Saint-Jean-Saint-Nicolas
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Jean-Saint-Nicolas est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
Localisation
La commune est située dans la haute vallée du Champsaur, entre le confluent du Drac noir et du Drac blanc en amont, et la plaine de Chabottes en aval. Le centre de la commune est le pont sur le Drac (dit « Pont du Fossé »), situé à la hauteur d'un resserrement de la vallée.
D'après des calculs de l'IGN publiés en 2016, le centre géographique du département des Hautes-Alpes est situé dans la commune, aux coordonnées Modèle:Coord<ref>Jean-François Hangouët, « Quels sont les centres des 96 départements métropolitains ? », IGN Magazine no 82, avril-mai-juin 2016, Modèle:Page.</ref> dans le sud-est de la commune.
Géologie et relief
Le territoire de la commune culmine au nord-ouest à la Pointe sud de la Vénasque (Modèle:Unité). Les autres sommets remarquables sont la Petite Autane au sud (Modèle:Unité), le Soleil-Bœuf au nord-ouest (Modèle:Unité), et le Palastre (Modèle:Unité) au nord, sommet depuis lequel la vue embrasse toute la haute vallée du Champsaur.
La commune s'étend sur les deux versants de la vallée (qui est orientée est-ouest) : l'adret (le versant au nord), bien ensoleillé, est le lieu du peuplement historique et des cultures et pâturages, l'ubac (le versant au sud) reste couvert de forêts, essentiellement de résineux.
Habitat
La commune est constituée de plusieurs hameaux :
- Pont-du-Fossé est le principal hameau de Saint-Jean-Saint-Nicolas. Il se situe sur la route d’Orcières (D 944), à la jonction de la D 43 et de la D 13. C'est un des seuls villages du Champsaur où il y a toutes sortes de commerces (boulangerie, buraliste, droguerie, papeterie, épicerie, loueur d'équipements de sports d'été et d'hiver, coiffeur, bars, etc.) On y trouve aussi la « maison de la vallée » du parc national des Écrins, une gendarmerie, un camping, une école primaire, une patinoire (en hiver), un musée (musée du moulin), une école d'autrefois et une chapelle.
De nombreuses randonnées partent de Pont-du-Fossé vers le Frustel (Modèle:Unité), vers le canal de Gap et vers les Autanes. Des circuits pédestres sont proposés près de la maison de la vallée.
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Pont-du-Fossé vu de la route des Bonnets
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Le Drac au pont de Pont-du-Fossé
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La maison du parc des Écrins
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La chapelle de Pont-du-Fossé
- Saint-Jean est l'une des deux anciennes paroisses dont la fusion a créé la commune. L'église et son cimetière y sont toujours présents, et le hameau reste le second en importance de la commune. On y trouve un lycée professionnel spécialisé dans le bois, la plomberie et l'électronique, un musée (école d'autrefois), un gîte d'étape, un oratoire.
- Saint-Nicolas est l'autre ancienne paroisse fondatrice de la commune, l'église primitive était établie sur le coteau aujourd'hui nommé Frustelle, aux côtés du château du seigneur de Montorcier.
- Montorcier : ce petit groupe de maisons au bord du torrent de Brudour a hérité du nom de l'ancienne propriété seigneuriale.
- Chabottonnes est une ancienne commune, proche de Chabottes, rattachée à Saint-Jean-Saint-Nicolas en 1963. Le hameau est surtout résidentiel.
- les Bonnets
- les Roranches
- les Richards
- Les Ricous
- les Ranguis.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-Saint-Nicolas est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,3 %), forêts (29,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), prairies (9,9 %), terres arables (2,5 %), zones urbanisées (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:Section vide ou incomplète Saint Jean est attesté sous la forme latine Ecclesia Sancti Joannis et Ecclesia de Moterosirio en 1179 , sous la forme Sancti Johannis de Monteroserio en 1397 dans le cartulaire de Saint Chaffre, Parochia Sainctus Johannes de Monteorserio au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et enfin Saint Jean de Montorcier au Modèle:S mini-<ref name="J.Roman p142">J.Roman, Dictionnaire…, Modèle:P.142</ref>.
Saint Nicolas est attesté sous la forme Ecclesia de Monteorsiero dans le cartulaire de Saint Chaffre, puis Sanctus Nicolaus de Monteorsiero au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et enfin Saint Nicolas de Montorcier au Modèle:S mini-<ref name="J.Roman p145">J.Roman, Dictionnaire…, Modèle:P.145</ref>
Sant Joan - Sant Nicolau en occitan.
Ce toponyme est issu de l’apôtre Saint Jean et de Saint Nicolas.
De 1792 à 1796, la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas est rebaptisée Montorcier.
Histoire
L'occupation humaine du site de Saint-Jean-Saint-Nicolas à l'époque préhistorique n'est attestée que par quelques rares pièces en pierre polie, et un dolmen aux Roranches, aujourd'hui détruit. Dans le Haut-Champsaur, on n'a pas trouvé de traces laissées par les Romains pourtant présents dans toute la région. Après les invasions barbares des {{#switch: e
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}}, la région se développe. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les paroisses du Haut-Champsaur étaient sous l'autorité du patrice Abbon, gouverneur de Suse, en Piémont. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des Sarrasins vécurent dans la haute vallée du Drac ; en témoignent par exemple une « grotte des Sarrasins » au-dessus du confluent du Drac noir et du Drac blanc, une « tour sarrasine » emportée par le Drac en 1856, peut-être aussi le hameau voisin des Tourengs.
La vallée du Haut-Drac était un des passages utilisés pour joindre la région de Briançon, par le col de Freissinières. La tradition rapporte qu'Hannibal y serait passé pour se rendre en Italie<ref>Faure de Prégentil, Encyclopédie du Champsaur, pages 21 & suiv.</ref>. Arey, évêque de Gap au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, y aurait subi l'attaque par un ours que rapporte sa légende. Le contrôle de l'accès à la haute vallée était donc important. Le resserrement de la vallée au pied du Mons Orcierus (mont des ours) constituait un point stratégique. C'est là que s'établit la seigneurie de Montorcier. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le seigneur de Montorcier étendait sa souveraineté largement au-delà du Champsaur. Les paroisses de Saint-Jean et de Saint-Nicolas sont référencées au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par le cartulaire de Saint-Chaffre<ref name="Roman">J.Roman, Dictionnaire topographique des Hautes-Alpes, pages 142 et 145.</ref>.
- Saint-Jean est l'une des deux anciennes paroisses dont la fusion a créé la commune. Connue au cartulaire de Saint-Chaffre (1179) comme Ecclesia Sancti-Joannis, puis Parochia Sainctus Johannes de Monteorserio au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et enfin Saint Jean de Montorcier au Modèle:S mini-<ref name="J.Roman p142" />, Saint-Jean était, selon J.Ranguis, possession probable de Patrice Abbon, qui l'aurait cédée à l'abbaye de la Novalaise au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>J.Ranguis, Histoire…, Modèle:P.53-54</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse était propriété de l'abbaye de Saint-Chaffre ; la dîme revenait au prieur de Notre-Dame de Chabottes, qui la céda en 1686 au curé de Saint-Jean<ref>J.Ranguis, Histoire…,Modèle:P.55-56</ref>; à cette même date, la paroisse fut intégrée dans l'archiprêtré d'Orcières nouvellement créé.
- Saint-Nicolas est l'autre ancienne paroisse fondatrice de la commune. Connue au cartulaire de Saint-Chaffre comme Ecclesia de Monteorsiero, puis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Sanctus Nicolaus de Monteorsiero, et enfin Saint Nicolas de Montorcier au Modèle:S mini-<ref name="J.Roman p145" />, l'église primitive était établie sur le coteau aujourd'hui nommé Frustelle, aux côtés du château du seigneur de Montorcier. Dépendaient de la paroisse de nombreux lieux d'habitation répartis sur le flanc est de la colline, depuis le sommet jusqu'à ses pieds. Détruite, comme le château, lors des guerres de religion, elle ne fut jamais reconstruite. Ce n'est qu'en 1750 qu'une nouvelle église fut enfin construite auprès des habitations, au lieu-dit les Reynauds. Il n'en reste que la pannelle ; le presbytère, initialement aux Ranguis, fut reconstruit auprès de la nouvelle église.
Humbert II, le dernier dauphin de Viennois, fit du château de Montorcier, acquis par un de ses ancêtres, une résidence somptueuse<ref>Encyclopédie du Champsaur, pages 47-48.</ref>. Le dauphin Louis II, fils de Charles VII, faisait régulièrement étape à Montorcier sur la route d'Embrun. Il était proche des populations, et parlait leur langue. Devenu roi de France sous le nom de Louis XI, il donna des armoiries à plusieurs familles du Champsaur. En 1442, il autorisa le creusement d'un canal de Pont-du-Fossé à Saint-Laurent<ref>id., pages 49-50.</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Montorcier était le siège d'un mandement couvrant tout le haut-Champsaur<ref>J.Roman, page 98</ref>. Il le restera jusqu'à la Révolution.
Lors des guerres de religion, François de Bonne, natif de Saint-Bonnet, entraîna le Champsaur dans le camp des Réformés. Mais lorsqu'il se convertit au catholicisme et devint duc et pair de France en 1611, il ramena « son » Champsaur au royaume de France et le pacifia. Il en devint le bienfaiteur, construisant des ponts et des hôpitaux. En 1692, les troupes du duc Victor-Amédée II de Savoie ravagèrent la région, mais n'en prirent pas possession. Les archives des paroisses de Saint-Jean et Saint-Nicolas sont brûlées<ref>Encyclopédie du Champsaur, page 58.</ref>. Par rachats successifs, de 1686 à 1730, les jésuites du collège d'Embrun devinrent « seigneurs d'Orcières » et propriétaires d'une grande partie du haut-Champsaur.
La Révolution n'a pas laissé de traces importantes. En 1790, le Champsaur est intégré au département des Hautes-Alpes, dans l'arrondissement de Gap, sauf les communes d'Orcières, Champoléon et Saint-Jean-Saint-Nicolas, qui sont rattachées à l'arrondissement d'Embrun. De 1792 à 1796, la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas est brièvement rebaptisée Montorcier<ref>id., page 63.</ref>. En 1926, la suppression de l'arrondissement d'Embrun ramènera la commune dans celui de Gap.
Politique et administration
Élections municipales de mars 2020
La commune comptant officiellement (un peu) plus de 1000 habitants, les électeurs doivent élire 15 conseillers municipaux, au scrutin de liste proportionnel.
Une seule liste a été proposée aux suffrages : « Une équipe renouvelée pour un avenir dynamique et partagé », conduite par M. Rodolphe Papet. Madame Josiane Arnoux, maire sortante, figurait en seconde position sur cette liste.
Résultats :
- inscrits : 791
- votants : 376, soit 47,5% des inscrits
- blancs ou nuls : 104
- exprimés : 272, soit 72,3% des votants
Ont obtenu :
- liste R. Papet : 272 voix, soit 100% des exprimés
Sont élus : les 15 candidats de la liste R. Papet.
Il n'y a pas lieu à un deuxième tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 n'ayant pas permis la réunion du conseil municipal dès le mois de mars, Madame Arnoux a conservé sa place de maire jusqu'à la tenue de cette réunion, le Modèle:Date- 2020. Monsieur Rodolphe Papet a été élu maire et a pris ses fonctions le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Modèle:Section vide ou incomplète
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le Dolmen de Roranches, seul mégalithe identifié à ce jour sur la commune, a été détruit par son propriétaire. Il est néanmoins la preuve de l'occupation du territoire dès la Préhistoire.
Le village est classé deux fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Frustelle
Modèle:Article détaillé C'est sur la colline de Frustelle, qui domine la vallée, qu'étaient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le château fort de Montorcier, qui fut construit là pour surveiller le passage, et l'église primitive de Saint-Nicolas. Ravagés par les guerres de Religion, il n'en est resté longtemps que le clocher. Le lieu est aujourd'hui abandonné, et enclos dans une propriété privée.
Prégentil
Un château existe à Prégentil au tout début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1339, le dauphin, qui en est le propriétaire, en fait don à Étienne Roux, son maître d'hôtel, en remerciement de ses services.
En 1541, Prégentil appartient à Noble Arnaud, qui fait sculpter au-dessus de la porte d'entrée un écu avec rose et fleur de lys. En 1552, c'est un notaire, Honoré de Serres, qui l'achète. Puis en 1593, le duc de Lesdiguières achète les terres du domaine. Nicolas de Gril, seigneur de Saint-Michel-de-Chaillol, en devient propriétaire en 1674. La famille le conserve pendant deux siècles, avant de le perdre au profit des Baille de Champoléon, dont les descendants sont encore aujourd'hui les propriétaires<ref name=MH>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Les tours crénelées du château d'origine ont disparu et divers remaniements ont été opérés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Mais pour l'essentiel le bâtiment a échappé aux destructions et notamment aux ravages des guerres de Religion, qui ont fait disparaître tant de bâtiments, dont le château voisin de Montorcier. Aujourd'hui, la demeure de Prégentil est la plus ancienne bâtisse de tout le Champsaur. Elle est inscrite aux Monuments historiques<ref name=MH />.
Château du Rival
Le château du Rival, ou du Rivail, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme le suggère la date de 1539 gravée au-dessus de la porte principale. Il a été profondément modifié à plusieurs reprises, notamment après son acquisition par la famille du Serre en 1590. La chapelle, aménagée au 1er étage, fut consacrée sous le vocable de sainte Marie en 1597 en présence de Noble Charles du Serre. Le bâtiment fut vendu par Charles-Balthazar du Serre à Henry Moncheny-Bonnabel en 1750<ref name="mérimée">Modèle:Base Mérimée</ref>.
La façade, orientée sud-ouest, a été partiellement repercée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est flanquée de deux tours d'angle, qui comportent un étage de plus que les corps de bâtiment. La tour ouest est circulaire, coiffée d'un toit conique recouvert d'ardoises et couronné par un épi de faîtage en métal, alors que la tour sud est polygonale et coiffée d'une flèche. La façade donne sur une terrasse soutenue par un mur en pierres grossièrement assemblées.
Le château est inscrit au titre des monuments historiques<ref name="mérimée" />. C'est aujourd'hui une propriété privée. Seul est habité un bâtiment annexe récemment apposé au nord du château proprement dit.
Patrimoine naturel
La commune a intégré le parc national des Écrins en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une maison du Parc se trouve à Pont-du-Fossé.
Activités culturelles
Chaque année, Pont-du-Fossé reçoit deux festivals :
- en juin, le festival Retours du Monde, consacré aux films de voyage et d'aventure vécue ;
- en août, le festival L'Écho des Mots, organisé autour des contes, accueille conteurs et comédiens venus des quatre coins de la France.
Personnalités liées à la commune
- Louis Poutrain (1897-1983), prêtre dans le Haut-Drac de 1937 à 1971 ; fonde en 1941 avec son frère Pierre un centre de formation aux métiers du bois (aujourd'hui lycée d'enseignement professionnel privé Pierre-et-Louis-Poutrain) ; résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, déporté à Auschwitz et Flossenburg ; publie en 1982 La Déportation Au Cœur d'Une Vie (Éditions du Cerf).
- Pierre Poutrain (1908-1944), frère de Louis, cofondateur du centre de formation de Saint-Jean, résistant, prisonnier, évadé, fusillé à Gap le Modèle:Date-.
- Robert Faure, né à Prégentil en 1930, écrivain, auteur de nombreux ouvrages sur le Champsaur.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé J. Ranguis, Histoire de mandement de Montorcier, 1905, réédition par Vollaire, à Gap, 1978.
- Robert Faure, dit Faure de Prégentil, Encyclopédie historique, authentique, distractive, humoristique, gastronomique, touristique, linguistique du Champsaur, imp. Louisjean, Gap, 2005, Modèle:ISBN.
- Joseph Roman, Dictionnaire topographique des Hautes-Alpes, 1886, rééd. C.Lacour, Nîmes, 2000, Modèle:ISBN.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Office de tourisme de Pont-du-Fossé sur le site champsaur-valgaudemar.com
- Site du lycée professionnel Pierre et Louis Poutrain
- Photos anciennes de Pont-du-Fossé sur le site Mémoire du Champsaur