D'abord un village agricole, la desserte par train et par tramway catalyse son développement en tant que ville industrielle et résidentielle. Les centres de distribution, l'industrie aéronautique et la haute technologie fournissent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la plupart des emplois.
L'arrondissement de Saint-Laurent est situé au nord de l'île de Montréal. Il est bordé au nord par le quartier Cartierville, au sud par la ville de Mont-Royal et à l'ouest par la ville de Dorval ainsi que par l'arrondissement de Lachine.
La population de Saint-Laurent a connu une croissance continue depuis sa fondation. Cependant, la vitesse de cette croissance a connu d'importantes variations. Ainsi, si la population a été multipliée par trois entre 1941 et 1951 puis encore par deux durant la décennie suivante, sa croissance a ensuite ralentie fortement pour s’établir à Modèle:Unité en moyenne par décennies entre 1971 et 2001.{{#invoke:Démographie|demographie}}
Langues
Saint-Laurent est un environnement multiculturel (Modèle:Unité de la population est immigrée) et multilingue (Modèle:Unité de la population déclare pouvoir entretenir une conversation en français et en anglais). Son visage sociodémographique ne cesse de changer, tout en restant un quartier privilégié par les nouveaux arrivants. Le Liban était, en 2016, le pays d'origine le plus représenté avec Modèle:Unité des immigrants, devant la Chine (Modèle:Unité) et le Maroc (Modèle:Unité)<ref name=":22">Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1976, les anglophones composaient plus de la moitié de la population laurentienne. Depuis, leur part a décru au profit des francophones et des allophones.
Langue(s) parlée(s) le plus souvent à la maison dans l'arrondissement de Saint-Laurent (2016)<ref name=":22" />
En 1986, les Laurentiens de religion chrétienne et juive représentaient respectivement Modèle:Unité et Modèle:Unité de la population. Un quart de siècle plus tard, ces ratios ont changé, notamment avec l’établissement d'immigrants de religion musulmane.
Religions dans l'arrondissement de Saint-Laurent (2011)
Considéré comme un pôle de l’aéronautique au Québec, Saint-Laurent abrite le siège de CAE depuis 1953 et l'usine Canadair de Bombardier Aéronautique, qui produit des composants pour les avions d'affaires Challenger et Global, et les avions régionaux CRJ et Q400<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Saint-Laurent a participé à l'adoption de politiques vertes par la ville de Montréal. Depuis 2009, toute nouvelle construction municipale de plus de Modèle:Unité doit au moins obtenir une certification LEED Or, et toute rénovation majeure doit être faite selon les critères LEED Argent. En 2009, seulement quelques villes en Amérique du Nord avaient pour standard la certification LEED Or<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.
En 2017, la mairie annonce que Saint-Laurent deviendra le premier arrondissement montréalais ami des papillons monarques.
Pour réduire les îlots de chaleur, une réglementation exige le remplacement du revêtement des toits plats ou à faible pente. Désormais, ils sont végétalisés ou recouverts d’un matériau pâle. Des toitures végétalisés recouvrent les ateliers municipaux, le chalet du parc Painter et la bibliothèque du Boisé.
Le ruisseau Bertrand est réaménagé afin de réduire les rejets d’eaux pluviales à l’intercepteur municipal.
Lors de la réfection des routes, des infrastructures de biorétention sont intégrés: au lieu de s’écouler dans les égouts, les eaux pluviales sont plutôt absorbées et décontaminées par le sol et les plantes.
En Modèle:Date-, le Conseil du bâtiment durable du Canada et SAB Magazine ont attribué à la Bibliothèque du Boisé l'un des huit prix canadiens du bâtiment durable 2014<ref name=":0" />. En Modèle:Date-, la Bibliothèque du Boisé était finaliste des prix Phénix de l'Environnement 2014<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Bibliothèque du Boisé a remporté le Prix du bâtiment écologique 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>, décerné par l’Institut royal d’architecture du Canada (IRAC) et le Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa). Ce prix reconnaît les bâtiments exceptionnels favorisant la santé et le bien-être des utilisateurs.
Histoire
L'histoire de Saint-Laurent commence au milieu du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle avec le défrichement des terres concédées par Maisonneuve, premier gouverneur de Montréal, puis par les Sulpiciens, seigneurs de l’île de Montréal, à Jean Descaries. Ses trois fils sont les premiers colons à s'installer sur les terres de la Côte Saint-Laurent en 1687. Après que la paix ai été signée avec les Iroquois en 1701, 19 autres colons les rejoignent sur les terres que leur concèdent les Sulpiciens et construisent une chapelle l’année suivante<ref name=":3">Modèle:Article</ref>.
