François Sauvadet

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

François Sauvadet, né le Modèle:Date de naissance à Dijon (Côte-d'Or), est un homme politique français, membre de l'UDI.

Biographie

Fils d'agriculteurs, il passe son baccalauréat au lycée Montchapet de Dijon. Il obtient un DUT en gestion d'entreprise à l'IUT de Troyes, puis termine sa formation à l'UFR de sciences sociales de l'université de Reims Champagne-Ardenne.

De 1977 à 1993, il est journaliste au service politique du Bien public.

Élu local

Francois Sauvadet entre en politique à Chanceaux, où il est élu pour la première fois au sein du conseil municipal du village de 1989 à 1995. A la faveur des élections municipales de 1995, il devient maire de Vitteaux, dont il restera premier édile pour deux mandat<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date, François Sauvadet est élu président du conseil général de la Côte-d'Or et choisit d'abandonner son mandat de maire de Vitteaux<ref>« Bernard Paut élu maire à l'unanimité », Bienpublic.com, 2 avril 2008</ref>.

Député de Côte d'Or et carrière politique nationale

Élu député de la [[Quatrième circonscription de la Côte-d'Or|Modèle:4e de la Côte-d'Or]] de façon ininterrompue du 28 mars 1993 au 17 août 2016, il est élu une première fois le 28 mars 1993, réélu le [[Élections législatives françaises de 1997|Modèle:1er juin 1997]], le 9 juin 2002 au Modèle:1er face au candidat du Parti radical de gauche, Patrick Molinoz<ref>Élections législatives de 2002 - Résultats dans la Modèle:4e de la Côte-d'Or, sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>, le 10 juin 2007, également au Modèle:1er<ref>Élections législatives de 2007 - Résultats dans la Modèle:4e de Côte-d'Or, sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>, et finalement le 20 juin 2012.

Ancien membre du Pôle républicain indépendant et libéral, il fait partie jusqu'en 2007 du groupe UDF dont il a été porte-parole. Le Modèle:Date, il crée, avec Hervé Morin et d'autres députés centristes ayant fait le choix de soutenir Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, le Nouveau Centre. Il en devient président du groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, le Modèle:Date. Il est désigné vice-président du NC au sein de son organisation provisoire<ref>Instances du Nouveau centre, site officiel du Nouveau Centre.</ref>.

Au titre de son mandat de député, il a été entre autres membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de l'Assemblée nationale<ref>Groupe d'études sur le problème du Tibet</ref>.

Ministre de la Fonction publique

Le Modèle:Date et à la faveur d'un remaniement qui fait suite à la désignation de Christine Lagarde à la tête du FMI et à la démission de Georges Tron après des accusations de viol, il est nommé ministre de la Fonction publique dans le troisième gouvernement François Fillon en remplacement de ce dernier.

La Loi Sauvadet

Il est à l'origine de la loi du 12 mars 2012, dite « loi Sauvadet », qui dispose de mesures favorables à la déprécarisation dans la fonction publique (facilitant ainsi l’accès au statut de fonctionnaire des agents contractuels) et à la promotion des femmes aux plus hautes fonctions de l'État, des hôpitaux et des collectivités locales<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette loi permet notamment d'appliquer des sanctions financières aux employeurs publics n'appliquant pas un pourcentage de nomination de 40 % d'hommes et de femmes dans les nominations aux emplois supérieurs et dirigeants à compter de la publication de la loi.

Il s'agit de la première loi aussi incitative en la matière dans l'histoire de la Fonction publique, les précédents objectifs de nomination d'hommes et de femmes aux emplois supérieurs et dirigeants ayant été fixés par les circulaires dites « Jospin » de l'an 2000, mais n'ayant pas force réglementaire ou législative et dépourvues de sanctions. Cette loi fait suite au rapport de la députée Françoise Guégot sur l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans la fonction publique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans le cadre de son ministère, son siège de député devient vacant, son suppléant Christian Myon étant décédé, en octobre 2007, d'un accident de voiture. La défaite de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles de 2012 signera la fin de son ministère.

Création de l'UDI

En 2012, il participe à la création de l'UDI avec Jean-Louis Borloo et, après décision de ce dernier de quitter ses mandats politiques, se porte candidat à la succession de ce dernier à la présidence du groupe UDI à l'Assemblée nationale en avril 2014. Il est battu par le député Philippe Vigier par 16 voix contre 12 (plus un vote blanc)<ref>« Vigier bat Sauvadet à la tête du groupe centriste », in Le Figaro, mercredi 16 avril 2014, page 4.</ref>. Le 13 juin 2014, il propose sa candidature à la présidence de l'UDI<ref>Modèle:Lien web</ref>, laquelle n'est finalement pas retenue. Il apporte finalement son soutien à Jean-Christophe Lagarde. Le 30 août 2014, il plaide pour un programme de gouvernement commun UMP-UDI<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Retour à la politique locale

Le 21 avril 2015, il déclare sa candidature à la présidence du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté<ref>Modèle:Lien web</ref>, en concurrence avec Alain Joyandet qui s'était porté candidat le 12 décembre 2014<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les atermoiements pour la désignation de la tête de liste UMP-UDI le font envisager d'adhérer au parti en formation « Les Républicains » succédant, le 30 mai 2015, à l'UMP<ref>Modèle:Lien web</ref>. Conduisant finalement la liste Les Républicains-UDI-MoDem à l'élection régionale de 2015 en Bourgogne-Franche-Comté, il est battu par la socialiste Marie-Guite Dufay. Il s'est engagé, pendant cette campagne, à quitter son mandat de député, ce qu'il confirme le 13 décembre 2015 à la télévision<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 18 mars 2016, en session plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté il est chahuté sur sa promesse de démissionner de son mandat de député<ref>Modèle:Lien web</ref>. En mai 2016, il n'a toujours pas démissionné<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 9 août 2016, il annonce finalement son départ de l'Assemblée nationale. Cependant aucune élection législative partielle n'est possible, sa démission intervenant moins d’un an avant les élections législatives de 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il reste président du conseil départemental de la Côte-d'Or et conserve son siège au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.

Lors de la primaire des Républicains de 2016, il soutient François Fillon au second tour contre Alain Juppé<ref>Charlie Vandekerkhove, « Primaire à droite: le grand écart des soutiens à Fillon, de l'UDI à l'extrême droite », bfmtv.com, 23 novembre 2016.</ref>.

Le 27 juillet 2021, il est élu à la tête de l'Assemblée des départements de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Polémiques

En 1994, il achète une maison en vieille pierre avec piscine pour en faire sa permanence parlementaire. Déboursant l'équivalent de 124 000 euros, il rembourse ensuite les mensualités de son prêt avec ses frais de mandat, une pratique alors légale mais interdite à partir de 2015<ref>Yann Thompson et Thomas Baïetto, « Les bonnes affaires d'anciens députés qui ont acheté leur permanence avec des fonds publics », francetvinfo.fr, 23 novembre 2017.</ref>. À l'issue de son mandat, il ne rend pas cette maison, achetée avec les fonds publics<ref>https://www.francetvinfo.fr/politique/moralisation-de-la-vie-politique/permanences-parlementaires/enquete-franceinfo-les-bonnes-affaires-d-anciens-deputes-qui-ont-achete-leur-permanence-avec-des-fonds-publics_2478830.html</ref>.

Détail des fonctions et des mandats

Modèle:Section à actualiser
Fonctions politiques
Mandats locaux
Mandats parlementaires
Fonction ministérielle

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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