modèle:85e de ligne, s'empare du plateau de Nieusedl aux alentours de midi et fait sa jonction avec le reste du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} corps. L'arrivée du corps de Hohenzollern, venu porter secours à Rosenberg, sur la droite de la division Gudin met temporairement le Modèle:85e de ligne en difficulté mais les renforts autrichiens sont finalement battus<ref name="Pleineville2007ap21"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Gudin est blessé de quatre coups de feu au cours de l'action<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Un mois plus tard, le 14 août, il est fait grand aigle de la Légion d'honneur<ref name="Six1934p537"/>.

Mort au combat en Russie

Les deux années suivantes se passent sans événements notables. En janvier 1810, Gudin est autorisé à prendre un congé pour soigner un abcès à l'oreille<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La même année, sa division stationne en Westphalie avant de s'établir à Magdebourg<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Pour la campagne de Russie en 1812, la Modèle:3e division de Gudin, intégrée au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} corps du maréchal Davout, se compose des brigades Leclerc des Essarts (Modèle:7e léger), Desailly (Modèle:12e de ligne) et Gérard (Modèle:21e et Modèle:127e de ligne)<ref name=griffon46>Modèle:Harvsp.</ref>. Au commencement de la campagne, les divisions Morand, Friant et Gudin sont séparées du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} corps et placées sous les ordres directs de Napoléon. Le 27 juillet, la division Gudin est présente à la bataille de Vitebsk mais son engagement tourne court à la suite de la retraite des Russes. Quelques semaines plus tard, le 17 août, le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} corps participe activement aux combats pour la possession des faubourgs de Smolensk. La Modèle:3e division s'empare du faubourg de Mstislav et y établit une batterie qui, combinée au feu des canons de Morand et de Friant, précipite l'évacuation de la cité par les troupes russes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Fichier:Gudin Valoutina.JPG
Blessure mortelle du général Gudin à la bataille de Valoutina Gora, par Henri Félix Emmanuel Philippoteaux.

Le 19 août, alors que Gudin visite un monument religieux sur la rive droite du Dniepr en compagnie de l'Empereur, un aide de camp du maréchal Ney les informe que les troupes de ce dernier sont tenues en échec par l'arrière-garde russe, solidement retranchée sur le plateau de Valoutina Gora. Des renforts étant réclamés pour enlever la position, Napoléon ordonne à Gudin de se porter de toute urgence avec sa division sur le théâtre des combats<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À son arrivée, le général s'entretient avec Ney et lui conseille d'attendre la fin de la manœuvre d'enveloppement conduite par Junot pour lancer une nouvelle attaque. Ses observations sont mal accueillies et un vif dialogue s'engage entre les deux hommes, que Gudin conclut par cette réplique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au moment où la Modèle:3e division vient de culbuter le centre de la colonne russe et est sur le point de s'emparer de la position ennemie, il est frappé d'un boulet de canon qui lui emporte une jambe et blesse grièvement l'autre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il meurt à Smolensk le 22 août 1812, des suites des blessures reçues à la bataille de Valoutina, après avoir reçu la visite de l'Empereur à son chevet<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Napoléon accorde à sa veuve une pension de Modèle:Nombre ainsi qu'une dotation de Modèle:Nombre pour chacun de ses enfants avec le titre de baron<ref name=griffon46/>. Il lui consacre également une oraison funèbre dans son Modèle:14e bulletin, daté du 23 août : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Gudin était l'ami du maréchal Davout, qui a pleuré à l'annonce de son décès, et était personnellement connu et estimé de Napoléon<ref name=griffon46/>.

Sa dépouille a été retrouvée en 2019 à Smolensk<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle a été rapatriée et inhumée dans la nécropole des Invalides le 2 décembre 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Postérité

Modèle:Citation bloc

Fichier:Père-Lachaise - Division 40 - Gudin 02.jpg
Tombeau de la famille Gudin au cimetière du Père-Lachaise.

Les historiens François Houdecek, Frédéric Lemaire et Michel Roucaud écrivent à son propos qu'il est Modèle:Citation, citant en exemple sa campagne en Suisse de 1799 et son action à la bataille d'Auerstaedt en 1806Modèle:Sfn. Selon le général Georges Mouton, Gudin figure parmi les Modèle:Citation<ref name="Gill2012p107"/>. Après sa mort, la seule indication dont on disposait était que son corps était enterré dans la citadelle de Smolensk. Son cœur, prélevé sur le cadavre, repose quant à lui dans une chapelle au cimetière du Père Lachaise (Modèle:40e) à Paris<ref name=Moiroux/>.

Le Modèle:Date-, lors de fouilles pratiquées par Pierre Malinowski, un squelette est retrouvé enfoui dans un jardin public de Smolensk. Les traces de coups visibles sur les ossements correspondent aux blessures reçues par le général. À la demande de l'un de ses descendants, Albéric d'Orléans, des analyses d'ADN sont alors effectuées<ref>A. Osborn, Remains of one of Napoleon's 1812 generals believed found in Russia, Reuters (10 juillet 2019).</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

La comparaison est faite entre l'ADN du corps trouvé à Smolensk et celui recueilli à partir des prélèvements en France sur les restes de son frère, Pierre César Gudin, ainsi que de leur mère. Le Modèle:Date- suivant, les résultats démontrent que le squelette est bien celui du général Gudin<ref>Modèle:Article</ref>. Le retour des restes du général Gudin est envisagé avec une cérémonie aux Invalides<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Vers un retour officiel en France du général Gudin retrouvé en Russie sur le site lefigaro.fr, publié le 17 juillet 2019.</ref>. L'Élysée refuse un temps d'organiser un hommage national avant de confirmer le 9 juillet 2021 qu'il aurait bien lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 13 juillet, Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, accueille la dépouille venue de Russie. Il est alors envisagé que la dépouille soit ensuite inhumée dans le caveau familial, à Saint-Maurice-sur-Aveyron, village à côté de Montargis dans le Loiret<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, mais, finalement, le général Gudin est inhumé aux Invalides le Modèle:Date-<ref>Agathe Mahuet. Héros des guerres napoléoniennes, le général Gudin honoré et inhumé aux Invalides. France Info, 2 décembre 2021. Lire en ligne</ref>.

Vie privée

Charles Étienne Gudin a épousé Marie Jeannette Caroline Christine Creutzer (1778-1866), sœur du général de brigade Charles Auguste Creutzer. De ce mariage naissent cinq enfants dont Charles Gabriel César Gudin (1798-1874), général du Second Empire. Il est par ailleurs le frère de Pierre César Gudin des Bardelières, également général d'Empire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hommages et distinctions

Le nom du général Gudin est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté est, (Modèle:16e, GUDIN). Son buste, sculpté par Louis-Denis Caillouette, se trouve dans la galerie des Batailles du château de Versailles. Buste et portrait existent également au musée Girodet de Montargis.

Dans cette même ville, l'ancienne caserne de l'école des gendarmes adjoints se nomme caserne Gudin, cette caserne étant anciennement l'école d'application des transmissions, avant la loi « Armée 2000 ».

La rue Gudin, située dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e]] de Paris, porte son nom. Une plaque en son honneur est apposée au 7 de la rue du Général-Gudin à Montargis, sur la maison où il est né.

Armoiries

Figure Blasonnement
Modèle:Armoiries avec ornements communs Armes du baron Gudin et de l'Empire

D'argent au coq au naturel soutenu d'un croissant d'azur et accompagné en pointe d'un dextrochère de même mouvant du franc senestre; en chef trois étoiles de gueules et un franc-quartier des comtes militaires<ref name="Révérend1">Modèle:Ouvrage</ref>.

Galerie

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

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