Moyen Empire

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Modèle:Infobox Ancienne entité territoriale Le Moyen Empire est une période de l'histoire de l'Égypte antique qui suit la Première Période intermédiaire et précède la Deuxième Période intermédiaire. Il couvre une période allant des environs de 2033 à 1786 av. J.-C. et connaît deux ou trois dynasties :

  • la fin de la [[XIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} dynastie]] (2106 à 1963 av. J.-C.) : ce n'est que sous Modèle:Monarque, vers 2033 av. J.-C., lorsque le pays est réunifié, que l'on considère que la première période intermédiaire prend fin et que débute le Moyen EmpireModèle:Sfn ;
  • la [[XIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} dynastie]] (1963 à 1786 av. J.-C.) : âge d'or du Moyen Empire ;
  • le début de la [[XIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} dynastie]] : parfois entièrement considérée comme faisant partie de la Deuxième Période intermédiaire, le début de la dynastie semble gouverner une Égypte unifiée, même si la succession de ses rois est confuse et rapide.

Le Moyen Empire est une période de prospérité. La capitale est d'abord située à Thèbes, d'où sont originaires les rois de la [[XIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} dynastie]], puis à Itchtaouy au sud de Memphis.

Les dieux principaux de l'époque sont Montou, le faucon belliqueux adoré à Erment, à Médamoud et à Thèbes, ainsi qu'Amon. La première construction thébaine a lieu sur la côte ouest de Thèbes, avec le temple funéraire de Modèle:Monarque bâti dans le cirque rocheux de Deir el-Bahari.

C'est une période ouverte sur le Moyen-Orient, vers lequel de nombreuses expéditions sont envoyées. Les principaux souverains qui les conduisent sont les Modèle:Page h' et les Modèle:Page h'.

À cette époque sont construites les fondations du sanctuaire de Karnak, par Modèle:Monarque ; les rois du Nouvel Empire les détruiront pour construire le Karnak actuel.

Histoire politique

Réunification de l'Égypte sous la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} dynastie

Modèle:Article détaillé

Après l'effondrement de l'Ancien Empire, l'Égypte est entrée dans une période de faible pouvoir pharaonique et de décentralisation appelée la Première Période intermédiaireModèle:Sfn. À la fin de cette période, deux dynasties rivales, connues dans l'égyptologie sous le nom de [[Xe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:|  }} }}]] et [[XIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} dynastie]]s, se battent pour le contrôle du pays. La [[XIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} dynastie]], originaire de Thèbes, n'a régné dans le sud de l'Égypte que de la première cataracte au dixième nome de la Haute-Égypte. Au nord, la Basse-Égypte était gouvernée par la [[Xe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:|  }} }} dynastie]], rivale, d'Héracléopolis MagnaModèle:Sfn.

Fichier:Mentuhotep Seated.jpg
Statue de Modèle:Monarque trouvée dans son temple funéraire de Deir el-Bahari - Musée égyptien du Caire<ref>La couleur noire du visage et des mains pourrait être une couleur « symbolique » ou la preuve de l'origine nubienne du souverain. En 2018, le débat reste entier. Damien Agut in Modèle:Ouvrage</ref>.

La lutte est conclue par Modèle:Monarque, qui, pendant la quatorzième année de son règne, profite d'une révolte dans le nome de Thinis pour lancer une attaque contre Héracléopolis Magna, et rencontre peu de résistance. Après avoir renversé les derniers dirigeants de cette dynastie rivale, Modèle:Monarque commence à consolider son pouvoir sur toute l'Égypte, un processus qu'il achève lors de sa Modèle:39e de règneModèle:Sfn. Pour cette raison, Modèle:Monarque, que ce soit par les égyptologues modernes ou par les anciens égyptiens eux-mêmes, est considéré comme le fondateur du Moyen EmpireModèle:Sfn. En effet, les listes royales d'Abydos et de Saqqarah, qui ne présentent que les rois considérés comme légitimes et ayant gouverné une Égypte unifiée, font commencer systématiquement le Moyen Empire par Modèle:Monarque.

Modèle:Monarque commande de petites campagnes vers le sud jusqu'à la deuxième cataracte en Nubie, qui a gagné son indépendance pendant la Première Période intermédiaire. Il restaure également l'hégémonie égyptienne sur la région du Sinaï, qui avait été perdue par l'Égypte depuis la fin de l'Ancien EmpireModèle:Sfn. Pour consolider son autorité, il restaure le culte du souverain, se présentant comme un dieu vivant, portant les coiffes d'Amon et de MinModèle:Sfn. Il meurt après un règne de cinquante-et-un ans et transmet le trône à son fils, Modèle:MonarqueModèle:Sfn.

