General Electric

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General Electric (GE) est un conglomérat américain fondé en 1892 par la fusion d'une partie de Thomson-Houston Electric Company et d'Edison General Electric Company.

La firme possède Modèle:Nombre dans plus de Modèle:Unité et est une valeur symbole du New York Stock Exchange. De 2005 jusqu'à la crise de 2008, elle est la Modèle:2e à Wall Street, derrière ExxonMobil. C'est la septième entreprise mondiale en 2014 selon le Forbes Global 2000<ref name="test">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The World's Biggest Public Companies, Forbes.</ref>. Son siège mondial se situe à Fairfield au Connecticut, aux États-Unis, jusqu'en juin 2016 puis à Boston au Massachusetts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, GE se répartit en cinq branches principales : GE Power, GE Renewable Energy, GE Healthcare, GE Aviation et GE Capital.

Dans le domaine de l'énergie, elle fournit de gros équipements pour la production, le transport et la distribution d'électricité, notamment les réseaux intelligents, des centrales thermiques à base de turbines à vapeur ou de turbines à combustion avec les alternateurs associés, des éoliennes et des logiciels de gestion de réseaux (Smallworld). Elle est également un acteur majeur dans le dessalement et le traitement des eaux usées.

Dans le domaine du transport, GE est un important fournisseur de réacteurs d'avions et de locomotives. GE fournit également des équipements médicaux aux hôpitaux et produit du matériel d'éclairage, des silicones et des abrasifs, ainsi que des appareils électroménagers. GE est aussi cofondateur de la chaîne de télévision NBC. La branche GE Capital, enfin, fournit des services financiers aux particuliers, mais aussi aux entreprises : immobilier et crédit-bail entre autres.

Histoire

Les origines

En 1889, Thomas Edison crée l'Edison General Electric Company en réunissant ses différentes activités sous une même bannière.

Pendant cette période, un nouveau concurrent émerge : The Thomson-Houston Company. Elle devient une entreprise dominante de l'innovation électrique à travers une série de fusions dirigée par Modèle:Lien, un ancien fabricant de chaussures de Lynn, ville du Massachusetts.

Mais il devient de plus en plus difficile pour les deux sociétés de produire des installations électriques complètes en s'appuyant uniquement sur leurs propres brevets et technologies. En 1892, elles fusionnent pour créer la General Electric Company.

En 1893, une filiale française, nommée Compagnie Française Thomson-Houston (CFTH), est créée pour exploiter en France les brevets de Thomson-Houston Electric dans le domaine de la production et du transport de l'électricité<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle devient par la suite Thomson-Brandt, puis Thomson.

En 1896, General Electric Company est l'une des douze compagnies qui forment le Dow Jones Industrial Average. Elle y reste jusqu'au Modèle:Date-<ref name="ExclusionDowJones2018">Modèle:Lien web.</ref>.

De 1956 à 1970, General Electric devient un modèle d'organisation managériale et l'un des principaux constructeurs d'ordinateurs sur le marché mondial, prenant notamment le contrôle de Bull et d'Olivetti en Europe<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1959, General Electric est accusée d'avoir impulsé le plus grand cartel illégal des États-Unis depuis l'adoption du Sherman Antitrust Act (1890) afin de maintenir des prix artificiellement élevés. Au total, Modèle:Unité et Modèle:Unité dirigeants seront condamnés. Les enquêtes parlementaires qui suivent permettent de comprendre que la « criminalité en col blanc » constitue de loin la forme de criminalité la plus coûteuse pour les finances des États-Unis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Jack Welch est directeur général de General Electric de 1981 à 2001. Modèle:Référence nécessaire.

En Modèle:Date-, General Electric rachète à Alstom son département Turbines à gaz qui travaillait jusque-là sous licence GE<ref>Modèle:Article.</ref>. C'est le début de l'implantation de GE sous son nom à Belfort (France).

La société GEMS (General Electric Medical System), implantée à Buc (Yvelines), comprend une usine de fabrication d'appareils médicaux ainsi qu'un département pour le développement de logiciels en imagerie médicale. Cette unité compte un effectif de Modèle:Nombre en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

2001-2014

Jeffrey R. Immelt succède à Jack Welch en 2001<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2004, NBC, chaîne de télévision contrôlée depuis 1985, est regroupée avec Vivendi Universal Entertainment, pour former le groupe NBC Universal<ref>Modèle:Lien web</ref>, détenu à 80 % par GE et à 20 % par Vivendi.

General Electric met en place un plan de réorganisation destiné à accélérer la croissance et à développer la rentabilité du groupe. Depuis le Modèle:Date-, la firme est passée d'une organisation en Modèle:Nombre à une structure en six pôles d'activités.

Fichier:GE Building (30 Rock) (425400793).jpg
GE Building
Fichier:General Electric T-31.jpg
Les turbines et moteurs General Electric équipent les appareils de l'US Air Force.

En Modèle:Date-, pour la première fois depuis plusieurs décennies, GE voit passer sa cote Standard & Poor's de AAA à AA-. Pour cette raison, ses projets coûteront plus cher à financer. Par contre, elle détient à cette date environ Modèle:Nombre de dollars de liquidités<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Modèle:Date-, Comcast obtient le feu vert de la FCC pour le rachat de 51 % de NBC Universal, portant la part de General Electric à 49 %, Vivendi se désengageant dans le même temps<ref>[1]</ref>.

