Haaretz

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Logo de l'édition anglaise

Haaretz (en hébreu : Modèle:Langue, Modèle:Littéralement « Le Pays »), parfois écrit Ha'aretz, est un quotidien national en Israël. Il appartient à la famille Schocken depuis trois générations ; son dirigeant est Amos Schocken. Sa ligne éditoriale se situe de la gauche à l'extrême gauche<ref name=": 0"/>. Haaretz constitue ainsi le plus grand quotidien d'obédience socialiste d'Israël.

Les années 1920 sont marquées par l'orientation libérale de l'éditeur Moshe Gluecksohn, puis prônant la liberté d'opinions avec l'éditeur Gershom Schocken, dans les années 1940. Dans les années 2000, le journal adopte l'orientation post-sioniste de l'éditeur Amos Schocken<ref name=": 0">O. Elyada, "Haaretz 1918–1937: From an Establishment-Sponsored Newspaper to a Commercial Newspaper," in: Kesher, 29 (2001) (Heb.); A. Katzman, "In the Liberal Tradition: Haaretz," in: Kesher, 25 (1999) (Heb.); G. Kressel, Toledot ha-Ittonut ha-Ivrit be-EreẓYisrael (1964), 118–52.</ref>.

Haaretz publie une version anglophone adaptée<ref>Modèle:Lien web</ref>, principalement destinée à une audience internationale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Haaretz a été créé sous le nom de Hadashot Haaretz (Nouvelles de la Terre [d'Israël]) en 1919 à Jérusalem un peu plus tard abrégé en Haaretz<ref>Modèle:Lien web</ref>, dans la Palestine mandataire par Itzhak Leib Goldberg et a été pendant 15 ans une coopérative de ses employés, en fait sous la direction assez autoritaire de Moshe Glickson et le soutien financier de quelques philanthropes, parmi lesquels le lexicographe Yehuda Gour. Ensuite, à cause de difficultés économiques il a été vendu dans les années 1930 à David Cohen et son frère, et en 1935 a été acquis par Shlomo Zalman Schocken.

Entre les années 1932-1973 le journal siégea dans un bâtiment au style international (Modèle:Langue), rue Mazeh 53, qui fut très endommagé le Modèle:Date par le bombardement de l'aviation égyptienne sur Tel Aviv. 5 ouvriers de la typographie ont été tués, et le dépôt de papier a été totalement brûlé. Toutefois le journal ne cessa pas sa parution et par la suite la maison a été restaurée. Le journal a déménagé en 1973 dans son nouveau siège rue Aliyah, maintenant rue Schocken.

La ligne éditoriale du journal se précise sous la férule de Gershom Schocken, éditeur en chef de 1939 à 1990. Haaretz soutient notamment les principes d'État de droit, d'État-providence et de dialogue israélo-palestinien. Il fut remplacé en 1990 par Hanoch Marmari et Yoël Esteron, qui démissionnent en 2004 pour protester de l'avancement décidé par les actionnaires du rédacteur en chef de la section économique, Guy Rolnik. Ils furent remplacés en 2004 par David Landau et Tami Litani.

En 2008 la famille Schocken approuve la réforme proposée par Guy Rolnik, et le journal se tourne résolument vers le numérique. Le conseil de surveillance nomme Dov Alfon au poste de rédacteur en chef. Il renoue avec un journalisme d'investigation qui remplace le ton plutôt éditorial des articles. Le quotidien révèle entre autres les soupçons de corruption pesant sur le premier ministre d'alors, Ehud Olmert. La série d'articles publiée par le Haaretz mène finalement Olmert en prison, une première en Israël.

En 2012, face à la baisse régulière de son lectorat, le journal est au bord de la faillite et doit lancer des coupes drastiques dans son budget<ref>Modèle:Article</ref>. Depuis 2012, il subit une politique d'austérité budgétaire. En 2018, Haaretz gagne en popularité, et le lectorat de Haaretz passe de 3,9 % à 4,9 % du public israélien<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2019, pour son centenaire, Haaretz signe un accord avec la National Library of Israel pour numériser ses publications depuis sa création en 1919<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ligne éditoriale

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L'édition anglaise et l'édition hébraïque du journal

Haaretz est le flambeau de la gauche israélienne. Ce positionnement politique très clair, ainsi que sa charte graphique très classique, font qu'Modèle:Refnec.

Haaretz s'est également porté à la pointe des combats en faveur du retrait des Territoires occupés, ainsi que de la défense des droits des Palestiniens. Il a été l'un des plus fervents supporters des accords d'Oslo.

Fortement anticlérical, il n'hésite pas à poser les problèmes religieux en termes de problèmes sociaux, contribuant au clivage religieux / non-religieux en Israël.

Parmi les journalistes de ce quotidien :

Selon certains de ses opposants, la ligne éditoriale de Haaretz est parfois qualifiée « d'extrême-gauche »<ref>Modèle:Article</ref>,<ref> Modèle:Article</ref> et d'idéologiquement orientée<ref name="Toronto Star">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Critiques

Modèle:Passage non pertinent

Une étude de quelques centaines de pages de Haaretz conclut en 2003 que le quotidien est plus favorable aux Israéliens qu'aux Palestiniens<ref>Modèle:Article, Modèle:Lien, Modèle:Doi;</ref>.

D’après The Jerusalem Post, le rédacteur en chef de Haaretz David Landau a déclaré à la conférence Limmud de 2007 à Moscou qu'il avait demandé aux journalistes de ne Modèle:Citation<ref> Modèle:Article</ref>. Pour Modèle:Lien, journaliste au Jerusalem Post et militant des droits de l'Homme, Modèle:Citation <ref>Modèle:Article</ref>

Le groupe

Le tirage d'Haaretz avoisine les Modèle:Unité en semaine, et 95 000 le vendredi. Une version anglaise est vendue en supplément du International Herald Tribune.

Comme tous les grands quotidiens, il offre chaque jour une série de suppléments sur la littérature, l'économie, l'art de vivre ou le sport. Il dispose également, comme tous les grands quotidiens israéliens, d'un supplément du vendredi, appelé Mossaf Haaretz. Un supplément économique dénommé The Marker existe également.

Une édition en ligne existe, aussi bien en anglais qu'en hébreu. Cependant, la version anglaise ne reprend pas l'intégralité des articles parus en hébreu.

Le groupe comprend aussi une imprimerie.

L'ensemble du groupe comprend quinze titres locaux. Selon le quotidien, le groupe est estimé à 100 millions de dollars américains « en tenant compte de plusieurs millions de dettes ».

En Modèle:Date, le journal a annoncé une prise de participation par le groupe allemand M. DuMont Schauberg à hauteur de 25 %<ref>« German Publisher Buys Stake in Israel's Haaretz Group », Modèle:Date-, Deutsche Welle.</ref>. Cette arrivée devrait lui fournir les moyens financiers pour prendre une participation de 44,5 %, soit trente-trois millions de dollars, dans Bezeq, le site Internet le plus populaire en IsraëlModèle:Référence nécessaire. Cette décision cause la controverse en Israël en raison des anciens liens de l'éditeur allemand avec le régime nazi<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail