Max Huber
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Max Huber, né le Modèle:Date de naissance à Zurich et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville, est un juriste suisse.
Biographie
Il a été président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de 1928 à 1944<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Il s'est illustré dans l'arbitrage rendu au sujet de l'île de Palmas (Affaire de l'île de Palmas), le Modèle:Date-, où il propose deux principes de droit international : celui de la plénitude (l'État peut exercer l'ensemble de ses prérogatives sur son territoire sans limite) et celui de l'exclusivité de la compétence territoriale (l’État est le seul à pouvoir intervenir sur son territoire : principe de non-ingérence) qui découleraient de la souveraineté de l'État sur son territoire, ainsi qu'au sein de la juridiction de la Cour permanente internationale de justice. Ses conclusion sur la question du droit intertemporel ont aussi fait date en droit international<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Il a également été président du conseil d'administration des entreprises Aluminium Industrie Aktien Gesellschaft et Werkzeugen-Maschinenfabrik Oerlikon (pour AIAG : président et administrateur-délégué de 1929 à 1941, puis membre du conseil d'administration de 1941 à 1945) <ref>Modèle:Lien web</ref>, entreprises spécialisées dans la fabrication d'armes appartenant à sa famille. Lorsque la Seconde Guerre mondiale commence en 1939, Max Huber reverse au CICR l’intégralité du salaire versé par la firmeModèle:Laquelle, mais ne démissionne pas, bien que l’usine allemande de Singen qui dépend de cette société viole les dispositions des Conventions de Genève en exploitant de force des déportés et des prisonniers de guerre soviétiques capturés après 1941<ref>Site Observatoire de l'action humanitaire, consulté le 7 janvier 2020.</ref>. Pour continuer à faire prospérer son industrie en Allemagne il se soumettra aux lois antisémites <ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon Arte, Max Huber, alors président du conseil d'administration de l'entreprise d’aluminium AIAG, justifiera ce positionnement dans un document interne de 1942 : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, lors de l'Exode, Max Huber se trouve devant le consulat du Portugal à Bayonne (France) afin d'obtenir un visa qui lui sera délivré par Aristides de Sousa Mendes<ref>Mentionné par Lodoïs Tavernier dans l'article sur A. de Sousa Mendes.</ref>Modèle:Référence à confirmer.
Distinctions
En 1944, il reçoit la bourgeoisie d'honneur de Genève<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1945, il est nommé docteur honoris causa de l'Université d'Oxford<ref>site international-review.icrc.org, page sur le prix nobel au CICR, consulté le 7 janvier 2021.</ref>.
Même s'il n'en est pas le récipiendaire, c'est durant sa présidence que le Comité international de la Croix-Rouge reçoit le prix Nobel de la paix en 1944<ref>Livre La guerre après la guerre de Christian Delporte, éd. Nouveau Monde, 2010.</ref>,<ref>Modèle:Extrait vidéo, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Notes et références
Liens externes
- Max Huber sur oxfordhandbooks