Fichier:Mentuhotep-OsirideStatue-CloseUp MuseumOfFineArtsBoston.png
Détail du colosse osiriaque de Modèle:Monarque - Musée des Beaux-Arts (Boston).

Modèle:Monarque ne règne que douze ans, au cours desquels il continue à consolider la domination thébaine sur toute l'Égypte. Il construit une série de forts dans la région du Delta oriental pour protéger l'Égypte des menaces venant d'AsieModèle:Sfn. Il envoie la première expédition au Pays de Pount de la période du Moyen Empire, au moyen de navires construits à l'extrémité de la vallée de l'ouadi Hammamat, sur la mer RougeModèle:Sfn.

Modèle:Monarque, dont le nom est systématiquement omis de toutes les listes des rois égyptiens anciens, succède à Modèle:MonarqueModèle:Sfn. Le lien entre les deux souverains n'est pas connu, mais il est probable qu'ils soient apparentés comme père et fils ou frères. Le Canon royal de Turin affirme qu'après Modèle:Monarque il y a « sept années sans roi »Modèle:Sfn. Malgré cette absence, son règne est attesté par des inscriptions gravées dans la vallée du ouadi Hammamat, qui témoignent d'expéditions sur la côte de la mer Rouge et de carrières de pierre pour les monuments royauxModèle:Sfn. Le chef de cette expédition était le vizir Amenemhat, qui est largement considéré comme le futur pharaon Modèle:Monarque, premier roi de la [[XIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} dynastie]]Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.

L'absence de Modèle:Monarque des listes de rois a suscité la théorie selon laquelle Modèle:Monarque aurait usurpé le trôneModèle:Sfn. Il n'existe pas de récit contemporain de ce conflit, mais des preuves indiquent la survenue d'une guerre civile à la fin de la [[XIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} dynastie]]Modèle:Sfn. Des inscriptions laissées par un certain Nehry, le Haty-a d'Hermopolis, suggèrent qu'il a été attaqué en un lieu appelé Shedyet-sha par les forces du roi régnant, mais que ses forces l'ont emporté. Khnoumhotep {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, un fonctionnaire employé sous Modèle:Monarque, affirme avoir participé à une flotte de vingt navires envoyée pour pacifier la Haute-Égypte. L'égyptologue Donald Bruce Redford a suggéré que ces événements étaient la preuve d'une guerre ouverte entre les deux prétendants au trôneModèle:Sfn. Ce qui est certain, c'est qu'Modèle:Monarque n'était pas de naissance royaleModèle:Sfn. Plusieurs indices (la Prophétie de Néferti et le nom de la mère du roi) laissent penser qu'il est issu d'une région située au sud de Thèbes, et d'une mère nubienneModèle:Sfn.

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} dynastie

Modèle:Article détaillé

Débuts de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} dynastie

À partir de la [[XIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} dynastie]], les pharaons mettent sur pied des armées bien entraînées, qui comprennent des contingents nubiens. Celles-ci forment la base de forces plus importantes qui sont levées pour défendre le pays contre une invasion, ou pour des expéditions sur le Nil ou à travers le Sinaï. Cependant le Moyen Empire est essentiellement défensif dans sa stratégie militaire, avec des fortifications construites au niveau de la première cataracte du Nil, dans le Delta et à travers l'isthme du Sinaï<ref>The Collins Encyclopedia of Military History, 4th edition, 1993, Dupuy & Dupuy, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Amenhet.jpg
Détail d'une fresque issue du temple funéraire d'Modèle:Monarque à Licht.

Au début de son règne, Modèle:Monarque est contraint de faire campagne dans la région du delta, qui n'avait pas reçu autant d'attention que la Haute-Égypte sous la [[XIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} dynastie]]Modèle:Sfn. En outre, il renforce les défenses entre l'Égypte et l'Asie, en construisant des fortifications dans la région orientale du DeltaModèle:Sfn. Peut-être en réponse à une constante agitation, à moins que ce ne soit pour se rapprocher des puissants nomarques de Moyenne-Égypte dont le soutien mais aussi le contrôle lui sont nécessaires, Modèle:Monarque construit une nouvelle capitale dans le nord, connue sous le nom d'Amenemhat Itchtaouy, ou Amenemhet, Saisisseur des deux terresModèle:Sfn. L'emplacement de cette capitale est inconnu, mais on peut supposer qu'elle se trouve à proximité de la nécropole de l'actuelle ville de LichtModèle:Sfn. Comme Modèle:Monarque, Modèle:Monarque renforce sa prétention à l'autorité par la propagandeModèle:Sfn. En particulier, la prophétie de Néferti, datant de cette époque, prétend être l'oracle d'un prêtre de l'Ancien Empire, qui prédit qu'un roi surgira de l'extrême sud de l'Égypte pour restaurer le royaume après des siècles de chaos, ce roi étant bien entendu assimilé à Modèle:MonarqueModèle:Sfn.

Fichier:SesostrisI-AltesMuseum-Berlin.png
Statue de Modèle:Monarque - Musée égyptien de Berlin.

Malgré sa propagande, Modèle:Monarque n'a jamais détenu le pouvoir absolu commandé en théorie par les pharaons de l'Ancien Empire. Au cours de la Première Période intermédiaire, les gouverneurs des nomes de l'Égypte, les nomarques, ont acquis un pouvoir considérable. Leurs postes étaient devenus héréditaires et certains nomarques avaient conclu des alliances de mariage avec les nomarques des nomes voisinsModèle:Sfn. Pour renforcer sa position, Modèle:Monarque exige l'enregistrement des terres, modifie les frontières des nomes et nomme des nomarques directement lorsque les postes sont vacants, mais il conserve le système des nomarques, probablement pour apaiser ceux qui soutenaient son règneModèle:Sfn. Cela donne au Moyen Empire une organisation plus féodale que celle qu'avait l'Égypte avant ou qu'elle aura par la suiteModèle:Sfn. Il choisit de faire construire sa pyramide à Licht, proche de sa capitale. Dans la vingtième année de son règne, Modèle:Monarque établit son fils Modèle:Monarque comme son corégent, initiant une pratique qui sera reprise par la suite durant le Moyen EmpireModèle:Sfn. Au cours de la trentième année de règne d'Modèle:Monarque, il est vraisemblablement assassiné dans une conspiration de palais. Modèle:Monarque, faisant campagne contre les envahisseurs libyens, se précipite à Itchtaouy pour empêcher une prise de pouvoir du gouvernementModèle:Sfn.

Sous son règne, Modèle:Monarque continue à nommer directement les nomarquesModèle:Sfn et sape l'autonomie des prêtres locaux en construisant des centres de culte dans toute l'ÉgypteModèle:Sfn. Sous son règne, les armées égyptiennes poussent vers le sud en Nubie jusqu'à la deuxième cataracte, construisant un fort frontalier à Bouhen et intégrant toute la Basse-Nubie comme colonie égyptienneModèle:Sfn. À l'ouest, il consolide son pouvoir sur les oasis et étend ses contacts commerciaux à la Syro-Palestine jusqu'à OugaritModèle:Sfn. Il choisit de faire construire sa pyramide également à Licht. Durant sa Modèle:43e de règne, Modèle:Monarque nomme Modèle:Monarque comme corégent, avant de mourir durant la Modèle:46e de son règneModèle:Sfn.

Fichier:AmenemhatII-Sphinx-Louvre Oct27-07.png
Sphinx attribué à Modèle:Monarque - Musée du Louvre.
Fichier:Senusret II.jpg
Partie haute d'une statue de Modèle:Monarque.

Le règne d'Modèle:Monarque a été qualifié de pacifiqueModèle:Sfn, mais les archives de son genut, ou livre de chevet, ont jeté le doute sur cette évaluationModèle:Sfn. Parmi ces documents, conservés sur les murs des temples de Tôd et Memphis, on trouve des descriptions de traités de paix avec certaines villes syro-palestiniennes et de conflits militaires avec d'autresModèle:Sfn. Au sud, Modèle:Monarque envoie une campagne à travers la Basse-Nubie pour inspecter la régionModèle:Sfn. Il ne semble pas qu'Modèle:Monarque ait poursuivi la politique de ses prédécesseurs de nommer des nomarques, mais qu'il les ait laissés redevenir héréditairesModèle:Sfn. Une autre expédition au Pays de Pount date de son règneModèle:Sfn. Il choisit de faire construire sa pyramide à Dahchour, devenant ainsi le premier roi à construire son tombeau sur ce site depuis le roi Snéfrou de la [[IVe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} dynastie]]. Durant la Modèle:33e de son règne, il nomme son fils Modèle:Monarque corégentModèle:Sfn.

Il n'existe aucune preuve d'activité militaire de quelque nature que ce soit sous le règne de Modèle:Monarque. Modèle:Monarque semble plutôt s'être concentré sur les questions intérieures, en particulier l'irrigation de l'oasis du Fayoum. Ce projet à long terme visait à transformer l'oasis du Fayoum en une bande de terre agricole productiveModèle:Sfn. Modèle:Monarque érige finalement sa pyramide à El-Lahoun, près de la jonction du Nil et du principal canal d'irrigation de l'oasis du Fayoum, le Bahr YoussefModèle:Sfn. Il ne règne que quinze ansModèle:Sfn, ce qui explique le caractère incomplet de beaucoup de ses constructionsModèle:Sfn. Son fils Modèle:Monarque lui succède.

Apogée du Moyen Empire

Fichier:SenusretIII-FragmentaryStatueOfHead MetropolitanMuseum.png
Fragment de la tête d'une statue de Modèle:MonarqueMetropolitan Museum of Art.

Le nom de Modèle:Monarque, en égyptien Sénousert, a été hellénisé par les historiens grecs en Sésostris, toujours en usage dans la vulgarisation scientifique. La durée du règne de Sésostris III reste une question ouverte. Après la Modèle:19e de son règne, son fils Modèle:Monarque hérite du pouvoir. On considère donc en général cette dix-neuvième année comme l'ultime date attestée de son règneModèle:Sfn. Cependant, une référence à une année 39 sur un fragment trouvé dans les débris du temple mortuaire de Modèle:Monarque suggère la possibilité d'une longue corégence avec son filsModèle:Sfn.

Modèle:Monarque est un roi guerrier, souvent en campagne lui-même. Durant la huitième année de son règne, il fait percer un chenal dans la cataracte pour que sa flotte puisse passer lors de son expédition militaire en Haute-NubieModèle:Sfn. Il s'en sert pour lancer une série de quatre campagnes-éclair en Nubie, lors des années 10, 16 et 19 du règne. Après ses victoires, Modèle:Monarque construit une série de forteresses massives pour établir la frontière formelle entre les conquêtes égyptiennes et la Nubie non conquiseModèle:Sfn. Le personnel de ces forts est chargé d'envoyer des rapports fréquents à la capitale sur les mouvements et les activités des indigènes Medjaÿ. Plusieurs de ces rapports ont été conservés et révèlent à quel point les Égyptiens tenaient à surveiller leur frontière sudModèle:Sfn. Les Medjaÿ n'étaient pas autorisés à se rendre au nord de la frontière par bateau, et ne pouvaient pas entrer par voie terrestre avec leurs troupeaux. Mais ils étaient autorisés à se rendre dans les forts locaux pour y faire du commerceModèle:Sfn. Après cela, Modèle:Monarque envoie une autre campagne lors de la Modèle:19e de son règne, mais rebrousse chemin en raison des niveaux du Nil anormalement bas, qui empêchent ses navires de manœuvrerModèle:Sfn. Sur cette frontière, Modèle:Monarque sera vénéré comme un dieu patron par les colons égyptiens pendant plus d'un millénaireModèle:Sfn.

Un soldat de Modèle:Monarque a également enregistré une campagne en Palestine, peut-être contre Sichem. C'est la seule référence à une campagne militaire contre un lieu de Palestine dans toute la littérature du Moyen EmpireModèle:Sfn.

Sur le plan intérieur, Modèle:Monarque a le mérite d'avoir conduit une réforme administrative donnant plus de pouvoir aux personnes nommées par le gouvernement central qu'aux autorités régionalesModèle:Sfn. L'Égypte est divisée en trois régions administratives : le Nord, le Sud et la Tête du Sud (peut-être la Basse-Égypte, soit : la partie nord de la Haute-Égypte, anciennement contrôlée par les rois héracléopolitains des [[IXe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:|  }} }}]] et [[Xe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:|  }} }} dynastie]]s, et la partie sud de la Haute-Égypte, anciennement contrôlée par les premiers rois thébains de la [[XIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} dynastie]]). Chaque région est administrée par un premier rapporteur, un second rapporteur, une sorte de conseil (le Djadjat) et un personnel de fonctionnaires mineurs et de scribesModèle:Sfn. Le pouvoir des nomarques semble diminuer de façon permanente pendant son règne. Certains en ont déduit que le gouvernement central les a finalement supprimés, mais rien ne le prouveModèle:Sfn.

La pyramide de Sésostris III a été elle aussi construite à Dahchour, sur sa décision, non loin de la pyramide d'Amenemhat II, son grand-père.

Fichier:Amenemhat III Louvre.jpg
Statue de Modèle:MonarqueMusée du Louvre.

Le règne d'Modèle:Monarque marque l'apogée de la prospérité économique du Moyen Empire. Son règne est remarquable par le degré auquel l'Égypte a exploité ses ressources. Les camps miniers du Sinaï, qui n'étaient auparavant utilisés que par des expéditions intermittentes, sont exploités sur une base semi-permanente, comme en témoigne la construction de maisons, de murs et même de cimetières locauxModèle:Sfn. Il y a vingt-cinq références distinctes à des expéditions minières dans le Sinaï et quatre à des expéditions dans le Ouadi Hammamat, dont l'une comptait plus de deux mille travailleursModèle:Sfn. Modèle:Monarque renforce les défenses de son père en NubieModèle:Sfn et poursuit le projet de mise en valeur de l'oasis du FayoumModèle:Sfn. Dans un premier temps, il fait construire sa pyramide à Dahchour, non loin de celle de son père et de celle de son arrière-grand-père. Puis il change de lieu et fait construire une nouvelle pyramide à Hawara, dont le temple funéraire était si grand qu'il fut appelé Labyrinthe par Hérodote.

Fichier:Statue of Sobekneferu (Berlin Egyptian Museum 14475).jpg
Partie haute d'une statue de Néférousobek.

Après un règne de quarante-cinq ans, Modèle:Monarque est remplacé par Modèle:MonarqueModèle:Sfn, dont le règne de neuf ans est mal attestéModèle:Sfn. Il est clair qu'à cette époque, le pouvoir dynastique commence à s'affaiblir. Plusieurs explications en ont été proposées. Les archives contemporaines des crues du Nil indiquent que la fin du règne d'Modèle:Monarque fa été sèche et que les mauvaises récoltes ont contribué à déstabiliser la dynastieModèle:Sfn. De plus, Modèle:Monarque a eu un règne excessivement long, ce qui tend à créer des problèmes de successionModèle:Sfn. Ce dernier élément explique peut-être pourquoi Modèle:Monarque est remplacé par Néférousobek, la première souveraine d'Égypte historiquement attestéeModèle:Sfn. Mais Néférousobek ne règne pas plus de quatre ansModèle:Sfn, et comme elle n'avait apparemment pas d'héritier, à sa meurt, la [[XIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} dynastie]] prend soudainement fin, tout comme l'âge d'or du Moyen Empire. L'emplacement des pyramides de ces deux souverains est inconnu, même si certains ont avancé, sans preuve tangible, que les pyramides sud et nord de Mazghouna étaient les tombeaux d'Modèle:Monarque et de Néférousobek. Cette reine est d'ailleurs considérée par les Égyptiens des époques suivantes comme la dernière souveraine légitime du Moyen Empire. En effet, les listes royales d'Abydos et de Saqqarah, ne montrant que les souverains légitimes (Hatchepsout et les rois amarniens sont absents) et ayant régné sur une Égypte unifiée, s'arrête à Néférousobek.

Déclin vers la Deuxième Période intermédiaire

Modèle:Article détaillé

Après la mort de Néférousobek, la succession des rois est floue. En effet, pendant longtemps, Ougaf a été considéré comme le premier roi de la [[XIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} dynastie]]Modèle:Sfn, suivant en cela le Canon royal de Turin. Mais certains chercheurs comme Kim Ryholt et Darrell Baker pensent que le successeur de Néférousobek est plutôt Sekhemrê-Khoutaouy Sobekhotep, qui semble avoir régné au début de la [[XIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} dynastie]]Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Ils expliquent ceci par le fait que le nom de Nesout-bity de Modèle:Monarque est Sekhemrê-Khoutaouy tandis que celui d'Ougaf est Khoutaouyrê, ainsi le scribe aurait interverti les deux noms par confusion. Quoi qu'il en soit, à partir de ce règne, l'Égypte est gouvernée par une série de rois éphémères pendant dix à quinze ansModèle:Sfn. Les sources égyptiennes anciennes les considèrent comme les premiers rois de la [[XIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} dynastie]], bien que le terme dynastie soit trompeur, car la plupart des rois de cette dynastie n'étaient pas liésModèle:Sfn. Les noms de ces rois éphémères sont attestés sur quelques monuments et graffitis, et leur ordre de succession n'est connu que du Canon royal de Turin, bien que même cela ne soit pas totalement fiableModèle:Sfn.

Fichier:Neferhotep I - Bologna - By Stefano Bolognini.JPG
Statue de Modèle:Monarque - Musée archéologique de Bologne.

Après le chaos dynastique initial, une série de rois mieux attestés règnent plus longtemps, pendant environ cinquante à quatre-vingts ansModèle:Sfn. Le roi le plus stable de cette période, Khâsekhemrê Neferhotep {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, règne pendant onze ans et conserve le contrôle effectif de la Haute-Égypte, de la Nubie et du DeltaModèle:Sfn, à l'exception peut-être des villes de Xoïs et AvarisModèle:Sfn. Neferhotep {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} a même été reconnu comme le suzerain du roi de Byblos, indiquant que les premiers rois de la [[XIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} dynastie]] ont pu conserver une grande partie du pouvoir de la précédente, au moins jusqu'à son règneModèle:Sfn. Il est remplacé par ses frères Sahathor, puis Khâneferrê Sobekhotep. Par la suite, l'unité du pays se délite à la suite de la proclamation de nouveaux rois dans des villes du delta, à commencer par Xoïs.

Pendant la [[XIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} dynastie]], les villes de Xoïs puis d'Avaris commencent à se gouverner elles-mêmesModèle:Sfn ; les dirigeants de Xoïs étant les rois de la [[XIVe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }} dynastie]], et les dirigeants asiatiques d'Avaris étant les Hyksôs, terme signifiant « chefs des pays étrangers », de la [[XVe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:|  }} }} dynastie]], qui devaient être un groupe de peuples issus du Proche-Orient et établis dans le delta depuis la [[XIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} dynastie]]. Selon Manéthon, cette dernière révolte aurait eu lieu sous le règne de Khâneferrê Sobekhotep, bien qu'il n'existe aucune preuve archéologiqueModèle:Sfn. Le règne de Khâneferrê Sobekhotep est suivi par celui, très court, de Khâhoteprê Sobekhotep, lui-même suivi par celui de Ouahibrê Ibiâou, qui aurait duré dix ans, puis de Merneferrê Aÿ {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, qui aurait duré vingt-trois ans. Si ces règnes sont plus longs que ceux de leurs prédécesseurs, aucun de ces rois ne laissa autant d'attestations que Khâsekhemrê Neferhotep {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} ou Khâneferrê Sobekhotep. Malgré cela, ils semblent tous les deux avoir tenu au moins une partie de la Basse-Égypte. Après Merneferrê Aÿ, cependant, aucun roi ne laissa son nom sur un objet trouvé en dehors du SudModèle:Sfn. Durant la dernière partie de la [[XIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} dynastie]], les rois du Sud ne règnent que sur la Haute-Égypte. À l'extrême fin de cette dynastie, la Nubie et perdue au profit du puissant royaume de Kerma.

Synthèse

Certaines régions d'Égypte, en particulier les oasis et le Delta, semblent être relativement à l'écart du pouvoir pharaonique, contrairement à la Haute et à la Moyenne-Égypte. Celles-ci sont gouvernées par des élites locales, dont le soutien, en particulier celui des pouvoirs locaux de Moyenne-Égypte, est indispensable au pharaon. C'est vraisemblablement la raison qui a présidé au choix de déplacer la capitale de Thèbes à Itchtaouy, située à proximité des villes dirigées par ces élites. De plus, la [[XIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} dynastie]] initiée par Modèle:Monarque ne peut se prévaloir d'aucune origine illustre pour asseoir sa légitimité. Pour y remédier, les pharaons adoptent un système de corégence qui permet d'éviter les crises de succession, le futur souverain commençant à régner du vivant de son prédécesseur. Une cour royale se développe également, au sein de laquelle les souverains tâchent de développer une culture monarchique par le biais de l'éducation des enfants des gouverneurs des diverses villes égyptiennes. Ces mesures permettent de maintenir l'assise du pouvoir royal durant plus de deux siècles, mais l'équilibre des pouvoirs bascule en faveur des potentats locaux au fur et à mesure de l'affaiblissement financier de la royauté. Cette relative stabilité politique a conduit l'égyptologue britannique Stephen Quirke à considérer le Moyen-Empire comme une anomalie historique de la période comprise entre la fin de l'Ancien Empire et le début du Nouvel EmpireModèle:Sfn.

Économie du Moyen Empire

Bien qu'elle contrôle le Nil depuis son embouchure jusqu'à la première cataracte, la monarchie ne parvient pas à contrôler les importants flux commerciaux entre l'Afrique et le Levant via la Nubie, et a donc des difficultés à en tirer profit. En effet, ceux-ci transitaient soit par la mer Rouge, soit par les oasis du désert occidental, dont les gouverneurs locaux parviennent à se préserver du pouvoir royal. Ainsi, on retrouve peu de mentions de l'Égypte sur les sites archéologiques des villes commerçantes du Proche-Orient telles que Ebla ou Mari. Des villes telles que Tell el-Dab'a regardent ainsi de plus en plus vers l'étranger et de moins en moins vers le pouvoir central. Le pouvoir pharaonique tente donc de percevoir des recettes via les impôts perçus au sein du royaume, mais la faiblesse de son administration centrale l'oblige à s'en remettre aux potentats locaux dont le pouvoir augmente au détriment de celui du pharaon. Malgré une mise en valeur accrue de territoires tels que le Fayoum et une réorganisation de l'agriculture, les revenus tirés des récoltes ne sont pas suffisants pour permettre au régime de se maintenirModèle:Sfn.

Administration

Gouvernement central

Lorsque la [[XIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} dynastie]] réunifie l'Égypte, elle crée une administration centralisée telle qu'il n'en existait plus en Égypte depuis la chute de l'Ancien Empire. Pour ce faire, Modèle:Monarque nomme des personnages à des postes qui n'étaient plus occupés durant la Première Période intermédiaire, dont le poste de vizirModèle:Sfn. Le vizir est le ministre en chef du roi, s'occupant de toutes les affaires courantes du gouvernement à la place du roi. La tâche est monumentale, c'est pourquoi elle est souvent divisée en deux positions, un vizir du nord et un vizir du sud. On ne sait pas combien de fois cela s'est produit pendant le Moyen Empire, mais Modèle:Monarque avait clairement deux vizirs qui opéraient simultanémentModèle:Sfn. D'autres postes sont hérités de la forme provinciale de gouvernement à Thèbes utilisée par la [[XIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} dynastie]] avant la réunification de l'ÉgypteModèle:Sfn : le dirigeant des biens scellés devient le trésorier du pays, et le dirigeant de la succession devient l'intendant en chef du roiModèle:Sfn. Ces trois postes et le poste de scribe du document royal, probablement le scribe personnel du roi, semblent être les postes les plus importants du gouvernement, à en juger par le nombre de monuments marqués aux noms de ceux qui les occupentModèle:Sfn.

En outre, de nombreux postes de l'Ancien Empire qui avaient perdu leur sens original et étaient devenus de simples postes honorifiques sont réintégrés dans le gouvernement centralModèle:Sfn. Seuls les hauts fonctionnaires peuvent revendiquer le titre de membre de l'élite, qui avait été appliqué généreusement au cours de la Première Période intermédiaireModèle:Sfn.

Cette forme fondamentale d'administration s'est maintenue tout au long du Moyen Empire, bien qu'il y ait des preuves d'une réforme majeure du gouvernement central sous Modèle:Monarque. Les documents de son règne indiquent que la Haute et la Basse-Égypte ont été divisées en entrepôts séparés et gouvernés par des administrateurs distinctsModèle:Sfn. Les documents administratifs et les stèles privées indiquent une prolifération de nouveaux titres bureaucratiques à cette époque, qui ont été considérés comme la preuve d'un gouvernement central plus largeModèle:Sfn. La gouvernance de la résidence royale est transférée dans une division distincte du gouvernementModèle:Sfn. L'armée est placée sous le contrôle d'un généralModèle:Sfn. Cependant, il est possible que ces titres et postes étaient beaucoup plus anciens et qu'ils n'aient tout simplement pas été enregistrés sur les stèles funéraires en raison des conventions religieusesModèle:Sfn.

Gouvernements provinciaux

Au cours de l'Ancien Empire, la décentralisation a laissé les provinces égyptiennes, ou nomes, sous le contrôle de familles puissantes qui détenaient le titre héréditaire de Grand chef du Nome, ou NomarqueModèle:Sfn. Cette position s'est développée au cours des [[Ve dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:|  }} }}]] et [[VIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:|  }} }} dynastie]]s, lorsque les divers pouvoirs des fonctionnaires provinciaux de l'Ancien Empire ont commencé à être exercés par un seul individuModèle:Sfn. C'est à peu près à cette époque que l'aristocratie provinciale a commencé à construire des tombes élaborées pour eux-mêmes, qui ont été prises comme preuve de la richesse et du pouvoir que ces souverains avaient acquis comme nomarquesModèle:Sfn. À la fin de la Première Période intermédiaire, certains nomarques régnaient en tant que potentats mineurs, comme le nomarque Nehry d'Hermopolis, qui datait ses inscriptions par sa propre année de règneModèle:Sfn.

Lorsque la [[XIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} dynastie]] est arrivée au pouvoir, il était nécessaire de soumettre le pouvoir des nomarques si l'Égypte devait être réunifiée sous un gouvernement central. Les premiers pas importants vers cette fin ont eu lieu sous Modèle:Monarque. Ce dernier a fait de la ville, et non du nome, le centre de l'administration, et seulement le Haty-a (ou le maire) des plus grandes villes étaient autorisés à porter le titre de nomarqueModèle:Sfn. Le titre de nomarque a continué à être utilisé jusqu'au règne de Modèle:MonarqueModèle:Sfn, de même que les tombes élaborées indiquant leur puissance, après quoi elles ont soudainement disparuModèle:Sfn. Cela a été interprété de plusieurs façons. Traditionnellement, on a cru que Modèle:Monarque avait pris des mesures pour supprimer les familles de nomarques pendant son règneModèle:Sfn. Récemment, d'autres interprétations ont été proposées. Detlef Franke a fait valoir que Modèle:Monarque a adopté une politique d'éducation des fils des nomarques dans la capitale et les a nommés à des postes gouvernementaux. De cette façon, de nombreuses familles provinciales ont pu être privées d'héritiersModèle:Sfn. De plus, alors que le titre de Grand chef du Nome disparaissait, d'autres titres distinctifs des nomarques subsistaient. Au cours de la Première Période intermédiaire, les individus détenant le titre de Grand chef du Nome détenaient aussi souvent le titre de Surveillant des PrêtresModèle:Sfn. À la fin du Moyen Empire, il existait des familles qui détenaient les titres de Haty-a et de Dirigeant des Prêtres de manière héréditairesModèle:Sfn. Par conséquent, on a fait valoir que les grandes familles nomarques n'ont jamais été soumises, mais simplement absorbées par l'administration pharaonique du paysModèle:Sfn. S'il est vrai que les grandes tombes représentatives des nomarques disparaissent à la fin de la [[XIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} dynastie]], les grandes tombes royales disparaissent aussi peu après en raison de l'instabilité générale entourant le déclin du Moyen EmpireModèle:Sfn.

Agriculture et climat

Tout au long de l'histoire de l'Égypte ancienne, l'inondation annuelle du Nil a servi à fertiliser les terres qui l'entouraient. C'était essentiel pour l'agriculture et la production alimentaire. Certains éléments viennent alimenter l'hypothèse que l'effondrement de l'Ancien Empire a été dû en partie à de faibles niveaux d'inondation, provoquant la famineModèle:Sfn. Cette tendance semble s'être inversée au cours des premières années du Moyen Empire, avec des niveaux d'eau relativement élevés pendant une grande partie de cette période, avec une élévation moyenne de l'eau de dix-neuf mètresModèle:Sfn. Les années de fortes inondations répétées correspondent à la période la plus prospère du Moyen Empire, qui a eu lieu pendant le règne d'Modèle:MonarqueModèle:Sfn. Cela semble être confirmé par des publications de l'époque, comme les Instructions d'Amenemhat, où le roi Modèle:Monarque raconte à son fils comment l'agriculture a prospéré sous son règneModèle:Sfn.

L'art du Moyen Empire

Modèle:Article détaillé

Après une Première Période intermédiaire agitée, le Moyen Empire marque un retour au calme et un nouveau chapitre dans l'art égyptien. La pyramide est toujours le lieu des inhumations royales, et on connaît quelques exemples de temples non funéraires. Les modèles gagnent en hauteur et en diversité, et des bijoux, trouvés dans une tombe inviolée à Dahchour, sont de magnifiques témoins d'une orfèvrerie quasiment disparue.

Notes et références

Modèle:Autres projets Modèle:Références

Bibliographie

Ouvrages généraux sur l’Égypte antique

Ouvrages et articles généraux sur la période

Autres études

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