En Modèle:Date-, General Electric revend pour Modèle:Nombre de dollars ses 49 % restants dans NBC Universal à Comcast<ref>Comcast possède désormais 100 % de NBCUniversal, Le Monde.fr, 12 février 2013</ref>.

En Modèle:Date-, General Electric annonce le rachat de Lufkin Industries, entreprise spécialisée dans les transmissions et le pompage pour l'industrie pétrolière et gazière, pour Modèle:Nombre de dollars<ref>GE to buy oil pump maker Lufkin for nearly $3 billion, Ernest Scheyder, Reuters, 8 avril 2013</ref>.

En Modèle:Date-, Thermo Fisher Scientific vend pour Modèle:Nombre de dollars à General Electric des activités de cultures cellulaires, de billes magnétiques et d'altérations de gènes. Cette vente est réalisée pour avoir l'accord de la direction générale de la concurrence de la commission européenne pour le rachat de Life Technologies<ref>Thermo Fisher sells cell culture, other businesses to GE, Reuters, 6 janvier 2014</ref>. Dans le même mois, General Electric acquiert une division de Cameron International, pour Modèle:Nombre de dollars<ref>GE to buy Cameron's reciprocating compression division for $550 million, Reuters, 20 janvier 2014</ref>.

Acquisitions de la branche énergie d'Alstom

Entre avril et Modèle:Date-, General Electric entre en négociation pour l'acquisition de l'activité énergie du groupe français Alstom. Le Modèle:Date-, les premières informations sont publiées sur le rachat partiel d'Alstom par General Electric, pour un montant de Modèle:Nombre de dollars<ref>General Electric Said in Talks to Buy France’s Alstom, Aaron Kirchfeld, Matthew Campbell et Jeffrey McCracken, Bloomberg, 24 avril 2014</ref>. Le Modèle:Date-, le conseil d'administration d'Alstom accepte l'offre de Modèle:Nombre d'euros de General Electric, pour ses activités énergétiques<ref>Alstom is considering the proposed acquisition of its Energy activities by GE and the creation of a strong standalone market leader in the rail industry, Alstom, 30 avril</ref>. General Electric confirme son offre de Modèle:Nombre de dollars<ref>GE offers $13.5 billion enterprise value to acquire Alstom Thermal, Renewables, and Grid businesses, General Electric, 30 avril 2014</ref>.

Le Modèle:Date-, General Electric annonce son souhait d'acquérir 25 % de la filiale énergétique indienne d'Alstom pour environ Modèle:Nombre de dollars, si son offre globale réussit<ref>GE makes $389 mln share tender offer for Alstom's India units, Reuters, 5 mai 2014</ref>. Le même jour, le gouvernement français s'oppose à l'offre de General Electric, s'inquiétant des activités nucléaires, des emplois et du futur de ses activités ferroviaires, invitant General Electric à regrouper ses activités ferroviaires avec celles d'Alstom<ref>France Says It Opposes G.E.’s Bid for Alstom Unit, David Jolly, The New York Times, 5 mai 2014</ref>.

Le Modèle:Date-, General Electric annonce une variation de son offre initiale, sur la même valeur, mais avec davantage d'échanges d'actifs par la création d'une coentreprise sur les activités électriques renouvelables, sur les réseaux de distributions d'énergies, sur les activités de turbines à vapeur et sur les activités nucléaires. General Electric s'engage également à vendre son activité dans la signalisation ferroviaire à Alstom<ref>GE Announces Energy and Transport Alliance with Alstom, General Electric, 19 juin 2014</ref>,<ref>GE reshapes Alstom offer to appease France, Natalie Huet, Benjamin Mallet, Bloomberg, 19 juin 2014</ref>. Cette transaction donne lieu à une "rémunération brute variable exceptionnelle" de Modèle:Unité d'euros pour Patrick Kron<ref>Alstom refuse de revenir sur la rémunération de son ex-PDG Patrick Kron</ref>, contestée en 2014 par Arnaud Montebourg<ref>L’ex-PDG d’Alstom voit sa rémunération contestée par les actionnaires</ref>.

Le Modèle:Date-, le gouvernement français annonce soutenir dorénavant l'alliance entre Alstom et General Electric<ref>France picks GE for Alstom, but says there's still work to do, Jean-Baptiste Vey et Natalie Huet, Reuters, 20 juin 2014</ref>,<ref>France to take 20pc stake in Alstom alongside GE deal, Ahsley Armstrong, 20 juin 2014</ref>,<ref>Alstom: GE and French state agree to work on new offer, BBC, 20 juin 2014</ref>,<ref>French government backs GE-Alstom deal, Hugh Carnegy et Michael Stothard, Financial Times, 20 juin 2014</ref>,<ref>Alstom : l'Etat retient General Electric, Les Échos, 20 juin 2014</ref>,<ref>L’État devient le principal actionnaire d'Alstom, Le Monde, 20 juin 2014</ref> et vouloir prendre 20 % des actions d'Alstom (rachetés à Bouygues). Mais les tractations entre Bouygues et l'État semblent difficiles, les parties prenantes du dossier ne s'entendant pas sur le prix<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Recentrage sur les activités industrielles

