Guillaucourt
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Guillaucourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Ce village picard du Santerre est aisément accessible par l'ancienne RN 29 (RD 1029) et les autoroutes Modèle:Autoroute française et Modèle:Autoroute française.
Guillaucourt est située à Modèle:Unité au sud-est d'Amiens.
Urbanisme
Typologie
Guillaucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,6 %), zones urbanisées (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), forêts (3,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Gislocourt est relevé en 1145. Gissocourt puis Guillaucourt apparaissent en 1301<ref name=Noti>Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Guillaucourt, M. Lescureux, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire en ligne.</ref>. Après l'absorption de Enguillaucourt, la commune porte fugacement le nom de Guillaucourt et Enguillaucourt<ref name="Cassini"/>.
Ces noms de localités se terminant par -Modèle:Page h' sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages. Ferdinand Lot a montré que les noms terminés en court était des noms formés par des gens parlant une langue romane<ref>Romania, LIX, 1933</ref>. Le préfixe était souvent - mais pas toujours - le nom d'une personne germanique. Court est dérivé du latin vulgaire curtis signifiant, cour de ferme, ferme puis village. La formation des toponymes de ce type remonte au haut Moyen Âge et cesse au Xe siècle<ref>Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969</ref>.
Le nom du village pourrait provenir du nom d'un propriétaire, équivalent à « Guillaume »<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
Histoire
- Des grattoirs, des pointes de flèches et des haches polies en silex ont été retrouvés dans les champs<ref name=AG/>.
- Une voie romaine allant de Boves à Lihons traverse le territoire<ref name=Noti />.
- Une cave gothique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a appartenu à une commanderie militaire, au sud du village<ref name=AG/>.
- Les fiefs d'Achicourt et de Pierrepont sont attestés. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ils appartiennent à la famille de Lannoy. Ils seront transmis par mariage à la famille d'Averoult<ref name=Noti /> (famille d'Averhoult).
- En 1653, Guillaucourt souffre des ravages causés par les Espagnols<ref name=Noti />.
- Entre 1795 et 1800, la commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe celle de Enguillaucourt<ref name="Cassini"/>.
- À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814 et 1815, les habitants sont exposés aux contraintes des Cosaques<ref name=Noti />.
- Au terme de la guerre franco-allemande de 1870, le village est occupé deux mois par l'armée allemande, et la population subit de lourdes réquisitions<ref name=Noti />.
- La Première Guerre mondiale a durement éprouvé le village. La gare de Guillaucourt (aujourd'hui fermée), sur la ligne d'Amiens à Laon, a été utilisée pour les besoins militaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 6 novembre 1920, Modèle:P..</ref>.
- L'église a été restaurée en 1922<ref>Panneau d'informations près de l'église.</ref>.
Politique et administration
Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, la commune en est détachée le Modèle:Date- pour intégrer l'arrondissement de Péronne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rosières-en-Santerre<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le Modèle:Date-.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nombre, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 46 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Cette procédure aboutit à la création au Modèle:Date- de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
Les communes de Bayonvillers, Lamotte-Warfusée et Guillaucourt gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal<ref>Le Courrier Picard, « Carte scolaire, ils restent mobilisés », dimanche 25 février 2018, Modèle:P..</ref>.
L'école primaire publique locale compte Modèle:Unité pour l'année scolaire 2016-2017. Elle est située en zone B, dans l'académie d'Amiens<ref>Lire sur le site de l'éducation nationale.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château et son parc<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Saint-Éloi<ref>Modèle:Lien web.</ref>, restaurée par Paul Martin, architecte à Guillaucourt, après les destructions de la Première Guerre mondiale. Les statues de l'ancienne église avaient été évacuées au château de Chantilly<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Chapelle de la Vierge. Elle a été édifiée en 1870, en brique et pierre. Ses ouvertures sont réalisées en forme d'ogive<ref name=AG/>.
- Monument aux morts de la Première Guerre mondiale financé par souscription publique et édifié en 1922 par Teisseire, entrepreneur à Vichy, sous la direction de Paul Martin, architecte à Guillaucourt, avec la collaboration du sculpteur amiénois Auguste Carvin<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> pour la sculpture<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Ancien site industriel de l'usine d'engrais créée vers 1925 par M. Seret, à côté de l'ancienne sucrerie Coquin Ch. et Th. Normand détruite au cours de la Première Guerre mondiale. Le site employait une cinquantaine de salariés en 1954<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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Histoire locale.
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Eglise Saint-Éloi.
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Monument aux morts.
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Salle des fêtes de Guillaucourt.