Elle se situe aujourd’hui sur le site de la ville moderne de Jbeil (prononcé « jbèïl » en libanais et « joubaïl » en arabe standard moderne, un nom qui signifie « petite montagne » et Modèle:Référence nécessaire), dans le gouvernorat du Mont-Liban (actuel Liban), sur la côte méditerranéenne, à environ 40 kilomètres au nord de Beyrouth. Elle aurait été fondée vers Modèle:Date- Dès le Modèle:M mini- millénaire Modèle:Av JC, Byblos est un centre commercial actif, négociant surtout avec l’Égypte antique le bois du Liban. Ce rapprochement avec l’Égypte a un effet durable sur l’art et la culture de Byblos, elle devient un centre religieux important où l‘on pratique le culte d’Osiris.
Byblos est une des plus vieilles villes du monde, possiblement la plus vieille, à avoir été continuellement habitée<ref>Je m'appelle Byblos, Jean-Pierre Thiollet, Éditions H & D, 2005, p. 14 et suivantes. Modèle:ISBN</ref>.
Byblos est habitée de manière continue depuis plus de Modèle:Unité, ce qui en fait l'une des plus anciennes villes du monde. Les traces les plus anciennes d’une occupation humaine sur le site sont celles d’un village de pêcheurs du Néolithique, établi probablement vers [[Ve millénaire av. J.-C.|Modèle:Date-]]
Dès le milieu du Modèle:Lien millénaire av JC, la cité-État de Byblos est colonisée par les Phéniciens et devient un centre religieux important. Le temple de Baalat Gebal était ainsi célèbre dans le monde antique. Les liens entretenus par la ville avec l’Égypte antique sont très étroits et sont à l’origine du rapide développement culturel et religieux de la cité. Byblos est aussi un port actif qui exporte le vin et les bois du Liban vers l'Égypte et importe du papyrus égyptien pour le revendre à travers toute la Méditerranée. Modèle:Qui pense que l'ancien nom de la ville, Byblos, dérive du mot grec pour papyrus, Modèle:Lang<ref name = "belin">Modèle:Ouvrage.</ref>. La ville était en effet pendant l’Antiquité une escale importante pour les navires chargés de papyrus en provenance d’Égypte et se rendant en Grèce. Plus tard le mot dérivé désignera le livre en grec (Modèle:Grec ancien) et finalement le mot Bible<ref name= "belin"/>. Une autre version rapportée par Étienne de Byzance au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans les Ethniques renvoie à la divinité Byblis, laquelle aurait trouvé la mort en ce lieu avant de se changer en source.
Byblos aujourd’hui
L’ancienne cité est entourée de murailles d’époque médiévale comportant des fûts de colonnes antiques inclus dans les murs. Cette méthode de construction est également visible au « Château de la mer » de saint Louis à Sidon (Saïda).
L’intérieur de la cité abrite une église construite par les Génois, une petite mosquée, un souk d’artisanat local, le château croisé, le site antique et le port.
Le site antique de Byblos, excavé par Maurice Dunand (archéologue français) de 1924 à 1975, se trouve sur une pointe de terre qui contrôle deux baies, une au nord qui abrite l’actuel port, l’autre au sud. Depuis ce port furent probablement exportés du vin, et une grande quantité de bois de cèdre du Liban vers l’Égypte et la Grèce.
Le site contient des ruines de toutes les populations qui ont habité la région depuis sa fondation :
le temple en L, ainsi appelé en raison de sa forme, érigé vers Modèle:Date- ;
vers 701 : Urimilk {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}
vers 673 : Milki–Ashapa
.../...
vers 500: Shipitbaal III
480-466 : Urimilk II
466-459 : Yeharbaal
vers 450 : Yehawmilk
vers 404-394 : Elpaal
vers 400 : Ozbaal
vers 355 : Adramelek
vers 343-338 : Aynel
Bibliographie
J. Elayi, Alain G. Elayi. « L' ordre de succession des derniers rois de Byblos ». Dans: Syria. Tome 70 fascicule 1-2, 1993. Modèle:Boîte déroulante/fin
L’Église de Saint-Jean-Marc, bâtie par les croisés sur les ruines d'une ancienne chapelle dédiée à Saint Jean Marc, le deuxième évangéliste, fondateur de la première communauté chrétienne de Byblos.