En Modèle:Date-, GE introduit en bourse environ 15 % ses activités de cartes de crédit sous le nom de Synchrony Financial pour trois milliards de dollars<ref>GE's $3 billion credit card IPO pegged to U.S. consumer recovery, Lewis Krauskopf, Reuters, 18 juillet 2014</ref>. En Modèle:Date-, GE vend ses activités dans l'électroménager à Electrolux pour Modèle:Nombre de dollars<ref>Electrolux takes on Whirlpool in U.S. with $3.3 billion GE Appliances buy, Simon Johnson et Sven Nordenstam, Reuters, 8 septembre 2014</ref>. En Modèle:Date-, les autorités de la concurrence émettent un avis défavorable à cette acquisition et souhaitent remettre en question celle-ci<ref>U.S. sues to stop Electrolux acquiring GE's appliance business, Diane Bartz et Lewis Krauskopf, Reuters, 1 juillet 2015</ref>. En Modèle:Date-, l'opération est abandonnée<ref>Electrolux's $3.3 billion acquisition of GE Appliances falls through, Reuters, 7 décembre 2015</ref>. En Modèle:Date-, GE acquiert l'entreprise de location d'hélicoptère Milestone pour Modèle:Nombre de dollars<ref>GE aircraft unit to buy helicopter lessor Milestone for $1.78 billion, Reuters, 13 octobre 014</ref>.

En Modèle:Date-, General Electric vend à KKR, Varde Partners et Deutsche Bank, les activités de GE Capital en Australie et en Nouvelle-Zélande pour Modèle:Nombre de dollars<ref>KKR, Varde and Deutsche buy GE Capital consumer finance arm for $6.3 billion, Reuters, 15 mars 2015</ref>. En Modèle:Date-, General Electric annonce qu'il souhaite se séparer à terme de la majeure partie de ces activités dans la finance pour se recentrer sur ses activités industrielles, ventes qui pourraient dégager près de Modèle:Nombre pour ses actionnaires<ref>General Electric quitte le métier de la finance, Stéphane Lauer, Le Monde, 11 avril 2015</ref>,<ref>Un coup porté à la finance parallèle, Anne Drif, 13 avril 2015</ref>,<ref>GE achève son recentrage vers l'industrie en cédant son pôle finance, Véronique Le Billon, Les Échos, 13 avril 2015</ref>,<ref>GE to sell bulk of finance unit, return up to $90 billion to investors, Nick Carey et Levis Krauskopf, Reuters, 10 avril 2015</ref>. GE Capital gère alors Modèle:Nombre d'actifs, et reste l'une des principales entreprises financières du pays. Au même moment, General Electric annonce la vente de ses actifs de gestion immobilières, gérant Modèle:Nombre de dollars, à Blackstone et Wells Fargo<ref>General Electric vend pour 26,5 milliards d'actifs immobiliers, La Tribune de Genève, 10 avril 2015</ref>. En Modèle:Date-, General Electric vend pour Modèle:Nombre de dollars au régime de pensions du Canada, sa filiale Antares, comprenant ses activités de capital-investissement<ref>Canada's CPPIB to buy GE private equity lending arm for $12 billion, Euan Rocha, Reuters, 9 juin 2015</ref>. En Modèle:Date-, General Electric vend pour Modèle:Nombre de dollars ses activités financières dédiées à la santé à Capital One<ref>GE to sell healthcare finance business to Capital One for $9 billion, Neha Dimri et Anil D'Silva, Reuters, 11 août 2015</ref>. En Modèle:Date-, General Electric regroupe ses activités liées au numérique et au logiciel dans une nouvelle branche nommée GE Digital<ref>Vaste réorganisation chez GE, création d'une division numérique, Usine Nouvelle, 14 septembre 2015</ref>. En Modèle:Date-, General Electric vend à Wells Fargo ses activités de prêts pour entreprise, regroupant Modèle:Nombre et plus de Modèle:Nombre de prêts<ref>GE to sell $30 billion specialty finance business to Wells Fargo, Reuters, 13 octobre 2015</ref>. En Modèle:Date-, General Electric vend pour Modèle:Nombre de dollars ses activités de crédit et location en Australie et en Nouvelle-Zélande à Bain Capital<ref>GE to sell Australia, NZ commercial lending portfolio to Bain affiliate, Reuters, 9 novembre 2015</ref>. En Modèle:Date-, General Electric remporte un contrat pour fournir Modèle:Nombre diesel à l'Inde contre Modèle:Nombre de dollars. Dans le cadre de ce contrat, Alstom fournit Modèle:Nombre électriques à l'Inde pour Modèle:Nombre de dollars<ref>GE, Alstom land $5.6 billion deals to supply Indian railway, Tommy Wilkes, Reuters, 10 novembre 2015</ref>. En Modèle:Date-, General Electric vend pour Modèle:Nombre de dollars sa participation dans Hyundai Capital à Hyundai, actionnaire du reste du capital, et à Taiwan's Fubon Group<ref>GE to sell Hyundai Capital stake to Hyundai Motor Group, Fubon: report, Reuters, 8 décembre 2015</ref>.

