Ényo (déesse)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 5 janvier 2023 à 09:10 par >Zeynel (s oublié)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Divinité

Dans la mythologie grecque, Ényo (en grec ancien Modèle:Grec ancien) est une déesse des batailles, étroitement associée à Arès.

Elle est mentionnée à deux reprises dans l’Iliade. Dans la première occurrence, elle est citée avec Athéna comme une déesse guerrière, au contraire de la faible Aphrodite<ref>Modèle:Méta-modèle source, V, 333 ; voir aussi Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}} IV, 30, 5.</ref>. Dans la seconde, elle marche avec Arès à la tête des Troyens, tenant à la main Kudoimos (le Tumulte)<ref name="Ili2">Iliade, V, 592-593.</ref>. Ses ascendants ne sont pas mentionnés<ref>Modèle:Gantz EGM, Modèle:P..</ref>, mais la tradition postérieure en fait le plus souvent la fille, l'épouse ou la sœur d'Arès<ref name="Gri">Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>.

Ényo incarne les aspects les plus horribles des batailles : Homère la décrit comme la « destructrice de villes<ref name="Ili2" /> » (Modèle:Grec ancien), une épithète qu'elle partage avec Arès<ref>Iliade, XX, 152.</ref>. Elle est essentiellement la compagne ou l'hypostase féminine d'Ényalos, une divinité distincte d'Arès à l'origine mais qui se confond avec lui par la suite, devenant l'une des épiclèses du dieu<ref>Modèle:BurRel, Modèle:P..</ref>. Elle est invoquée avec Phobos (la Terreur), fils d'Arès, dans le serment des Sept contre Thèbes<ref>Modèle:EscSep, vers 45.</ref>, et avec Arès et Ényalos dans le serment des éphèbes athéniens<ref>Texte relevé sur une stèle du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, cf. L. Robert, Études épigraphiques et philologiques, 1938, Modèle:P..</ref>. L'étymologie de son nom est inconnue, probablement d'origine préhellénique<ref>Modèle:DicChan à l'article « Modèle:Grec ancien ».</ref>. Elle est assimilée par les Romains à Bellone<ref name="Gri" />, et les Grecs la reconnaissent dans la déesse anatolienne Ma<ref>Modèle:Méta-modèle source (XII, 2, 3-5)</ref>.

Peu de représentations d'Ényo sont connues. Elle a sa statue, œuvre de Timarchos et Céphisodote le Jeune, dans le temple d'Arès à Athènes, aux côtés d'Arès, d'Athéna et d'Aphrodite<ref>Pausanias, I, 8, 4.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Portail