Doyet
Modèle:Infobox Commune de France
Doyet est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Doyetois et les Doyetoises<ref name="habitants">Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Localisation
Doyet est située au sud-ouest du département de l'Allier, à Modèle:Unité à l'est de Montluçon<ref>Modèle:Lien web.</ref> et à Modèle:Unité au sud-ouest de la préfecture Moulins<ref>Modèle:Lien web.</ref> à vol d'oiseau.
Sept communes sont limitrophes<ref name="geoportail" /> : Modèle:Communes limitrophes
Voies de communication et transports
La commune est traversée par la route départementale 2371, ancienne route nationale 145 puis route nationale 371 reliant Montluçon, à l'ouest, à Bézenet et Montmarault, à l'est.
L'autoroute A71 passe sur le territoire de la commune. Une aire de service y est implantée, l'aire de Saulzet, du nom du bois à proximité.
Le territoire communal est également desservi par les routes départementales 38, reliant Doyet à Villefranche-d'Allier ; 69, vers Commentry ; 156, vers Montvicq ; et 456, vers Saint-Angel<ref name="geoportail" />.
Urbanisme
Typologie
Doyet est une commune rurale<ref group="Note">Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,6 %), zones agricoles hétérogènes (19,2 %), forêts (7,9 %), terres arables (4,2 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Toponymie
Dolhet en bourbonnais du Croissant. La commune fait partie, en effet, du Croissant, zone de transition entre occitan et langue d'oïl<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Le dolmen de la Cabane du Loup atteste la présence humaine dans cette région à la période néolithique<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>.
De même, des tuiles gallo-romaines et des tessons de poterie, mis au jour dans les champs de la commune, démontrent la présence d’habitations aux premiers siècles de notre ère.
Le premier texte officiel connu faisant mention de Doyet sous la forme Doyaco remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, probablement entre 1084 et 1093, sur Modèle:Citation. Une copie de ce parchemin, faite le Modèle:Date- pour le chapitre de Saint-Ursin de Bourges et déposée comme justificatif parmi les pièces d’un procès intitulé « Doyet : procès pour la possession de la cure »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> en a été retrouvée. Sur ce parchemin, rédigé en latin, Richard II, archevêque de Bourges, donne au chapitre de Saint-Ursin l’ecclesia de Doyaco, c’est-à-dire l’église de Doyet, don renouvelé en 1095 sur un autre parchemin, et qui incluait également les paroisses voisines de Neuville, Tortezais, Saint-Priest, Jonzais et Deneuille.
L’origine du nom Doyaco, qui s’est plus tard écrit Douyet, reste incertaine : il pourrait s’agir du nom d’un gallo-romain (Doïus), d'un toponyme évoquant des lieux humides ou bien encore d'une évolution de villa de Olii, du nom de la rivière l’Œil qui borne la commune sur sa partie ouest, devenant villa d’Oliaco puis Doyaco, Doyat et finalement Doyet.
Au Moyen Âge, Doyet compte de nombreuses seigneuries dont la notoriété des familles y résidant l’inscrit dans l’histoire :
- le château de la Chassignole, situé discrètement à l’intérieur d’un parc enclos dans le bourg à proximité de l’église, existe déjà au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quand il est apporté en dot par Françoise d’Hérisson à son époux Louis de Courtais vers 1575. Ce château, très apprécié à la belle saison par les de Courtais, était délaissé l’hiver pour leur maison de Montluçon, l’hôtel de Courtais rue Notre-Dame, devenu aujourd’hui le musée des Musiques Populaires de Montluçon ;
- le donjon de la Souche, classé monument historique (Modèle:S mini- – Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles), érigé à flanc de coteau à l'est de la commune, reste le seul vestige du château fort d’origine. La maison de la Souche, très ancienne était considérée comme l’une des trente-deux plus mémorables du duché du Bourbonnais<ref name="Maillat1982_178">Modèle:Harvsp.</ref>. La dernière de la Souche à y habiter est Ysabel de La Souche (1604-1667). Son mariage en 1620 avec le chevalier Gilbert de Courtais (1578-1645) fait se réunir en une seule propriété les domaines de la Souche et ceux de la Chassignole<ref name="Maillat1982_178" /> ;
- le château fort de Bord, bâti sur un plateau à l’ouest de la commune, s’est également appelé Bord-Peschin à la suite de l’alliance entre la famille du Bertrand, premier seigneur des lieux et la maison du Peschin, en la châtellenie de Moulins<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Alors qu'il menaçait ruine, il a été restauré à partir de 1978, ainsi que la chapelle qui avait été édifiée à l’extérieur des murs de l’enceinte du château ;
- le château d’Ancinay, au sud-ouest de la commune, proche de celle de Malicorne, est cité comme fief de plusieurs seigneurs : Raophet vers 1300, Philippe vers 1343, Pierre vers 1375, Jean vers 1399. Il en est fait mention en 1569 par Nicolas de Nicolaï dans la description du Bourbonnais<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Peu à peu délaissé par ses seigneurs, le bâtiment actuel (probablement reconstruit sur les ruines du château originel) a été successivement occupé par des fermiers exploitant la propriété d’Ancinay puis vendu en 1963 au pépiniériste Georges Delbard qui l’a restauré avec soin.
- Une autre seigneurie est parfois évoquée, celles des Chièzes, ou des Chaises, ou du Chezaud. D'autres fiefs encore existaient : la Ville, les Cloux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, mais il n'en reste essentiellement que les noms des lieux-dits où elles se situaient.
On trouve également la trace de deux mottes, une au lieu-dit « le Soudan » et une autre aux Barres.
À la Révolution, Doyet est érigé en chef-lieu de canton du district de Montmarault et le restera jusqu’en l’an Modèle:IX<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L’ère industrielle voit le développement de l’extraction de la houille à Doyet sur un site déjà exploité depuis des temps reculés, initialement à ciel ouvert grâce à un gisement à fleur de surface. La mine, concédée à Amable de Courtais par ordonnance royale du Modèle:Date-, est ensuite vendue à la compagnie « Châtillon-Commentry » et atteint son apogée entre 1859 et 1882, employant de Modèle:Unité et produisant jusqu’à Modèle:Unité de charbon par an<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La construction d’une ligne de chemin de fer en 1859 permet son transport jusqu’aux villes de Commentry, Montluçon, Vierzon, Tronçais pour alimenter les forges de la compagnie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L’accroissement de la population qui découle de cette forte activité fait aussi exploser les effectifs scolaires. L’école de garçons construite en 1865 se révèle rapidement top petite : un rapport de l’Inspecteur d’Académie venu visiter les lieux en 1875 décrit Modèle:Citation. Cette exiguïté va s'aggravant, d’autant qu’un cours complémentaire est créé. Le conseil municipal décide alors en 1887 la construction d’une nouvelle école de garçons Modèle:Citation sur un terrain attenant à l’école existante, donné par la famille de Courtais<ref>Modèle:Harvsp.</ref> L’école est inaugurée en Modèle:Date-. Un bâtiment dédié à l'éducation des filles est également construit, sur un emplacement donné par la veuve du général de Courtais, et dont la réception finale a lieu en 1881<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Doyet dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère l'école élémentaire publique Lamartine<ref name="educ">Modèle:Lien web.</ref>.
Le collège Ferdinand-Dubreuil est implanté sur la commune<ref name="educ" />. Modèle:Refnec.
Économie
La fabrication de tuiles est une activité importante à Doyet au moins depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Doyet a donné son nom à une tuile plate traditionnelle en Bourbonnais. Aujourd'hui la Française des tuiles et briques continue cette tradition en produisant des tuiles plates principalement destinées à l'entretien du patrimoine. Elle emploie une trentaine de personnes. Elle est entrée en 2010 dans le groupe Imerys à travers Imerys Toiture ; fin 2018, Imerys Toiture est sorti du groupe Imerys et a pris le nom d'Edilians.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre, néo-romane, construite entre 1875 et 1879 et affectée au culte le Modèle:Date-.
- La statue du général de Courtais, député de l'Allier (1842-1849), autrefois sur la place du village, placée aujourd'hui auprès du mausolée où repose le général, dans l'enceinte de l'ancien cimetière.
- Le pont et moulin de Bord.
- Les étangs de la Gare, de la Planche, du Prériant, de Saulzet, de la Ville.
- Le château de la Souche, édifié entre les {{#switch: XV
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}}<ref name="Germain">Modèle:ChâteauxBourbonnais, Modèle:P..</ref>. Le château, cité en 1359, se compose d'un donjon rectangulaire flanqué d'une tourelle carrée d'escalier débordant en guette interrompant un couronnement sur mâchicoulis<ref>Modèle:Atlas des châteaux forts en France.</ref>.
- Le château d'Ancinet (ou d'Ancinay), à trois kilomètres au sud-ouest du bourg, au-dessus de la vallée de l'Œil. Le château, qui a beaucoup souffert après la Révolution, a été restauré depuis son achat en 1963 par le pépiniériste Georges Delbard. Il comporte un logis principal, flanqué de deux tours d'angle rondes ; une tour d'escalier est accolée à la façade méridionale<ref name="Germain" />.
- Le château de Bord, édifié entre les {{#switch: XIV
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}} à trois kilomètres à l'ouest du bourg. Entouré de douves en eau, il comporte un corps de logis sur trois niveaux avec salle des gardes voutée en rez-de-chaussée et cheminée médiévale, ainsi que des cheminées monumentales au premier étage. Une tour se dresse au-dessus du pont-levis et la tour principale comporte des salles aux plafonds en ogives cintrées, décorées de fresques murales. Four à pain.
- Le château de La Chassignolle.
- Gare de Doyet-La Presle (gare fermée).
Personnalités liées à la commune
- Amable de Courtais (1790-1877), général, député, conseiller général et président du conseil général de l'Allier, mort à Doyet.
- Alexandre Caillot (1861-1957), évêque de Grenoble (1917-1957).
- Ferdinand Dubreuil (1894-1972), peintre et graveur sur bois, né à Doyet (les Marceaux). Le collège de Doyet porte son nom et plusieurs de ses œuvres ornent la mairie.
- Louis Michard (1914-1945), résistant, Compagnon de la Libération mort pour la France à Grussenheim, a vécu et est inhumé à Doyet.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Huguette Butrus, Odile Berthelot et Michel Augot, Bézenet, Dyey, Montvicq, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 2002.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes