Urbain de Maillé

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Modèle:Infobox Personnalité militaire Urbain de Maillé, premier marquis de Brézé (Modèle:Date de naissance à Brézé - Modèle:Date de décès), maréchal de France (Modèle:Date), seigneur de Thévalle et de Cerizay, châtelain de Milly-le-Meugon. Il s'empare de Heidelberg et de Spire (1635) et, avec son cousin germain par alliance le maréchal-duc de la Meilleraye, reprend Bapaume aux Espagnols (Modèle:Date). Nommé vice-roi de Catalogne (Modèle:Date), il ne parvient pas à s'emparer ni de Collioure, ni de Perpignan et démissionne de sa charge (Modèle:Date). Il quitta le service des armes en 1645.

Biographie

Famille et origines

Fils de l'écuyer et gentilhomme ordinaire du roi Charles de Maillé-Brézé (†1615) et de Jacqueline de Thévalle.

En Modèle:Date, sa mère obtient contre une forte somme d'argent l'élévation de la terre familiale de Brézé en marquisat. Le Modèle:Date, Urbain de Maillé épousa Nicole du Plessis-Richelieu (1587-1635), sœur cadette du cardinal de Richelieu, fille de François IV du Plessis de Richelieu et de Suzanne de La Porte (cette dernière étant la demi-sœur d'Amador et de Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de La Porte, et donc la tante paternelle du maréchal de La Meilleraye, alias Charles II de La Porte, évoqué ci-dessus).

Carrière militaire

Il est capitaine des gardes du corps de la reine mère (1620), gouverneur de Saumur (1626), capitaine de la 3° compagnie française des gardes du corps du roi (1627), conseiller d'État (Modèle:Date), maréchal de camp (1630), ambassadeur de France en Suède (1631), gouverneur de Calais, maréchal de France (Modèle:Date), chevalier des ordres du roi de France (Modèle:Date), vice-roi de Catalogne (Modèle:Date).

Nommé capitaine de la Modèle:3e française des gardes du corps du roi (1627), il leva un régiment d'infanterie à ses frais et prit part au siège de La Rochelle (1627-1628). Il suivit l'armée royale à la bataille du Pas de Suse (Modèle:Date), puis en Languedoc aux sièges de Privas<ref>La ville, une fois prise, fut rasée : cf. E.Reynier, Histoire de Privas, Tome II, 1941.</ref> et d'Alès, où le roi reçut la soumission des huguenots.

Devenu maréchal de camp (1630), il marcha au secours de Casale Monferrato et combattit au pont de Carignan. Louis XIII lui confia ensuite deux missions diplomatiques, l'une en Suède (1632) et l'autre aux pourparlers de Castelnaudary. Promu maréchal de France, il reçut le commandement de l'armée d'Allemagne avec le maréchal de la Force en 1634, prit Colmar puis Heidelberg aux Impériaux (Modèle:Date-). Il assiège ensuite Spire, qui tombe le Modèle:Date-.

Il reçoit ensuite le commandement de l'armée des Flandres avec le maréchal de Châtillon, et remporte contre les Espagnols la bataille d'Avin (Modèle:Date-), où ses ennemis perdent Modèle:Unité (dont 900 sont faits prisonniers) et 14 canons. Il est en ambassade auprès des Provinces-Unies à l'été 1635, puis se retire sur ses terres de Saumur jusqu'à ce que, le Modèle:Date-, Richelieu lui confie le commandement de l'armée de Picardie avec le maréchal de Chaulnes, puis l'armée de Hollande en 1637.

Versé à l'armée de Champagne avec le maréchal de Châtillon, il ne rejoignit son poste qu'après la Bataille de la Marfée qui vit la défaite des Français. Richelieu le réaffecta à l'armée de Picardie, où il devait faire sa jonction avec son cousin le duc de la Meilleraye : il parvint à s'emparer de Lens en trois jours, obligeant les Espagnols à évacuer Aire-sur-la-Lys (Modèle:Date-). Une fois les deux corps d'armée réunis, Maillé-Brezé et La Meilleraye ravagèrent les faubourgs de Lille puis mirent le siège devant Bapaume<ref>D'après Modèle:Ouvrage</ref>, qui se rendit le Modèle:Date-.

La Catalogne ayant fait soumission à la France, Maillé-Brézé en est nommé vice-roi. Il rejoint ce pays en Modèle:Date, dut affronter des détachements espagnols devant Collioure le 20 décembre. Après des combats particulièrement sanglants, il marche sur Perpignan, bat un corps ennemi de Modèle:Unité et leur prend 250 chevaux ; mais il est pris de vitesse par le marquis de Torracusa, qui réussit à battre la cavalerie française et peut ainsi ravitailler Perpignan. Abandonnant son objectif initial, Maillé-Brézé se retourna contre Sainte-Marie-la-Mer. Faute de moyens, il ne pouvait toutefois poursuivre le combat, et remet sa démission de la vice-royauté en Modèle:Date. Il congédie son régiment en 1645, et démissionne du gouvernement d'Anjou (qu'il détenait depuis 1626) en Modèle:Date et se retire définitivement en son château de Milly-le-Meugon.

Descendance

Armoiries

Figure Blasonnement et devise
Fichier:French heraldic crowns - marquis v2.svg
Fichier:Blason fam FRA de Maillé.svg

D'or à trois fasces nébulées de gueules.<ref name="ArmorialSaintEsprit">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="RIETSTAP">Modèle:Ouvrage</ref>

Devise
  • Stetit Unda Fluens
  • Reste au-dessus des flots

Notes et références

Modèle:Références

Liens

Bibliographie

Liens externes

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