Saint-Laurent, la paroisse
Le Modèle:Date-, la paroisse de Saint-Laurent est érigée. Le Modèle:Date-, son territoire est défini, il compte alors 29 habitations éparses. Le Modèle:Date-, une nouvelle église est érigée à côté du croisement de la montée Saint-Laurent (futur boulevard Sainte-Croix) et du chemin de la Côte-Vertu. Son emplacement central dans la paroisse, à mi-chemin entre la Côte Saint-Laurent et la Côte Notre-Dame, qui facilite l'accès aux fidèles, va devenir le cœur d'un village. En effet, c'est le long de la montée Saint-Laurent, axe reliant Ville-Marie à la Rive-Nord, que se développent les premiers commerces, notamment auberges, forgerons et maréchaux-ferrants, pour servir les voyageursModèle:Sfn.
En 1740, toutes les terres administrées par les Sulpiciens ont été concédées à des colons. 162 familles y habitent en 1765. Après la Conquête, Saint-Laurent ne connaît pas d'exode de population et des familles écossaises viennent s'ajouter aux canadiennes françaises. En 1825, la paroisse est la plus peuplée sur l'Île de Montréal en dehors de celles de la ville de Montréal. C'est alors un village agricole, les cultures maraîchères étant la spécialité de l'endroit.
En 1837, l’église de Saint-Laurent, endommagée par la foudre en 1806, est reconstruite. Le Modèle:Date- de la même année, Louis-Joseph Papineau y prononce l'un des discours les plus importants de sa carrière devant ses partisans rassemblés sur le parvis<ref group="alpha">... une assemblée nombreuse et très respectable des électeurs du comté de Montréal fut tenue lundi, le 15 mai 1837, à St. Laurent, chef-lieu, pour prendre en considération les mesures coercitives proposées par le ministère à la chambre des communes le 6 mars dernier, et pour aviser aux moyens de protéger les droits et les libertés du peuple de cette province contre l'agression projetée (Modèle:Article)</ref>.
Fichier:Musee college.jpgLe Collège de Saint-Laurent et, en arrière, l’église après sa reconstruction (1862).
L'arrivée des Pères de Sainte-Croix, en 1847, amorce la croissance du village. Ils y bâtissent, autour de l’église, leur maison-mère canadienne puis, en 1852, un établissement d'enseignement : l’Académie industrielle. La réputation prestigieuse de cette école bilingue, qui prend le nom de Collège de Saint-Laurent, va faire celle du villageModèle:Sfn.
En 1885, l’arrivée du chemin de fer du Grand Tronc entre Saint-Laurent et Montréal attire de nouvelles industries<ref>Stéphane Batigne, Adrice et Clara, Éditions Mille et une vies, Montréal, 2009, Modèle:Isbn</ref>. Elles viennent compléter l'exploitation des carrières qui était, depuis 1860, l'industrie principale.
En 1896, le tramway de la Montreal Park and Island Railway Company rejoint Saint-Laurent le long de la Grande-Allée-de-Florence (actuel boulevard Décarie)<ref name=":1" />. La même année, sous l'impulsion du maire et promoteur Édouard Gohier, la ville adopte un plan d'urbanisme qui regroupe les secteurs d’activités, sur le modèle City Beautiful. Pour attirer les familles montréalaises à la campagne, l'implantation de certaines industries polluantes (abattoirs, distilleries, usines à gaz) est prohibée et le territoire municipal est découpé en parcelles profondes que limitent de larges rues arboréesModèle:Sfn.
La ville se modernise avec l’arrivée de l’éclairage électrique en 1900 puis d'un système d’aqueduc complet l’année suivante. Un hôtel de ville, qui fait aussi office de caserne de pompiers, est construit en 1912 sur l'emplacement de l'actuelle bibliothèque du Vieux-Saint-Laurent. Dix ans plus tard, c'est au tour d'un hôpital d'ouvrir ses portes.
En 1911, un aérodrome, le Bois-Franc Field, était aménagé à l'ouest de la ville. Il devient l'aéroport de Cartierville. L'industrie aéronautique s'y installe en 1935 avec la petite usine de Noorduyn Aviation, rejointe en 1942 par celle de Vickers qui deviendra Canadair. Elle connaît un essor considérable pendant la seconde Guerre mondiale. Des dizaines de milliers d'ouvriers participent à l’effort de guerre et une première banlieue pavillonnaire, le quartier Norvick (contraction de Noorduyn-vickers), est construite sur le modèle des cités-jardins pour loger certains d'entre-eux à proximité immédiate.
