Deuxième station balnéaire la plus méridionale de France métropolitaine, Banyuls-sur-Mer est fréquentée en toutes saisons. Elle groupe autour de sa baie la vieille ville, le port, une plage (galets et sable) et une jetée prenant appui sur un îlot rocheux : l'île Grosse où se trouve le monument aux morts de 1914-1918, œuvre du sculpteur Aristide Maillol. Ses habitants sont appelés les Banyulencs et les Banyulenques. La ville donne son nom à la région viticole du banyuls.
La superficie de la commune est de Modèle:Unité. La topographie de la commune est montagneuse, avec de grands écarts d'altitude. Le point le plus bas est à zéro mètre, soit le niveau de la mer. Son sommet culmine à Modèle:Nobr<ref name="Cassini"/>. Le centre du village est à une altitude de Modèle:Unité<ref name=js>Modèle:Le pays catalan 2.</ref>.
Modèle:Refnec
Reposant sur un substrat principalement siliceux, les sols sont acides, d'où la présence de maquis et non de garrigues, présents sur les sols calcaires.Modèle:Refnec
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les inondations et les coulées de boues sont les principales catastrophes survenues au cours des vingt dernières années : sept événements recensés.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après<ref name=Joly/>.
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,4 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
Nombre de jours de précipitation en janvier : 4,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1958 à 2014 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Modèle:Climat
le « massif des Albères », d'une superficie de Modèle:Unité, accueille une série remarquable d'étages de végétation, du thermo méditerranéen (parties abritées proches du littoral) au montagnard (hétraies, milieux rocheux, nardaies), en passant par le méditerranéen (maquis, chênaies)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
la « côte rocheuse des Albères », d'une superficie de Modèle:Unité, un site remarquable de falaises maritimes schisteuses, riches en espèces endémiques, et correspondant à des associations spécifiques du Roussillon et de la Catalogne<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/>
le « massif des Albères », d'une superficie de Modèle:Unité, se trouve sur l'axe migratoire majeur de la partie orientale des Pyrénées et inclut les principaux cols fréquentés lors des passages migratoires de printemps et d'automne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Sept ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
les « versants littoraux et côte rocheuse des Albères » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Banyuls-sur-Mer.
Banyuls-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Banyuls-sur-Mer, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (55,5 %), cultures permanentes (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), forêts (5 %), zones urbanisées (4,5 %), eaux maritimes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
L'essentiel du peuplement de Banyuls-sur-Mer est concentré sur la côte. Dans l'intérieur des terres se trouvent différents hameaux, souvent constitués autour d'anciens mas fortifiés ou des tours de guet :
Les Abeilles, lieu d'une ancienne église paroissiale, constituait jadis une seigneurie à part entière ;
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise également à un risque d'effondrement de falaise et de submersion marine, due à l'action conjuguée de la montée des eaux par surélévation du plan d’eau lors des tempêtes attaquant la côte et de l’action dynamique de la houle<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Le nom catalan de la ville est Banyuls de la Marenda<ref name=js/>.
Dès 981, on trouve la première mention écrite de la cité sous deux formes différentes : Balneum et Balneola<ref name=js/>, en latin Balneolis qui veut dire lagune, faisant référence à la Bassa, qui est un marécage formé par l'embouchure de la rivière du Vallauria<ref name="banyuls-sur-mer.com"/>. La cité est dénommée Bannils de Maritimo en 1074 puis Bannulis de Maredine en 1197<ref name=js/>, Banyuls de Marestma au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Banyuls del Marende en 1674, Bagnols del Maresme en 1774 et Banyuls de la Marenda à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Noms de lieux des PO.</ref>.
La seigneurie de Banyuls-Cerbère est située sur le territoire contrôlé par la commanderie du Mas-Deu. Le cartulaire de la commanderie a été conservé. Il porte le titre d'«El llibre de la creu blanca » (Le livre de la croix blanche). La lecture (ardue) du cartulaire nous apprend que l'ordre du Temple possède par legs, 1 mas bâti dans la seigneurie de Banyuls-Cerbère. Le 12 octobre 1246, Modèle:33e année du règne de Jacques Ier d'Aragon dit le Conquérant, Guilhema femme de Guilhem de Pau « Donzell » de Banyuls-Cerbère lègue à l'ordre de la milice du Temple une partie de son « honnor » (propriété) du mas « del Villa Superior d'en Guilhem » (l'actuel mas Reig), avec les hommes et les femmes attachés à ce lieu. Un document daté de 1264 (Modèle:51e année du règne de Jacques I d'Aragon dit le Conquérant) liste les redevances dues par les occupants aux Templiers : « 11 migeras de frumentos » (11 mesures de froment soit 198 litres), « dos y media d'ordia » (2,5 mesures d'orge soit 45 litres), et des « raims, oli, cera y bestia » (raisins, olives, cire et bêtes probablement de basse-cour comme les oies, les poules, voire les porcs...). Cette liste nous indique qu'aucun chevalier ne réside dans le mas. L'ordre a donné en fermage à une famille paysanne les bâtiments et les terres. De plus, sans être modestes les redevances dues par le fermier sont bien loin d'égaler celles payées par d'autres fermiers pour des mas aux terres soit plus étendues soit plus fertiles. Les chevaliers de l'ordre du Temple seraient-ils à l'origine de la construction des murettes qui étagent les collines ? Peu probable. Les paysans installés depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et tirant leur subsistance uniquement de la terre, n'ont sûrement pas attendu 400 ans et la venue des chevaliers pour structurer les parcelles sur les collines. Les chevaliers seraient-ils à l'origine du « peu de gall » (canal de drainage en forme de patte d'oie) ? Pas si sûr. Alors qu'ils possèdent aussi un mas dans le village voisin de Collioure, pourquoi n'ont-ils construits ce modèle particulier de drainage qu'à Banyuls et pas dans le mas colliourenc distant de 3 kilomètres et installé à la même époque dans les mêmes types de reliefs et de sols ? Plus prosaïquement, l'hypothèse du lien entre Banyuls et les chevaliers du Temple a été créée par des publicitaires dans les années 1950 afin de (re)donner « une image médiévale » au vin de Banyuls<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Comme en témoignent les vestiges archéologiques, il faut attendre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour que soit habitée de manière continue un espace positionné sur une hauteur située en contrebas du col de Banyuls. Depuis ce point haut, les premiers habitants ont commencé à défricher les collines, jusqu'à ce que leurs descendants arrivent en bord de mer et s'y installent durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le premier peuplement des Abeilles est issu d'une politique volontaire menée par Charlemagne à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et poursuivie par son fils durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À partir de 785 avec la conquête de la Marca Hispanica par Charlemagne, la nouvelle administration royale carolingienne s'appuie sur le réseau déjà existants des monastères. Ces établissements deviennent les agents de la politique de colonisation lancée dans les territoires ruraux peu peuplés et reculés de la nouvelle zone frontière du Regnum francorum (le royaume des francs). À partir de 844 pour favoriser la mise en culture des terres de l'Empire carolingien, le fils de Charlemagne, Charles II le Chauve officialise et systématise dans les zones frontalières de son empire, le mécanisme de « l'aprisio » déjà contenu dans le droit romain. Désormais, le paysan qui pendant 30 ans défriche, cultive et défend une terre, la reçoit à la fin de son engagement en « alodios » (pleine et entière propriété)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'ensemble du Roussillon est rattaché au royaume de France en 1659, par le traité des Pyrénées signé par Louis XIV de France et Philippe IV d'Espagne, séparant la Catalogne en deux parties. Il faudra plusieurs siècles pour l'adoption de la langue et l'acceptation de la nouvelle autorité française<ref name="banyuls-sur-mer.com"/>.
À travers la nouvelle frontière se développe une intense contrebande et cette pratique devient la spécialité de la ville. Les pêcheurs, pendant deux siècles, vont transporter, selon les périodes, du tabac, du sel, du riz, du sucre, des draps ou des peaux. Louis XIV et ses successeurs sont impuissants face au phénomène et ces « échanges » vont rester dans une totale impunité. La ville fut nommée la « République contrebandière »<ref name="banyuls-sur-mer.com"/>.
Sous Louis XV, grâce à la construction de deux batteries côtières en 1758<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (l'une en haut de la plage, à l'emplacement de l'actuelle place et l'autre sur le Cap) et à l'entretien de deux bateaux de guerre à Port-Vendres exclusivement destinés à sécuriser la côte, la côte banyulencque commence à être sécurisée vis-à-vis des razzias barbaresques. Les habitants, qui n'occupaient que l'intérieur du territoire (mas fortifiés), commencent à s'installer sur le bord de la côte (village actuel).
Les troupes espagnoles voulant récupérer la région du Roussillon, tentent une invasion dirigée par le général Ricardos en 1793. Mais durant la bataille du col de Banyuls, ceux-ci se heurtent à la résistance des habitants.
En 1876 arrive le chemin de fer, ce qui désenclave la ville. Puis les activités changent, la pêche laisse place à la viticulture et au tourisme qui deviennent les activités principales de Banyuls.
Le zoologiste Henri de Lacaze-Duthiers fonde le laboratoire Arago en 1882, abritant plus de 250 espèces représentatives de la faune aquatique méditerranéenne<ref name="banyuls-sur-mer.com" />.
Comme toutes les communes françaises, la ville de Banyuls-sur-Mer est fortement touchée par le conflit qui embrase le continent européen de 1914 à 1918.
Les premières élections municipales se déroulent à Banyuls-sur-Mer en 1790, et elles voient la victoire de Jean-Ange FERRER. Cependant, victime de problèmes de santé, il doit démissionner en 1791, et laisser la place à Raphaël VILAREM qui occupe le poste jusqu'aux élections de 1793. Les élections de 1793 voient la victoire de François PAGES qui occupe le fauteuil de maire jusqu'aux élections de 1795<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.Modèle:ÉluDébut
La commune est classéeModèle:Quand2 180e pour son nombre d'habitants en France, 1 636e pour sa superficie et 7 322e pour sa densité.
Population
La population a augmenté de 2,3 % entre 1999 et 2007 mais le taux d'hommes a baissé de 0,4 %, et donc au contraire, le nombre de femmes a augmenté de 0,4 %.
On constate une population vieillissante puisque le pourcentage des moins de 19 ans chez les hommes a réduit de 0,8 % et de 0,2 % pour les femmes, 4,4 % pour les hommes de la tranche 20–39 ans et de 3,8 % chez les femmes, toujours entre 1999 et 2007. Et donc cela se répercute sur les tranches 40–59 ans et les plus de 59 ans qui, réunies, augmentent de 5,3 % pour les hommes et de 4 % pour les femmes.
En 2007, le pourcentage de célibataires est de 28,4 %, les mariés sont présents à 48,9 % ; on trouve 13,5 % de veufs et 9,2 % de divorcés.
Le nombre de ménages dans la commune est de 2 218, le nombre moyen de personnes par ménage est de 2 mais les ménages d'une seule personne représentent tout de même 39,7 %. 78,2 % des ménages possèdent au minimum une voiture.
Fête communale : du 29 au 31 août<ref name=pog/> ;
Fête des Vendanges : depuis 1996, des animations sont proposées pendant trois jours, devant le succès rencontré depuis 2010, cette manifestation se déroule sur cinq jours, du mercredi au dimanche, la deuxième semaine du mois d'octobre<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
Vide-grenier : fin avril ;
Fête de l'Orange : troisième week-end du mois de février ; produits de terroir, animations diverses ;
Festival de flamenco à l'ascension ;
Fête des Écarts (fête des Mas) : dimanche de Pentecôte, repas champêtre et animations diverses ;
Fête catalane : deuxième week-end du mois de juillet ; expositions, chants marins, défilés en costumes traditionnels, pyramides humaines et bals ;
Fête du Puig Del Mas (vieux Banyuls) : quatrième week-end du mois de juillet ; spectacles et animations diverses ;
Grand festival de Sardanes : deuxième week-end du mois d'août ;
Festa Major : troisième week-end du mois d'août, fête du village avec bals, sardanes, feu d'artifice et animations diverses ;
Fête de la science : en novembre, organisée par le Laboratoire Arago et les amis du Laboratoire Arago.
Santé
La commune dispose d'un centre héliomarin, de deux pharmacies, d'un institut de thalassothérapie, six infirmières libérales, huit médecins généralistes pour trois cabinets dont deux centres médicaux, un laboratoire d'analyse médical et deux dentistes.
Sports
Les randonnées à pied ou à vélo sont possibles grâce aux nombreux sentiers dont le GR10, tout comme des randonnées sous-marines et sports nautiques.
Des événements sportifs sont organisés sur la plage l'été.
On trouve aussi une multitude de clubs de sport dans la commune :
Modèle:Section à sourcer
La viticulture est la principale activité et rapporte 15 millions d'euros de chiffres d'affaires chaque année. « Le Banyuls », appellation d'origine contrôlée de 1936, est limité aux quatre communes de la Côte Vermeille, soit Modèle:Unité de vignes.
Le vin de Banyuls, provenant de vieilles vignes cultivées en terrasses sur les coteaux pentus des Pyrénées (ici, les Albères), est connu pour son être doux et naturel. Les vignes, essentiellement du grenache, sont vendangées jusqu'en octobre pour obtenir un raisin surmûri, à haute teneur en sucre.
Le tourisme est la deuxième activité en relation.
Culture locale et patrimoine
Banyuls est devenue cité Odyssea, celle-ci respecte son cahier des charges commun<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le jardin méditerranéen du Mas de la Serre rattaché au Laboratoire Arago est un parc botanique qui a ouvert ses portes en 2010. Ancien jardin de recherches sur l'acclimatation des végétaux du monde entier, le laboratoire de recherche est aujourd'hui fermé.
Réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls : elle s'étend sur Modèle:Unité et couvre 650 ha de mer entre les communes (à l'initiative de sa création) de Banyuls et de Cerbère<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est l'unique réserve naturelle exclusivement marine de France. L'idée de la création de la Réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls remonte à 1969 : le maire de Cerbère fut inquiet de la dégradation de la Côte Vermeille à cause du phénomène touristique et par l'augmentation de l'effort de pêche. Avec l'aide du laboratoire Arago, ils décident d'étudier le cas. C'est le 26 février 1974, qu'ouvre officiellement la réserve.