Mont Panié
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Le mont Panié, localement appelé Taaluny, est un sommet de Nouvelle-Calédonie s'élevant à Modèle:Unité d'altitude au nord de l'île de Grande Terre, dans la Chaîne centrale, et constituant le point culminant de cette collectivité d'outre-mer. Il est constitué de roches métamorphiques. Situé face aux vents dominants, il reçoit une grande quantité de précipitations qui favorisent le développement d'une forêt humide, avec un endémisme important parmi la végétation, notamment le Kaori du mont Panié, comme parmi les oiseaux et les reptiles. Afin de préserver cet écosystème, la montagne est protégée depuis 1950 au sein d'une réserve de vie sauvage de Modèle:Unité, qui fonctionne en cogestion avec une association kanake. Ainsi, l'ascension vers le sommet est réglementée et la montagne reste relativement isolée.
Toponymie
Panié (ou Panyé) est le nom d'un tertre, l'élément fondateur d'une tribu traditionnelle de Nouvelle-Calédonie, situé sur la côte à l'est du sommet. Le mont Panié est appelé Taaluny<ref name="PB">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mont Panié, New Caledonia, peakbagger.com.</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref> dans la langue locale.
Géographie
Situation
Le mont Panié est situé dans la collectivité d'outre-mer française de Nouvelle-Calédonie, dans la province Nord, sur le territoire de la commune de Hienghène. Son sommet s'élève dans la partie septentrionale de l'île de Grande Terre, à Modèle:Unité au nord de Koné, le chef-lieu de la province, et à Modèle:Unité au nord-ouest de Nouméa, capitale de la collectivité. La côte orientale de l'île se trouve à seulement Modèle:Unité au nord-est, tandis que la côte occidentale est à Modèle:Unité. Le sommet fait partie de la Chaîne centrale.
Topographie
La montagne s'élève à Modèle:Unité d'altitude<ref name="Géoportail"/>,<ref name="PB"/>. Point culminant de l'île de Grande Terre, et de toute la Nouvelle-Calédonie, sa proéminence est également Modèle:Unité<ref name="PB"/>, ce qui en fait un sommet ultra-proéminent ; le sommet plus élevé le plus proche est le mont Tabwemasana (Modèle:Unité), point culminant du Vanuatu, à plus de Modèle:Unité au nord-nord-est<ref name="PB"/>.
La partie sommitale de la montagne est relativement plane. Le mont Panié constitue un massif allongé le long de la côte orientale de l'île incluant le mont Colnett à Modèle:Unité d'altitude, au nord-ouest.
Hydrographie
Le versant occidental est la source de la rivière Wéwec et le versant méridional donne naissance à la rivière Konpwara, affluent de la rivière Gùèn, qui appartiennent au bassin versant du fleuve Ouaieme<ref name="Géoportail"/>. Le versant nord-est est la source de trois petits fleuves côtiers : Kugâc, Wé Caot et Padyéém<ref name="Géoportail"/>.
Géologie
La Nouvelle-Calédonie est une île située sur la ride de Norfolk, en marge du continent quasi-submergé de Zealandia<ref name="NCgeol">Modèle:Article</ref>. Les roches qui constituent le mont Panié sont issues de la collision du continent avec l'arc volcanique insulaire de Loyauté vers la fin de l'Éocène, durant un contexte de subduction<ref name="NCgeol"/>. La couverture sédimentaire du bassin les séparant se retrouve compressée et enfouie, créant un métamorphisme de haute pression et basse température, formant les terranes de Diahot et Pouebo<ref name="NCgeol"/>. Ces roches sont ensuite obduites au-dessus de la croûte continentale durant la collision avec l'arc des îles Loyauté<ref name="NCgeol"/>. Ainsi, le mont Panié est constitué de gneiss, de micaschiste et, sur son arête sud-est, de schiste bleu<ref name="dimenc">Modèle:Pdf Carte géologique de la Nouvelle-Calédonie, Direction de l'industrie, des mines et de l'énergie, Bureau de recherches géologiques et minières.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Amélioration des capacités cartographiques des personnels du service de la géologie de Nouvelle-Calédonie (SGNC) dans le domaine métamorphique du Nord, Direction de l'industrie, des mines et de l'énergie, Bureau de recherches géologiques et minières, décembre 2013, page 13.</ref>. Elles sont issues du métamorphisme de sédiments de type volcanoclastiques, grauwackes et schistes argileux déposés du Trias au Jurassique inférieur<ref name="dimenc"/>,<ref name="Robequain">Charles Robequain, « Connaissance de la Nouvelle-Calédonie », Annales de géographie, vol. 65, Modèle:N°, 1956, page 453.</ref>. Le sommet est traversé par une faille d'orientation nord-nord-ouest à sud-sud-est<ref name="dimenc"/>.
Climat
Le mont Panié est situé face à la côte au vent de Grande Terre<ref name="foretmontagne"/>,<ref name="RAP65"/>. Les précipitations peuvent dépasser Modèle:Unité par an<ref name="foretmontagne"/>, avec une saison des pluies centrée sur les mois de décembre à avril<ref name="RAP65"/>. En raison du brouillard fréquent au-dessus de Modèle:Unité d'altitude, avec une saturation de l'air en humidité en milieu de journée, une partie significative de ces précipitations se produit sous forme néphélénique, plus acide et plus riche en nutriments que la pluie<ref name="foretmontagne"/>. L'apparition d'El Niño entraîne des années plus sèches sur la montagne<ref name="RAP65"/>. De plus, la réflexion du rayonnement ultraviolet est intense en début de journée mais l'insolation est réduite de 10 à 50 % lorsque les nuages s'élèvent<ref name="foretmontagne"/>. En juillet et août, les températures minimales peuvent passer sous Modèle:Tmp et les températures moyennes sont inférieures à Modèle:Tmp de mai à septembre<ref name="foretmontagne"/>.
Faune et flore
Le mont Panié, tout comme la plupart de la côte est de l'île, fait partie de l'écorégion terrestre du WWF des forêts humides de Nouvelle-Calédonie<ref name="wwf">Modèle:Lien web</ref>, inscrit sur la liste du Global 200, la région étant reconnue comme point chaud de biodiversité mondiale<ref name="RAP65">Modèle:Ouvrage</ref>. En effet, l'île possède une densité d'espèces et un taux d'endémisme très importants<ref name="RAP65"/>. Cependant, la couverture de forêt humide a rapidement régressé, passant de 70 % à un peu plus de 20 % de la surface du territoire<ref name="wwf"/>. Cela fait du vaste massif forestier du mont Panié, d'une superficie d'environ Modèle:Unité, un site particulièrement important pour la biodiversité<ref name="RAP65"/>.
Si l'altitude est dans l'ensemble relativement modérée, elle joue un rôle important pour la végétation, avec en particulier l'influence de l'humidité due aux couches nuageuses au-delà de Modèle:Unité<ref name="foretmontagne">Modèle:Article</ref>,<ref name="RAP65"/>. Le Kaori du mont Panié (Agathis montana, dayu biik en kanak), endémique du massif, est l'arbre emblématique de la montagne et une espèce clef dans son écosystème<ref>Modèle:Article</ref>. Il domine largement la canopée au-delà de Modèle:Unité d'altitude, avec cependant aussi quelques Modèle:Langue<ref name="foretmontagne"/>. À ce niveau, les sous-bois sont riches en Myrtacées, en particulier les espèces du genre Modèle:Langue<ref name="foretmontagne"/>. À plus basse altitude, entre Modèle:Unité, le Kaori partage le terrain avec des espèces de Modèle:Langue, des Modèle:Langue du genre Modèle:Langue, des Modèle:Langue du genre Modèle:Langue, des Modèle:Langue du genre Modèle:Langue mais aussi une quantité importante de palmiers, dont ceux du genre Modèle:Langue et Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref name="foretmontagne"/>. Une grande partie des espèces végétales est endémique, une analyse de la flore vasculaire du massif de Panié en 2010 révélant Modèle:Nombre dont environ 77 % sont endémiques<ref name="RAP65"/>.
La Nouvelle-Calédonie ne compte que très peu d'espèces de mammifères natives, et aucune n'est particulièrement spécifique des zones de montagnes<ref name="foretmontagne"/>. En revanche, le Cerf rusa (Modèle:Langue) et le cochon marron (Modèle:Langue), espèces introduites, sont présents dans les forêts de basse altitude du massif et sont considérés comme des espèces envahissantes causant des dommages croissants dans la végétation<ref name="RAP65"/>. Si le nombre d'espèces d'oiseaux sur l'île est aussi relativement faible, l'avifaune de Nouvelle-Calédonie reste très intéressante en particulier du fait d'un taux d'endémisme de 34 %<ref name="foretmontagne"/>. Ainsi, une quarantaine d'espèces a été identifiée autour du mont Panié, dont Modèle:Nombre endémiques<ref name=ZICO>Modèle:Ouvrage</ref>. Parmi les espèces notables et menacées figurent le Pétrel de Tahiti (Modèle:Langue), seule espèce marine du massif<ref name=ZICO/>, le Méliphage toulou (Modèle:Langue), l'espèce d'oiseau la plus menacée de Nouvelle-Calédonie et la Perruche cornue (Modèle:Langue)<ref name="RAP65"/>. Autrement, les espèces les plus courantes sont le Carpophage géant (Modèle:Langue), la Gérygone mélanésienne (Modèle:Langue), le Myzomèle calédonien (Modèle:Langue), le Siffleur calédonien (Modèle:Langue), le Ptilope vlouvlou (Modèle:Langue), le Rhipidure à collier (Modèle:Langue), le Rhipidure tacheté (Modèle:Langue) et le Zostérops à dos vert (Modèle:Langue)<ref name="RAP65"/>. Les reptiles et amphibiens de Nouvelle-Calédonie sont réputés pour leur endémisme régional (micro-endémisme), et ainsi, les geckos Modèle:Langue et Modèle:Langue, tout comme le Scinque nain du Nord (Modèle:Langue) vivent presque exclusivement dans le massif de Panié<ref name="RAP65"/>. Au total, l'expédition de 2010 a identifié Modèle:Nombre de reptiles et une de grenouille (Modèle:Langue) autour du mont Panié<ref name="RAP65"/>.
Histoire
En 1938, l'ethnologue et missionnaire Maurice Leenhardt se rend dans la région du mont Panié, alors fortement isolée<ref name="Destin">Jean Guiart, Destin d'une église et d'un peuple : Nouvelle-Calédonie 1900-1959 - Étude monographique d'une œuvre missionnaire protestante, pages 44-45.</ref>,<ref name="Conf">Jean Guiart, « Conférence de Modèle:M. », Annuaires de l'École pratique des hautes études, École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses, vol. 95, 1986 Modèle:ISSN, page 75.</ref>, mais doit repartir rapidement avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale<ref name="Destin"/>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Aucun autre Européen ne revient sur les versants de la montagne avant le milieu des Modèle:Nobr<ref name="Conf"/> et la venue de l'anthropologue Jean Guiart<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ; par sentiment d'abandon, la population locale se convertit au protestantisme<ref name="Conf"/>.
En 2013, le refuge Henri Blaffart, nommé en l'honneur du fondateur de l'association Dayu Biik, comportant vingt couchages et situé à Modèle:Unité d'altitude sur le versant méridional du mont Panié<ref name="RAP65"/>, est incendié<ref>Modèle:Pdf Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie, 19 novembre 2013, Modèle:N°, page 9183.</ref>.
Activités
Ascension
Le sommet est accessible en randonnée pédestre par deux itinéraires présentant un dénivelé positif cumulé d'environ Modèle:Unité, pour cinq à sept heures de marche ; l'aller-retour s'effectue généralement en deux jours<ref name="refugesinfo"/>. Depuis Tao (Wara), un lieu-dit sur la côte dont l'accès est facile, la météo est généralement plus favorable ; l'ascension est longue mais dispose d'un accès direct au refuge Maruia (ou du mont Panié) situé à Modèle:Unité d'altitude et comportant huit couchages, depuis lequel le sommet peut être atteint en une heure<ref name="refugesinfo">Mont Panié 1628 m (sommet), refuges.info.</ref>. Une autre cabane, l'abri du Doo Manik, à Modèle:Unité d'altitude peut également être utilisé en cas de besoin sur ce versant<ref>Abri du Doo Manik 260 m (cabane non gardée), refuges.info.</ref>. Depuis Hault-Coulna (Paana), un tertre dans la vallée du Ouaieme, le dénivelé est légèrement moindre et le sentier est moins raide. Il est possible d'établir un bivouac à proximité du sommet<ref name="refugesinfo"/>. La montagne étant située dans une aire protégée, il est nécessaire d'obtenir une autorisation provinciale auprès de la Direction de développement économique de Poindimié<ref name="refugesinfo"/> et recommandé d'être accompagné par un guide accompagnateur certifié par l'association Dayu Biik, dont les membres promeuvent des activités éducatives et écotouristiques<ref name="Dayu-Biik"/>.
Protection environnementale
Le sommet fait partie de la réserve de nature sauvage du Mont-Panié, créée en 1950<ref name="temeum">Réserve de nature sauvage - Nouvelle-Calédonie – Province Nord, 11 février 2013.</ref> sous l'appellation de réserve botanique du Mont-Panié<ref name="foretmontagne"/> puis requalifiée en 2008<ref name="temeum"/>. Elle s'étend sur Modèle:Unité<ref name="foretmontagne"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} La réserve du Mont Panié.</ref>. L'association Dayu Biik est, depuis 2004, la représentante des tribus kanakes et l'interlocutrice dans le cadre d'une cogestion, particulièrement impliquée dans la préservation de l'environnement, le reboisement et la lutte contre les espèces envahissantes<ref name="Dayu-Biik">Dayu Biik - L’Association pour la Conservation en Cogestion du Mont Panié, .</ref>.
La montagne est également désignée comme zone clé de biodiversité abritant, dans sa partie centrale, une zone importante pour la conservation des oiseaux et dans sa partie méridionale la réserve de nature sauvage<ref>Modèle:Pdf Selma Haouet, Jean-Christophe Lefeuvre, Profil d'écosystème régional - Pacifique, Nouvelle-Calédonie, Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Calédonie, Union européenne - Régions ultra-périphériques et pays et territoires d’Outre-mer, 2016.</ref>.
Dans la culture
Dans la tradition kanake, le sommet du mont Panié est le domaine du dieu Diwang. Il aurait amené la mer sur la montagne, dans des feuilles de tiaré sauvage, d'où la présence de galets marins<ref>Jean Guiart, Mythologie du masque en Nouvelle-Calédonie, chapitre « Les chefferies et le masque en dehors de la région de Poum (Nord Néo-Calédonien) », Société des Océanistes, 1966, pages 47-126 Modèle:EAN (Modèle:DOI).</ref>.
Annexes
Articles connexes
- Géographie de la Nouvelle-Calédonie
- Liste d'îles par point culminant
- Liste des sommets ultra-proéminents d'Océanie
- Liste des sommets de France les plus proéminents