Après-guerre, Saint-Laurent connaît un boom économique et démographique sans précédent. Alors que l'agriculture disparaît progressivement, l’étendue des terres disponibles à proximité immédiate de l’aéroport de Dorval et des autoroutes métropolitaine et Décarie favorisent le développement industriel à tel point que Saint-Laurent devient la deuxième ville industrielle du Québec, derrière Montréal<ref name=":3" />. Conjointement aux usines, se développent de nouvelles banlieues structurées pour l'automobile au nord et à l'ouest du centre historique. La reconstruction, en 1957, de l’Hôtel de ville sur un nouveau terrain à l'ouest de l'ancien témoigne du déplacement du centre de gravité de la ville. En 1968, le Collège devient le Cégep de Saint-Laurent. Deux ans plus tard, un second Cégep, anglophone, ouvre ses portes : le Collège Vanier. En plus des bungalows, les années 1960 et 1970 voient la construction de grands ensembles d'habitation modernistes en périphérie de la ville.
Le tramway cesse de desservir Saint-Laurent fin 1959 et est remplacé par des autobus. Le Modèle:Date-, le métro s'y substitue avec l'ouverture de la station Du Collège. Une seconde station, Côte-Vertu, ouvre fin 1986. Deux supplémentaires sont alors planifiées mais ne verront pas le jour à la suite des restrictions budgétaires des années 1990.
Dans la dernière décennie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la planification urbaine se poursuit avec des projets inspirés du nouvel urbanisme qui font la part belle aux espaces verts et aux plans d'eau. Un parc de recherche et développement, le Modèle:Lien, est inauguré en 1992 dans le but d'attirer des entreprises de haute technologies. Aujourd'hui, le Technoparc est le premier parc scientifique du Canada. Il est géré par la Ville de Montréal et regroupe plus d'une centaine d'entreprises dans les secteurs de l'aéronautique, des sciences de la vie, du pharmaceutique et des technologies.
En Modèle:Date-, la mairie lance un vaste projet de construction domiciliaire : le Nouveau Saint-Laurent. La même année, le groupe Bombardier profite de la fermeture de l’aéroport de Cartierville dont il est propriétaire pour proposer sa reconversion en quartier résidentiel. La construction du quartier Bois-Franc débute officiellement le Modèle:Date- mais les ventes étant plus lentes que prévu, un golf est aménagé sur les terrains invendus en Modèle:Date-. Il ferme en Modèle:Date- et les constructions reprennent<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Saint-Laurent, l'arrondissement
Le Modèle:Date, l'ensemble des municipalités situées sur l'île de Montréal, dont Ville de Saint-Laurent, sont fusionnées par une loi du gouvernement du Québec pour former la nouvelle ville de Montréal. Cette fusion forcée est mal accueillie par les banlieues, et le Parti libéral du Québec promet une défusion lors de l'élection suivante. Après l'élection d'un nouveau gouvernement, un référendum sur les défusions municipales a lieu le Modèle:Date. À Saint-Laurent, Modèle:Unité des votants optent pour la défusion. Cependant, seul Modèle:Unité des électeurs s’étant prononcés, le vote est annulé car en deçà du seuil de participation minimum qui avait été fixé par Québec à Modèle:Unité d'électeurs inscrit.
L'arrondissement de Saint-Laurent est divisé en deux districts: Norman-McLaren et Côte-de-Liesse. Chaque district est représenté par deux élus au conseil municipal de la Ville de Montréal, auxquels s'ajoute un maire d'arrondissement. Le conseil d’arrondissement assume les pouvoirs de portée locale en urbanisme, en développement social et communautaire, en loisirs, en voirie, etc.
Bâtiment certifié LEED Or. Superficie de Modèle:Unité<ref group="alpha">Fruit d’un concours d’architecture, la Bibliothèque du Boisé est à l’échelle humaine, plurielle, verte et ancrée dans le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le bâtiment multifonction de Modèle:Nombre comprend une bibliothèque, un centre d’exposition et une réserve muséale. Elle intègre en outre plusieurs stratégies de conception durable, dont un système de géothermie répondant à 100 % des besoins en chauffage et en climatisation.</ref>.
Saint-Laurent compte une quarantaine de parcs et squares totalisant une surface de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité de la superficie de l'arrondissement.
Principaux parcs et espaces verts de Saint-Laurent<ref>Modèle:Lien web</ref>