En Modèle:Date-, General Electric annonce la suppression de Modèle:Nombre dans sa branche énergie dont Modèle:Nombre en France<ref>GE veut supprimer 6.500 postes dans l'ex-pôle énergie d'Alstom, Veronique Le Billon, Les Échos, 13 janvier 2016</ref>. Le même mois, après l'échec de la vente de sa division électroménager à Electrolux, General Electric annonce la vente de cette même division à Haier pour Modèle:Nombre de dollars en liquidité<ref name=Reu>GE to sell appliances business to China's Haier for $5.4 billion, Ankit Ajmera, 15 janvier 2016</ref>. Toujours le même mois, General Electric annonce le déplacement de son siège social à Boston<ref name=Reu/>. En Modèle:Date-, General Electric vend ses activités financières en Inde à des fonds d'investissements pour Modèle:Nombre de dollars<ref>GE to sell India financial services business to Aion, former execs, Reuters, 2 mars 2016</ref>. En Modèle:Date-, General Electric vend un ensemble de prêts autour du secteur hôtelier de Modèle:Nombre de dollars à Western Alliance Bancorporation, ainsi qu'un autre ensemble de Modèle:Nombre de dollars autour de l'hôtellerie et de la restauration au Canada à un acheteur inconnu<ref>GE to sell $1.4 billion U.S. hotel franchise loan portfolio, Reuters, 29 mars 2016</ref>. Le même mois, General Electric vend sa filiale dans la gestion d'actifs à State Street pour Modèle:Nombre de dollars<ref name=Ech>General Electric vend sa banque polonaise BHP, Laurence Boisseau, Les Échos, 4 avril 2016</ref>. En Modèle:Date-, General Electric vend pour Modèle:Nombre de dollars, une participation de 87,2 % dans BHP, regroupant ses activités bancaires en Pologne à la banque Alior<ref name=Ech/>. En Modèle:Date-, General Electric acquiert Doosan Engineering and Construction, filiale de construction d'éléments de centrales électriques de Doosan, pour Modèle:Nombre de dollars<ref>GE to buy power plant unit of Korea's Doosan Engineering, Alwyn Scott, Reuters, 10 mai 2016</ref>. En Modèle:Date-, General Electric annonce l'acquisition pour Modèle:Nombre de dollars de LM Wind Power, une entreprise danoise qui est l'un de ses principaux fournisseurs de pales d'éoliennes<ref>GE to buy wind turbine rotor blades maker for $1.65 billion, Reuters, 11 octobre 2016</ref>. Le même mois, General Electric annonce la fusion de son activité spécialisée dans les équipements para-pétroliers avec Baker Hughes, spécialisée dans ce domaine. Créant une nouvelle entité, avec un chiffre d'affaires de Modèle:Nombre de dollars, reprenant le nom de Baker Hughes, mais détenue à 62,5 % par General Electric<ref>GE to merge oil unit with Baker Hughes to create service giant, Ernest Scheyder et Swetha Gopinath, Reuters, 31 octobre 2016</ref>, le restant étant pour les actionnaires initiaux de Baker Hughes. En contre-partie, General Electric versa Modèle:Nombre de dollars aux actionnaires de Baker Hughes. Baker Hughes aurait pour siège en même temps Houston et Londres<ref>General Electric absorbe Baker Hughes et crée un géant mondial, Jean-Michel Bezat, Le Monde, 31 octobre 2016</ref>. En Modèle:Date-, General Electric annonce l'acquisition de ServiceMax, une entreprise de logiciel en ligne en ingénierie et en gestion, pour Modèle:Nombre de dollars<ref>GE buys software company ServiceMax for $915 million, Reuters, 15 novembre 2016</ref>.

En Modèle:Date-, General Electric annonce la vente de sa participation de 43 % dans Hyundai Card pour environ Modèle:Nombre de dollars<ref>GE to sell entire stake in South Korea's Hyundai Card, Reuters, 1 février 2017</ref>. En Modèle:Date-, Suez annonce le rachat de GE Water à General Electric pour une valeur de Modèle:Nombre d'euros. GE Water est spécialisée dans les équipements de traitement d'eau pour la clientèle industrielle<ref>Modèle:Article</ref>. En Modèle:Date-, Jeffrey R. Immelt, PDG de General Electric, annonce qu'il cédera ses fonctions de directeur général le Modèle:Date- au profit de John L. Flannery et ses fonctions de président du conseil d'administration le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. En Modèle:Date-, ABB annonce l'acquisition de certaines activités liées aux équipements de distribution électrique de General Electric pour Modèle:Nombre de dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, General Electric annonce la suppression de 12000 postes dans sa division énergétique, soit 18 % des emplois dans cette division. Ces suppressions de postes touchent notamment le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Suisse<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, General Electric annonce la vente de ses activités d'éclairages en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique à un ses anciens managers pour un montant non dévoilé<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, Alstom annonce la vente de ses participations dans ses trois coentreprises avec General Electric, à ce dernier, pour Modèle:Unité d'euros. Ces coentreprises étaient présentes dans le domaine du réseau électrique, du nucléaire et des énergies renouvelables<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le même mois, General Electric annonce la fusion de ses activités de fabrication de trains et de locomotives avec Wabtec, dans une transaction d'une valeur de Modèle:Unité de dollars. La nouvelle entité issue de cette fusion, sera détenue à 50,1 % par General Electric<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Devant les difficultés de l'entreprise depuis 2016, elle est exclue de l'indice Dow Jones le Modèle:Date-, alors qu'elle ne valait plus que Modèle:Unité de dollars en Bourse, et alors qu'elle faisait partie des premiers membres du DJIA en 1896 et en était un membre continu depuis 1907<ref name="ExclusionDowJones2018"/>.

En Modèle:Date-, General Electric annonce la vente de ses activités de générateurs électriques au fonds d'investissement Advent International pour Modèle:Unité de dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, General Electric vend une partie de ses activités financières de GE Capital à Starwood Property pour Modèle:Unité de dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, General Electric annonce la vente de ses équipements dédiés aux biotechnologies pour Modèle:Unité de dollars à Danaher<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, un mois après le rachat de l'ensemble des parts dans sa coentreprise, General Electric annonce un plan de restructuration de la branche Hydro en supprimant Modèle:Unité dans le monde dont Modèle:Unités à Grenoble, alors que GE s'était engagé à créer Modèle:Unité en France lors du rachat de la branche Énergie d'Alstom<ref>https://www.usinenouvelle.com/article/ge-hydro-reduit-un-peu-moins-les-vannes-a-grenoble.N697324 GE Hydro réduit un peu moins les vannes à Grenoble</ref>,<ref>https://www.liberation.fr/france/2018/10/14/un-an-apres-les-salaries-de-ge-hydro-ont-le-moral-a-zero_1684944 Un an après, les salariés de GE Hydro ont le moral à zéro</ref>.

Dans un rapport paru en Modèle:Date-, l'analyste financier Harry Markopolos et son équipe accusent General Electric d'avoir commis une fraude comptable de Modèle:Unité de dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, General Electric annonce la vente d'une partie de sa participation dans Baker Hughes, la faisant passer de 50,4 % à 38,4 %, pour Modèle:Unité de dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, AerCap annonce l'acquisition de GE Capital Aviation Services pour Modèle:Unité de dollars, créant un groupe possédant plus de Modèle:Unité ainsi que Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

2022 : cession d'une partie de GE Steam Power

En janvier 2022, le français EDF et General Electric s'entendent sur une reprise d'une partie (GEAST) de GE Steam Power (ex-Alstom Power Systems), les activités de GE Power dans le nucléaire. EDF va débourser environ Modèle:Nobr d'euros pour cette transaction, une fois prises en compte les liquidités et dettes de l'activité rachetée. Cette ancienne activité d'Alstom Power valorisée un milliard d'euros, spécialisée dans les groupes turbo-alternateurs nucléaires, notamment Arabelle et les services de maintenance associés aux réacteurs déployés<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

2021-2024 : scission de General Electric en trois entités

En novembre 2021, General Electric annonce sa scission entre trois entités, une dédiée à la santé, une autre à la fabrication d'équipements électriques et une dernière dédiée à la construction aéronautique. General Electric prévoit de garder une participation de 19,9 % dans la nouvelle entité dédiée à la santé<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En juillet 2022, General Electric annonce le calendrier de scission et le nom des trois nouvelles entités. « GE Healthcare » sera scindée en 2023, puis introduite en bourse. GE Renewable Energy, GE Power, GE Digital et GE Energy Financial Services seront regroupés au sein d'une branche énergie nommée « GE Vernova ». Elle sera scindée en 2024, puis introduite en bourse. À l'issue de ses cessions, GE ne se composerait alors uniquement de GE Aviation, se renommant alors « GE Aerospace » et conservant les droits de la marque GE<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>.

Activités

Depuis 2015

Au Modèle:Date-, General Electric se compose de quatre grands pôles d'activités :

Avant 2015

Jusqu'en 2015, General Electric était un groupe diversifié organisé autour de six pôles d'activités :

  • prestations de services financiers (33,7 % du CA total) : destinées aux entreprises (57,1 % du CA des prestations de services financiers : affacturage, crédit-bail, gestion de flottes automobiles, financement d'équipements industrielsModèle:, etc.) et aux particuliers (42,9 % du CA des prestations de services financiers : crédit à la consommation, crédit automobile, crédit immobilierModèle:, etc.) ;
  • fabrication d'équipements d'infrastructures (33,4 % du CA total) : moteurs d'avions, locomotives, turbines à combustion, équipements pétroliers et gaziers, centrales clés en mainModèle:, etc. ;
  • fabrication de biens d'équipements domestiques et industriels (10 % du CA total) : appareils électroménagers, produits d'éclairage, équipements électriques et de contrôle basse tension, détecteurs, alarmes, systèmes de contrôle d'accès, caméras, automates programmables, capteurs de gaz, de température et de pressionModèle:, etc. ;
  • fabrication d'équipements médicaux (9,9 % du chiffre d'affaires total) : systèmes d'imagerie, de navigation chirurgicale, de monitorage et de diagnostic moléculaireModèle:, etc. ;
  • diffusion de chaînes TV (8,9 % du CA total ; NBC Universal). En outre, le groupe développe des activités d'édition et de distribution de cassettes vidéo et de DVD ; cette filiale est cédée à Comcast en 2011 et 2013 ;
  • autres (4,1 % du CA total).

50,1 % du CA était réalisé à l'international. General Electric fut l'un des principaux fournisseurs de l'armée américaine. L'entreprise a produit les pièces de rechange de la plupart des systèmes d'armes utilisés par les États-Unis durant la guerre contre l'Irak en 1990<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. L'entreprise était très présente dans les médias. Ancien propriétaire de la National Broadcasting Company (NBC) jusqu'en 2011, elle subventionnait également des programmes d'information sur la chaîne Public Broadcasting Service (PBS), le réseau public<ref name=":1" />.

GE Vernova

En novembre 2021, dans le contexte de scission en trois entités, General Electric a précisé qu'il allait fusionner ses filiales GE Renewable Energy, GE Power et GE Digital en une seule entité qui sera cédée en 2024<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En juillet 2022, General Electric annonce le calendrier de scission et le nom des trois nouvelles entités. GE Renewable Energy, GE Power, GE Digital et GE Energy Financial Services seront regroupés au sein d'une branche énergie nommée « GE Vernova ». Elle sera scindée en 2024, puis introduite en bourse<ref name=":4" />.

GE Power

Au Modèle:Date-, GE Power est un ensemble de sociétés spécialisées dans les services et les solutions de financement dans la recherche, l'exploitation et la mise en œuvre des ressources naturelles telles que le vent, l'énergie solaire, le gaz, le pétrole et l'eau. GE Power, anciennement GE Energy Infrastructure, a été restructuré lors de la vente de la division GE Water & Process Technologies au français Suez et l'acquisition des activités « Énergie » du français Alstom. Le siège mondial de GE Power est basé à Schenectady, aux États-Unis.

Principales activités :

L'acquisition de la division GE Water & Process Technologies a été finalisée au groupe français Suez le 2 octobre 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Issue d'Alstom Power Systems, GE Steam Power est spécialisée, via sa filiale GEAST, dans les turbines nucléaires, notamment Arabelle, la plus puissante au monde, fabriquées sur le site de Belfort et qui équipent les centrales nucléaires françaises, ainsi que le porte-avion Charles-de-Gaulle<ref name=":02">Modèle:Lien web</ref>.

GE Renewable Energy

Modèle:Article détaillé Au Modèle:Date-, GE Renewable Energy est une entreprise créée lors du rachat des activités « Énergie » du français Alstom, issue principalement de la filiale Alstom Power. Le siège mondial de GE Renewable Energy est basé à Boulogne-Billancourt en France.

Principales activités :

En mars 2018, la société annonce investir Modèle:Unité en France pour développer puis produire la plus puissante turbine éolienne marine du monde. Elle est baptisée Haliade-X et développera une puissance de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>. Culminant à Modèle:Unité, ses pales de Modèle:Unité de long actionneront un générateur à entrainement, qui devrait fournir 45 % d'énergie de plus que les éoliennes conventionnelles ; moins sensible aux variations de vent, elle devait offrir un facteur de charge accru de 63 %, de quoi produire Modèle:Unité d'électricité, soit l'alimentation de Modèle:Nombre européens<ref name="AFPCONNEnert2019">AFP,« L’Haliade-X, une éolienne géante de Modèle:Unité », Connaissance des énergies, le 2 octobre 2019.</ref>. En 2019, cette éolienne pourrait être retenue par le danois Ørsted pour deux prochains parcs en mer aux États-Unis : le projet Skipjack, au large du Maryland (Modèle:Unité, pour 2022) et Ocean Wind, devant le New Jersey (Modèle:Unité prévus en 2024). Cette éolienne est aussi retenue pour équiper le futur parc géant anglais du Dogger Bank (triple ensembles de Modèle:Unité de puissance cumulée, annoncé comme pouvant commencer à produire dès 2023<ref name="AFPCONNEnert2019" />).

GE Aviation

Modèle:Article détaillé Au Modèle:Date-, GE Aviation - qui en 2022 est nommé GE Aerospace - est une entreprise offrant partout dans le monde des produits et des services dans la construction aéronautique.

Principales activités :

  • Moteurs pour l'aviation civile et militaire,
  • Location et financement d'avions commerciaux.

À l'issue de la cession de GE Healthcare en 2023, GE Vernova en 2024, General Electric se concentra sur l'aviation en se renommant « GE Aerospace » et conservera la marque GE<ref>Modèle:Lien web</ref>.

GE Healthcare

Modèle:Article détaillé Au Modèle:Date-, GE Healthcare est une entreprise offrant partout dans le monde des produits et des services dans le domaine de la santé et des hautes technologies.

Principales activités :

  • Imagerie médicale : échographie (appareils Modèle:Lien), mammographie, radiographie, scanographie, cardiologie et vasculaire interventionnels, IRM, imagerie moléculaire, mobiles chirurgicaux, et ostéodensitométrie,
  • Produits de contraste (radiologie et IRM), de fluorescence (urologie) et radiopharmaceutiques,
  • Systèmes cliniques : monitorage et ventilation, cardiologie, mère et enfant,
  • Technologies de l'information,
  • Systèmes et réactifs pour la recherche sur les maladies, l'identification de nouvelles molécules et la fabrication de médicaments,
  • Services : conseil, formations cliniques et techniques, maintenance et financement ;

Anciennes filiales

Au Modèle:Date-, les anciennes filiales de General Electric sont les suivantes :

  • GE Water, cédé au français Suez.
  • GE Capital, activités cédées, sauf GE Energy Financial Services, intégré à GE Power et GE Healthcare Equipment Finance, intégré à GE Healthcare.
  • GE Transportation, cédé à l'américain Wabtec en 2018 :
    • locomotives, fret et passagers,
    • signalisation, solutions de communication et infrastructures pour le marché ferroviaire,
    • maintenance et services pour le marché ferroviaire,
    • moteurs marins et systèmes d'entrainement électrique pour l'industrie minière,
    • transmissions et générateurs d'éoliennes
  • GE Enterprise Solutions, cédé à l'américain Savant Systems :
    • Intelligent Platforms,
    • Sensing & Inspection Technologies ;
  • GE Consumer & Industrial, cédé au chinois Haier :

Marque

La valeur de General Electric s'élevait en 2013 à Modèle:Nombre de dollars US, ce qui la plaçait au sixième rang des entreprises les plus estimées au monde<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Top 100 Global Brands Scoreboard - Interbrand, 2013</ref>. En 2016, cette valeur n'était plus que Modèle:Nombre de dollars US, ce qui la plaçait au dixième rang mondial, derrière Mercedes-Benz, et devant BMW<ref>[2]</ref>

La valeur de la marque est renforcée par la propriété du nom de domaine ge.com. Le domaine a été déposé le Modèle:Date-, il est un des noms de domaines les plus anciens <ref>- Les Modèle:Unité de domaine déposés en 1986</ref> (Liste des plus anciens noms de domaines enregistrés). General Electric est une des rares sociétés mondiales qui possèdent ses initiales à deux lettres comme adresse internet<ref>VB.com - Liste des grandes Sociétés qui possèdent un nom de domaine a 2 lettres</ref>. La marque est également valorisée par le fait que GE correspond au code de l'action à la Bourse de New York ticker symbol.

L'écrivain de science-fiction Kurt Vonnegut a travaillé comme chargé de relations publiques chez GE ; son roman Le Pianiste déchaîné (1952) est inspiré par cette expérience personnelle<ref name="Vonnegut">D'après Modèle:Article</ref>.

Actionnaires

Principaux actionnaires au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>

Nom %
T. Rowe Price Associates 9,25 %
The Vanguard Group 7,07 %
Capital Research & Management 5,06 %
Fidelity Management & Research 4,61 %
Modèle:Lien Funds Management 3,98 %
Capital Research & Management (Global Investors) 2,53 %
BlackRock Fund Advisors 2,16 %
Geode Capital Management 1,54 %
Modèle:Lien 1,05 %
Northern Trust Investments 1,04 %

Activité de lobbying

Aux États-Unis

Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de General Electric aux États-Unis s'élèvent en 2018 à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Auprès des institutions de l'Union européenne

General Electric est inscrit depuis 2008 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne, et déclare en 2017 pour cette activité des dépenses annuelles d'un montant compris entre Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En France

General Electric France déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas Modèle:Unité sur le second semestre 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>. General Electric Renewable Management déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas Modèle:Unité sur le second semestre 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Hugh Bailey, directeur des affaires publiques de GE France et ancien conseiller du Ministre de l'Économie Emmanuel Macron, devient en Modèle:Date- directeur général de General Electric France<ref>Modèle:Lien web</ref>

Critiques

General Electric figure en 2016 au quatrième rang du Top 100 des pollueurs atmosphériques aux États-Unis publié par l'Institut de recherche en politique économique de l'Université du Massachusetts à Amherst<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'entreprise entretient des rapports étroits avec le Département de la Justice des États-Unis (DOJ). Des procureurs cherchant à se reconvertir se voient régulièrement proposer une seconde carrière en occupant des postes à responsabilité. En 2014, ils sont au moins une quinzaine à y travailler. À partir des années 2000, GE s'est orientée dans le rachat d'entreprises dont les dirigeants se trouvent impliqués dans des affaires de corruption. La multinationale dépose alors une offre pour racheter leurs entreprises, avec en outre la promesse de les aider à négocier avec le DOJ. General Electric a déjà racheté quatre sociétés dans ces conditions en une dizaine d'années<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.

General Electric bénéficie de l'appui de la diplomatie américaine, y compris dans des contrats controversés. Ainsi, en 2010, la multinationale américaine a vendu pour Modèle:Nb de dollars de turbines à combustion au gouvernement irakien de gré à gré (donc sans appel d'offres) dans des conditions douteuses. Ce alors que l'Irak ne disposait pas de la capacité de construire des centrales électriques. Au contraire, les concurrents internationaux de l'entreprise ont été mis en accusation et contraints de payer des amendes aux États-Unis à la suite de différentes affaires de corruption<ref name=":0" />.

Licenciements en France et sur le site de Belfort

Le Modèle:Date-, General Electric publie un communiqué pour informer qu'il ne tiendra pas les promesses qu'il avait annoncées en France en 2015 lorsqu'il avait racheté la branche énergie d'Alstom<ref>Modèle:Article</ref>. À cette époque, l'entreprise avait reçu 70,3 millions d'euros d'aides publiques versés par l'État pour soutenir son activité<ref>Hugh Bailey, patron de General Electric France, visé par une enquête pour « prise illégale d’intérêts »</ref>. General Electric s'était engagé à créer Modèle:Unité, mais va finalement en supprimer plusieurs centaines à l'issue d'un plan de suppression de postes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le groupe a également annoncé qu'il ne fournirait pas les trois parcs à éolienne en mer comme il s'y était engagé, estimant qu'il est pénalisé par les recours administratifs et écologiques amorcés<ref>Modèle:Lien web</ref>. Entre Modèle:Unité seront licenciés au cours de l'été 2019<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Modèle:Date-, General Electric annonce que 1 050 des Modèle:Unité de l'usine de Belfort seront supprimés, soit plus d'un quart des effectifs totaux<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, Hugh Bailey, numéro un de GE, assure que le site de Belfort ne fermera pas ses portes et qu'il « restera le premier site industriel de Power GE en Europe »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La CGT propose en Modèle:Date- un plan de sauvegarde et de développement de l'emploi sur le site<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, une source syndicale a annoncé que General Electric s'apprête à éliminer plus de Modèle:Unité dans L'Hexagone au sein de son entité « Steam Power », dont près de Modèle:Unité au niveau de son site de Belfort. Une annonce qui a été confirmée par General Electric, qui a affirmé son projet de réorganiser son entité Steam Power en Europe, sans pour autant donner plus d'information sur le nombre de postes menacés.

Selon le magazine Challenges, sept ans après le rachat d'Alstom, le bilan du groupe est « désastreux » en France, avec 5 000 postes supprimés dont 1 200 à Belfort<ref>Vincent Lamigeon et Antoine Izambard, Comment General Electric a désindustrialisé la France, challenges.fr, 15 décembre 2021</ref>.

Plainte pour blanchiment de fraude fiscale

Mediapart révèle que l'entreprise a transféré Modèle:Unité d'euros dans des paradis fiscaux depuis la France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après une démarche au civil, les représentants du personnel s'engagent dans un volet pénal<ref>General Electric : le parquet national financier saisi pour « blanchiment de fraude fiscale »</ref>. Le lundi Modèle:Date-, une plainte est déposée par Eva Joly au nom des syndicats de la branche énergie de GE, ex-Alstom (CFE-CGC et Sud Industrie, intersyndicale de l'usine de Belfort), avec le soutien des ONG Attac et d'Oxfam France<ref>Le site de Belfort "dépouillé" par General Electric : Eva Joly dépose plainte devant le PNF</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Différentes pratiques du groupe permettent de déplacer en partie les bénéfices enregistrés en Suisse ou dans l'État du Delaware, créant une « situation artificiellement déficitaire », d'après Philippe Petitcolin, secrétaire du comité social et économique (CSE) de l'entité et membre de la CFE-CGC.

Eva Joly montre que sur la période 2016-2019, il y a eu une minoration artificielle des bénéfices du site de Belfort de Modèle:Unité d'euros<ref>Belfort : General Electric accusé de fraude fiscale par ses salariés</ref>,<ref>Belfort : les syndicats de General Electric déposent une plainte pour blanchiment de fraude fiscale</ref>, et souligne l'importance de cette plainte : les plaintes pour blanchiment de fraude fiscale contre les multinationales sont rares<ref>General Electric: plainte devant le PNF pour fraude fiscale</ref>.

Optimisation fiscale

Le Canard enchaîné indique en 2022 que le groupe américain a privé le fisc français de Modèle:Unité d'euros d'impôts entre 2015 et 2020, l'usine de Belfort cédant ses turbines à vil prix à une filiale suisse de GE, qui la revend à son tour au prix normal, et en transférant ainsi jusqu'à 97 % de ses bénéfices à sa filiale<ref>Optimisation à fond la turbine, Le Canard Enchaîné, Modèle:1er juin 2022.</ref>. Le site français de General Electric (GE) à Belfort a été plusieurs fois perquisitionné (en décembre 2022 puis en 2023 par la police judiciaire qui a ouvert une enquête pour « blanchiment de fraude fiscale aggravée » à la demande su parquet national financier (PNF) à suite un signalement fait par Fabien Roussel (PCF) en juillet 2019 de « soupçons d’optimisation et fraudes fiscales de General Electric » en Suisse. GE a fait savoir qu'il coopère avec les autorités et estime respecter les lois dans tous les pays où il agit. Selon la direction, deux sites distants d'une quinzaine de km sont concernés (sites TE05 à Belfort, et de Bourogne). GE aurait caché plusieurs millions de millions d’euros de bénéfices en Suisse et dans le paradis fiscal de l'État du Delaware. Le Comité social et économique (CSE) et l’intersyndicale de l'usine de Belfort ont également porté plainte<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens


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