Saint-Sauveur-Camprieu
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Sauveur-Camprieu est une commune française située dans le nord-ouest du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Trèvezel, le Bramabiau et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif de l'Aigoual et du Lingas » et « les Cévennes ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Sauveur-Camprieu est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1931. Ses habitants sont appelés les Candrivains ou Candrivaines.
Géographie
Généralités
Dans l'ouest du département du Gard et limitrophe de celui de la Lozère, la commune de Saint-Sauveur-Camprieu est située dans le parc national des Cévennes, à l'ouest du mont Aigoual. Le territoire communal, qui s'étire sur Modèle:Unité, est arrosé par le Bonheur qui se perd dans le sous-sol calcaire au nord-est du bourg de Camprieu et ressurgit sous le nom de Bramabiau en deux endroits distants d'environ Modèle:Unité dont le plus connu sort de l'abîme de Bramabiau. Le Bramabiau rejoint ensuite le Trèvezel qui arrose le sud de la commune.
L'altitude minimale, 756 ou Modèle:Unité<ref group=Note>Deux valeurs différentes pour l'IGN, Modèle:Unité sur la carte et 783 sur son ancien site.</ref>, se trouve localisée à l'extrême ouest, là où le Trèvezel quitte la commune et entre sur celle de Lanuéjols. L'altitude maximale avec 1 400 ou Modèle:Unité<ref group=Note>Deux valeurs différentes pour l'IGN, Modèle:Unité sur la carte et 1 402 sur son ancien site.</ref> est située au sud, Modèle:Unité à l'ouest du col de Faubel<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
Traversé par la route départementale Modèle:Nobr, le bourg de Camprieu où se trouve la mairie est situé, en distances orthodromiques, Modèle:Unité au nord-ouest du Vigan et Modèle:Unité à l'est de Millau. Le hameau de Saint-Sauveur est situé deux kilomètres et demi plus à l'ouest.
Le territoire communal est également desservi à l'est et au nord par les Modèle:Nobr et 986a, au nord-ouest par la Modèle:Nobr et au sud-ouest par les Modèle:Nobr et 334a.
Le territoire communal est parcouru par plusieurs sentiers de grande randonnée :
- le Modèle:Nobr borde une grande partie du nord de la commune, lui servant de limite territoriale sur plusieurs kilomètres ;
- du nord-ouest au sud-ouest, entre Meyrueis et Dourbies, le Modèle:Nobr (le tour du mont Aigoual) sur sept kilomètres et demi (dont au nord-ouest, un kilomètre et demi en commun avec le Modèle:Nobr) passe à Saint-Sauveur et franchit le Bramabiau au pont de l'Âne ;
- entre Valleraugue et Lanuéjols, le Modèle:Nobr forme un itinéraire de sept kilomètres sur le territoire communal, passant devant l'église et la mairie au bourg de Camprieu ; il participe du parcours du chemin de Saint-Guilhem-le-Désert ;
- du nord-ouest au sud-ouest, le Modèle:Nobr est une variante plus orientale du Modèle:Nobr et s'étend sur onze kilomètres du territoire communal, dont trois en commun, en bordure nord-ouest, avec le Modèle:Nobr. Il croise le Modèle:Nobr au bourg de Camprieu puis franchit le Trèvezel.
Communes limitrophes
Saint-Sauveur-Camprieu est limitrophe de quatre autres communes dont une en Lozère. Au sud-ouest, son territoire est distant de Modèle:Unité de celui de Trèves.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1998 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec Modèle:Unité animales, Modèle:Unité de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « massif de l'Aigoual et du Lingas », d'une superficie de Modèle:Unité, constituant la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recélant des éléments floristiques des Alpes et des Pyrénées en disjonction d'aire. La diversité spécifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la présence de la très rare Buxbaumia viridis<ref>Modèle:Lien web.</ref>
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- « les Cévennes », d'une superficie de Modèle:Unité, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « forêt de la haute vallée du Trévezel » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la « tourbière de la vallée du Bonheur » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 12 dans le Gard et 5 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Sauveur-Camprieu.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Sauveur-Camprieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Le nombre de résidences secondaires ne cesse de croître au détriment des locaux qui ne peuvent plus se loger. En effet, bien que le nombre d’habitations et le prix des logements augmentent, le nombre de résidents permanents ne cesse de diminuer. En 2019, la commune compte quatre fois plus de résidences secondaires et logements occasionnels que de résidences principales<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Sauveur-Camprieu (30297), tableau LOG T1, Insee, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (86,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,7 %), prairies (2,9 %), zones urbanisées (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Sauveur-Camprieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Trèvezel et le Bramabiau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992 et 1994<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 429 sont en aléa moyen ou fort, soit 76 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Sauveur-Camprieu est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom « camprieu » (Camp del Rieu) signifie « champ de la rivière » en occitan.
Selon le dictionnaire le Robert des noms propres et des patronymes, Pourcils correspond à pourceaux car ce vallon, boisé et parcouru par le Bramabiau, a toujours abrité des sangliers, ce qui est encore vrai de nos jours.
Histoire
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, la commune a abrité un hameau de forestage à partir de Modèle:Date-, à destination de familles de harkis, précisément dans le hameau minier de Villemagne<ref name=":0">Abderahmen Moumen, Du camp de transit à la cité d'accueil, in Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron (dir.), Les harkis dans la colonisation et ses suites, préface de Jean Lacouture, Éd. de l'Atelier, février 2008, Modèle:ISBN.</ref>.
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Saint-Sauveur-des-Pourcils, porte provisoirement le nom de Plan-des-Pourcils<ref name=Cassini/>.
C'est en 1987 que la commune adopte le nom de Saint-Sauveur-Camprieu<ref name=Cassini/>.
Saint-Sauveur-des-Pourcils
Saint-Sauveur-des-Pourcils était jadis le hameau le plus important de la commune, avec le cimetière, ainsi que l’église et sa chapelle, attenantes au château. Situé sur un replat au-dessus du ruisseau de Bramabiau, le site est aujourd’hui entouré de versants boisés (voir le film-documentaire Aigoual, la forêt retrouvée de Marc Khanne<ref>site personnel de Marc Khanne</ref>), non loin du lieu-dit les Plos, une ferme de la Boissière.
Cette paroisse dessert aussi Villemagne, situé plus bas, et au-delà les quatre hameaux de la rivière basse sur la vallée du Trèvezel : Ribauriés, Mal-Bosc, les monts la Forgue et enfin, au-dessus, sur le plateau assiégé par tous les vents, Camprieu.
En 1885, l’évêque de Nîmes se rend à Saint-Sauveur-des-Pourcils pour la cérémonie de la confirmation. À son arrivée sur le plateau de Camprieu, le temps se gâte, il lui faut laisser sa voiture et emprunter un chemin abrupt qui le conduit à Saint-Sauveur en chaise à porteurs. Le temps changeant très vite, l’évêque et ses gens ont droit à un récital de pluie et de bourrasques. L’évêque dans l'église dit alors : « Braves gens de Camprieu, ce n’est plus possible de continuer ainsi, si vous ne construisez pas une église sur le plateau, je renoncerai à venir donner le sacrement de confirmation à vos enfants ».
Ses propos sont pris au sérieux et Monsieur de Camprieu offre le terrain pour bâtir une église. Des pierres prises dans des moraines voisines servent à sa construction. Comme il n’y a plus d’argent pour acheter la cloche, celle de l'église de Saint-Sauveur-des-Pourcils est transférée, au détriment de ses habitants.
Le chemin des morts
Camprieu n’ayant ni église ni cimetière, il fallait, depuis le Moyen Âge, descendre à dos d’homme les corps des défunts jusqu’à Saint-Sauveur-des-Pourcils. À la suite de la bénédiction du cimetière de Camprieu en 1872, le chemin des morts fut abandonné et la végétation reprit ses droits jusqu'à sa réhabilitation par les services de l’ONF.
L’église de Saint-Sauveur-des-Pourcils a été de plus en plus délaissée. Les fidèles de la rivière basse ne voulaient pas qu’elle meure. Comme dans beaucoup d’autres églises, on y supprime la « barrière » entre les fidèles et le chœur, la grille en fonte alternant épis de blé et raisins a longtemps « décoré » le bord d’un chemin. Mais des insectes, des pyrrhocoris, dits gendarmes ou masques africains, se sont installés en Modèle:Date- et tombaient de la voûte, signe de la dégradation de celle-ci et le maire Jean-Guy Gondry a alors signé l’arrêté interdisant l'usage de l’église.
