Marcilhac-sur-Célé
Modèle:Infobox Commune de France
Marcilhac-sur-Célé Modèle:API-fr est une commune française, située dans le centre du département du Lot en région Occitanie (région Midi-Pyrénées avant 2016). Elle est également dans le causse de Cajarc, le plus petit des quatre causses du Quercy, enserré dans les méandres du Lot et du Célé.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de géoparc mondial Unesco, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « basse vallée du Célé »), deux espaces protégés (les « falaises lotoises (rapaces) » et le « géoparc des causses du Quercy ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Marcilhac-sur-Célé est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1861. Ses habitants sont appelés les Marcilhacois ou Marcilhacoises.
Géographie
Le village dans son écrin de falaises ocre et blanches, se serre, avec ses hôtels et son gîte, autour des restes de son abbaye bénédictine dont la partie gothique sert d'église (fresques).
Dans la vallée du Célé, Marcilhac est à Modèle:Unité de Figeac et à Modèle:Unité de Cahors.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Hydrogéologie
La commune est arrosée par le Célé.
La résurgence du Ressel s'ouvre dans le lit du Célé à un kilomètre au nord du centre du village. C'est un regard sur un vaste réseau noyé dit "Gramat-Sud" qui draine Modèle:Unité de Causse de Gramat situé au nord. Il est essentiellement alimenté par des pertes sur fracturation (Assier, Pech d'Amont, etc.) et par les eaux d'infiltration diffuse<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le plongeur Jochen Hasenmayer explore la cavité en 1980 et 1981. Le Modèle:Date-, à Modèle:Unité de l'entrée, il explore des galeries inférieures et à Modèle:Unité, il dépasse la profondeur de Modèle:Unité. A Modèle:Unité, il découvre le départ amont vers l’intérieur du Causse de Gramat. Il revient le Modèle:Date- avec un propulseur de plongée (scooter) pour une plongée de 10h15. Il explore des galeries de plus de Modèle:Unité de large et à Modèle:Unité de l'entrée, et à plus de Modèle:Unité de profondeur, il s'élève de Modèle:Unité dans un immense puits remontant. Il s’arrête finalement à la profondeur Modèle:Unité à Modèle:Unité de l'entrée. Pour lui, la résurgence dans le Célé n'est qu'un regard sur un vaste réseau ancien s'étendant jusqu'au Lot et la vallée du Célé comporterait Modèle:Unité de sédiments<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date- à 15 h 50, le premier siphon du Ressel est franchi par Olivier Isler et son équipe franco-anglaise. Ils dépassent de Modèle:Unité le terminus de Hasenmayer et émerge dans un plan d'eau de Modèle:Unité par 5<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En mai 2011, Modèle:Lien et John Volanthen atteignent une distance de Modèle:Unité et dépassent le terminus de l'époque de Modèle:Unité supplémentaires lors d'une plongée de Modèle:Unité au Ressel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un documentaire vidéo est réalisé par le Dark-Group en septembre 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gery », sur la commune de Saint Géry-Vers, mise en service en 1974<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité du département du Lot<ref>Modèle:Lien web</ref>. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « basse vallée du Célé »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, abritant une faune, une flore et des milieux naturels remarquables, riches et diversifiés. Modèle:Unité naturels et Modèle:Unité, désignés au titre de la directive habitats, y ont été identifiés. Ont également été, mis en évidence la présence de plusieurs espèces remarquables et patrimoniales d'oiseaux, dont le Hibou grand-duc, le Faucon pèlerin et le Circaète Jean-le-Blanc (inscrits à la directive oiseaux)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « bois et prairies du vallon du Verboul et des combes tributaires » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « Clau de Mayou et pelouses sèches des boissières » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « combe de Bazos, bois de Mars, Camp du Verdier et pech de Fourès » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « pelouses landes et bois de la combe Bédis, du pech Ladret et du bois Commun » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « rivière Célé » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « basse vallée du Célé » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 à Marcilhac-sur-Célé.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Marcilhac-sur-Célé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,9 %), prairies (7,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Marcilhac-sur-Célé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Célé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2003<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Marcilhac-sur-Célé est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le Modèle:Date- pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de Modèle:Unité, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de Modèle:Unité de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des éboulements, chutes de pierres et de blocs<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 200 sont en aléa moyen ou fort, soit 76 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS"/>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe AModèle:Note disposant d'une retenue de respectivement Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref> et Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>,. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Le toponyme Marcilhac-sur-Célé est composé de Marcilhac qui est basé sur l'anthroponyme latin ou roman Marcilius ou de Marcellius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes<ref name="Bazalgues">Modèle:Article.</ref>. Marcilhac est suivi par Célé qui est le nom de la rivière qui traverse la commune.
Le pèlerinage de Compostelle
Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, par la variante dite de la vallée du Célé, on vient d'Espagnac-Sainte-Eulalie ; la prochaine commune sur ce même itinéraire est Sauliac-sur-Célé, et sa chapelle Notre-Dame-du-Roc-Traoucat (le rocher troué).
Histoire
Le testament de saint Didier rédigé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle mentionne pour la première fois l'existence de Marcilhac.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Vie locale
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 79,2 % d'actifs (67 % ayant un emploi et 12,3 % de chômeurs) et 20,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 51 en 2013 et 37 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 75, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 75 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 44 travaillent dans la commune, soit 58 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 70,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 24,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
31 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Marcilhac-sur-Célé au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 31 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
9 | 29 % | (14 %) |
Construction | 4 | 12,9 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
13 | 41,9 % | (29,9 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
1 | 3,2 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
3 | 9,7 % | (12 %) |
Autres activités de services | 1 | 3,2 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,9 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 31 entreprises implantées à Marcilhac-sur-Célé), contre 29,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Sentier de grande randonnée GR 651 variante par la vallée du Célé de la Via Podiensis.
Patrimoine religieux
- Abbaye Saint-Pierre de Marcilhac-sur-Célé. Modèle:Classé MH, Modèle:Classé MH, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Chapelle de Pailhès.
Patrimoine civil
- La maison du Roy
Cette maison, située dans l'enceinte de l'abbaye, daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle servait à l'accueil des pèlerins.
Elle est aujourd'hui le siège de l'Office de Tourisme du Pays de Figeac-Cajarc et de l'Association des Amis de l'Abbaye. On peut y découvrir un musée d'art sacré qui regroupe le mobilier le plus remarquable de l'abbaye. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1939<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le puits romain
L'origine du nom de cette citerne à ciel ouvert, visible à la limite de la commune de Saint-Chels, est incertaine. Cette construction en pierre sèche possède un escalier intérieur permettant d'y descendre pour y puiser l'eau, quel que soit son niveau. Les causses calcaires ne présentent pas de ruisseaux, l'eau s'infiltrant immédiatement, d'où l'intérêt de telles constructions.
La légende veut que ce puits devait alimenter en eau une villa gallo-romaine construite sur un point culminant, par un nommé « Marcellus », donnant ainsi son nom au village. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1979<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Les caselles
La commune de Marcilhac est réputée pour le nombre de caselles que l'on trouve sur son plateau, aux alentours de 400. Ces constructions en pierre sèche, réalisées par les bergers entre les Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles, pouvaient leur servir d'abri. Elles peuvent être carrées, rondes, avec un étage, une cheminée...
Une procédure de protection de ce patrimoine est en cours avec le conseil général du Lot.
On remarquera sur les plateaux la présence des murs en pierre sèche et des « cayrous » (entassements de pierres enlevées des champs) typiques des causses calcaires.
La grotte fut découverte en 1964 par Raymond Cabrignac et ouverte au public deux ans plus tard. Elle s'ouvre par un portique de 2 à 3 m et se compose de trois grandes salles aux concrétions coralliennes rouge (oxyde de fer) et blanc (calcite), avec des stalactites très fines qualifiées de « macaronis ».
Les dolmens
On peut observer la présence de plusieurs dolmens. Ils témoignent de l'activité humaine préhistorique vers le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} millénaire Modèle:Av JC
- Dolmens de la Combe-de-Saule :
C'est un ensemble de trois dolmens situés à quelques centaines de mètres les uns des autres au bord d'une doline. Le dolmen n°1 a perdu sa table et les orthostats sont en partie arasés. Modèle:Coord Le dolmen Modèle:N° est une construction de belle allure avec une table de 5 mètres de long pour 3 mètres de large. Le tumulus est bien conservé. Modèle:Coord Les fouilles archéologiques ont permis d'y découvrir un riche mobilier (perles en coquillage, 1 pointe de javelot et des anneau de bronze)<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il a été classé Monument historique le 29 février 2012. La table du dolmen n°3 est brisée en 3 morceaux mais la construction a gardé son allure d'ensemble.Modèle:Coord
- Dolmen de la Devèze-sud :
Il a fait l'objet d'une première fouille archéologique en 1963-1964, menée par Jean Clottes et Jean-Pierre Lagasquie. Cette fouille avait révélé 16 squelettes ainsi qu'un mobilier funéraire composé de 51 boutons prismatiques en os qui avaient permis de dater la sépulture du chalcolithique / Bronze ancien. La deuxième campagne de fouille<ref>Modèle:Article.</ref>, menée en 1992-1993-1994 par Jean-Pierre Lagasquie, Dominique Barreau et Alain Rocher, s'est plus spécialement intéressée à la construction de son grand tumulus (16 mètres de diamètre pour une hauteur moyenne de 1,40 mètre). Le dolmen est un dolmen simple caractérisé par une structure parementée quadrangulaire délimitée par une murette en pierres sèches. Cette première construction a été alors abandonnée. L'entrée a été obstruée par le dépôt de blocs entassés jusqu'au niveau de la table, et de grandes dalles sont disposées « en écaille » tout autour de la construction. Dans un second temps, une tranchée a été pratiquée dans la structure, devant la chambre sépulcrale, et celle-ci a été partiellement vidée. Puis la tranchée a été remblayée. À l'Âge du fer, trois nouvelles tombes, sous forme de caissons, sont mises en place devant et sur les côtés de la chambre. La table a été brisée à une époque ultérieure indéterminée. Modèle:Inscrit MH Modèle:Base Mérimée. Modèle:Coord
- Dolmen du Cune appelé aussi Dolmen de Majourals :
Le tumulus a été en partie détruit par la construction de la D82 mais le dolmen est encore en bon état. À proximité immédiate, sur le pech de "La Sole" on peut voir d'importants affleurements de dalles calcaires qui ont dû servir à la construction des nombreux autres dolmens avoisinants. Modèle:Coord
- Dolmen des Combes-Hautes : c'est un beau dolmen qui a conservé son tumulus. Modèle:Coord
- Dolmen Mas-Jean-Blanc (appelé aussi dolmen de la Borie-Haute) : magistral dolmen avec une table dont le poids est estimé à 19 tonnes. Modèle:Coord
-
Dolmen de Combe-de-Saule n°1.
-
Dolmen de Combe-de-Saule n°3.
-
Dolmen Mas-Jean-Blanc
-
Dolmen du Cune
Personnalités liées à la commune
- Jean-Pierre Falret (1794-1870), médecin aliéniste français, est né et mort dans la commune.
- Émile Delmas (homme politique, 1885-1948)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Marcilhac-sur-Célé sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de Marcilhac-sur-Célé
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Notes et cartes
- Notes
- Cartes