André Lwoff

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André Michel Lwoff, né le Modèle:Date de naissance à Ainay-le-Château (Allier) et mort le Modèle:Date de décès à Paris<ref>Relevé des fichiers de l'Insee</ref>, est un chercheur en biologie français et lauréat en 1965 du prix Nobel de physiologie ou médecine.

Biographie

André Lwoff est né à Ainay-le-Château d'un père médecin-psychiatre des Asiles de la Seine, Salomon Lwoff, et d'une mère peintre et sculpteur, Maria Jakovlevna Simonovitch (1864-1955) tous deux d'origine ukrainienne (issus du Gouvernement de Poltava, aujourd'hui en Ukraine) et de confession juive.

Après des études secondaires au lycée Voltaire, il poursuit des études supérieures à la faculté de médecine de Paris et à la Sorbonne<ref name="bio">Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1921, il est l'élève d'Édouard Chatton dont il sera le collaborateur durant les mois d'été à Roscoff et à Banyuls jusqu'en 1938. Grâce à Chatton, Lwoff entre en 1922 au laboratoire colonial de l'Institut Pasteur de Félix Mesnil, où il étudie les ciliés<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Il devient chef de laboratoire en 1929 et s'y voit confier la direction du Service de physiologie microbienne<ref name="bio"/>.

En 1932-1933, grâce à la Fondation Rockfeller, il effectue des recherches dans le laboratoire d'Otto Meyerhof à Heidelberg, et en 1936 dans le laboratoire de David Keilin à Cambridge<ref name=":0" />.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après avoir refusé l'exil aux États-Unis proposé par Louis Rapkine et la Fondation Rockefeller<ref>Dosso Diane. Les scientifiques français réfugiés en Amérique et la France Libre. In: Matériaux pour l'histoire de notre temps, n°60, 2000. Les Etats-Unis et les réfugiés politiques européens : des années 1930 aux années 1950, sous la direction de Robert Frank. pp. 34-40. DOI : https://doi.org/10.3406/mat.2000.403238 www.persee.fr/doc/mat_0769-3206_2000_num_60_1_403238 </ref>, Lwoff rejoint les réseaux résistants Cohors-Asturies, dirigés par Jean Cavaillès et Jean Gosset, ainsi que le réseau Shelburn, affilié aux services secrets britanniques <ref> Fiche biographique de Salomon Lwoff </ref>.

En 1962, Lwoff introduit une nouvelle Classification des virus qui sera adoptée par le Comité international de taxonomie des virus<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Tout comme sa femme Marguerite (1905-1979)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, il a travaillé sur le rôle de la fièvre dans la guérison des infections virales.

Il reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1965, avec François Jacob et Jacques Monod, pour la découverte du mécanisme utilisé par certains virus (plus exactement des provirus) pour infecter des bactéries. Son allocution lors de la remise du prix est reproduite dans Le Figaro littéraire<ref>Lwoff, Monod, Jacob à Stockholm, Le Figaro littéraire Modèle:N° du jeudi 23 décembre 1965, Modèle:P.</ref>.

André Lwoff est également intervenu, en qualité de témoin présenté par la défense de Patrick Henry (assurée par Modèle:Me Robert Badinter et Me Robert Bocquillon) lors du procès de celui-ci devant la cour d'assises de Troyes (Modèle:Date-). En effet, le prix Nobel qui lui avait été décerné en faisait un témoin de poids pour ce procès de la peine de mort. Sa conviction était profondément abolitionniste<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

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Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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