L’arboretum de Saint Sauveur des Pourcils
Implanté autour du hameau, parmi la centaine d’espèces d’arbres dont les plantations furent réalisées entre 1900 et 1910 on peut trouver des séquoias, des sapins de Grèce, des épicéas d’Orient, des pins laricio de Corse.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Les habitants de Saint-Sauveur-Camprieu sont des Candrivains.
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 71,3 % d'actifs (62 % ayant un emploi et 9,3 % de chômeurs) et 28,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 69 en 2013 et 66 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 70, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 70 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 79,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
21 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Sauveur-Camprieu au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 52,4 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 21 entreprises implantées à Saint-Sauveur-Camprieu), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans le Causse Noir, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Témoignages du passé préhistorique de la région, sur le territoire communal ont été répertoriés deux menhirs : le menhir de Camprieu<ref>Menhir de Camprieu (MHCAM1), Mégalithes du monde, consulté le 6 juin 2020.</ref> et le menhir de la Pierre Plantée<ref>Menhir de la Pierre Plantée MHPLA3, Mégalithes du monde, consulté le 6 juin 2020.</ref>.
- Le lac du Bonheur.
- le chemin des Morts.
- l'abîme de Bramabiau.
- l'église et le hameau de Saint-Sauveur-des-Pourcils. Église Saint-Sauveur de Saint-Sauveur-des-Pourcils.
- l'église Saint-Sauveur de Camprieu.
- tous les étés ont lieu des manifestations à la Maison du Bois (exposition, atelier et animation).
- le château de Coupiac a été édifié en 1793 par le comte de La Rue de Mareilles puis acquis au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par la famille Teissier du Cros<ref>Archives de l'Académie des Hauts Cantons.</ref>.
Station de ski Prat Peyrot
La station de ski de Prat Peyrot, qui se trouve à Modèle:Unité de Saint-Sauveur-Camprieu, se situe sur le massif de l'Aigoual (Modèle:Unité) entre Modèle:Nombre et Modèle:Unité d'altitude. Elle est la propriété de la commune de Valleraugue et fonctionne en régie municipale. On y pratique le ski alpin (Modèle:Unité), le ski de fond (Modèle:Unité) ainsi que les raquettes et le chien de traîneau. Plus haut sur les terres arides (au-delà de Modèle:Unité), on peut y pratiquer le snowkite car le vent est souvent présent. En bas de la station, on trouve un chalet restaurant et un chalet hors-sac, des WC publics. La station dispose de 16 pistes de ski alpin (5 vertes, 6 bleues et 5 rouges), 6 pistes de ski de fond (2 noires, 1 rouge, 1 bleue et 2 vertes), 3 dameuses et une école de ski français, avec possibilité de cours individuels ou collectifs de ski de fond ou alpin et de snowboard pour les skieurs débutants ou plus perfectionnés, ainsi que 85 canons à neige pour pallier le manque de neige. L'hébergement et la location de ski se font à l'Espérou.
Personnalités liées à la commune
- Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur (1748-1825), évêque de Poitiers.
- L'écrivain Jean Carrière (1928-2005) y possédait un chalet.
- Le spéléologue Félix Mazauric (1868-1919) y exerça le métier d'instituteur.
Héraldique
Modèle:Méta bandeau de section
Photothèque
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Le lac du Bonheur.
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La perte du Bonheur.
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Cascade à l'intérieur de l'abîme.
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L'entrée de l'abîme de Bramabiau et la cascade extérieure.
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L'église Saint-Sauveur de Camprieu.
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Sa nef.
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Statue-fontaine à côté de l'église de Camprieu.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Site officiel de Saint-Sauveur Camprieu ;
- Saint-Sauveur Camprieu sur le site de l'Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes ;
- Saint-Sauveur-Camprieu sur le site de l'Institut géographique national ;
- Dossier complet - Commune de Saint-Sauveur-Camprieu (30297), Insee ;
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes