Bangor (Morbihan)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Bangor {{#ifeq:1|0|[bɑ̃gɔʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située sur l'île de Belle-Île-en-Mer, dans le département du Morbihan en région Bretagne. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation
Bangor est une des quatre communes de Belle-Île-en-Mer, dont le territoire s'étend sur la côte sud-ouest exposée aux vents dominants, tandis que le bourg chef-lieu est situé presque au centre géographique de l'île. Bangor possède les sites les plus sauvages de Belle-Île.
Communes limitrophes
Relief
L'altitude de la commune varie de 0 à 58 mètres. Le littoral, très déchiqueté, est constitué d'une succession de falaises rocheuses et de criques abritant de petites plages. L'intérieur des terres présente l'aspect d'un plateau échancré par quelques vallons au fond desquelles coulent de modestes cours d'eau qui terminent leur course au fond des criques. Modèle:Images
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1930 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
Bangor est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2020, 61,9 % des logements de Bangor étaient, selon l'INSEE, des résidences secondaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 1,0 % | 26 |
Aéroports | 1,0 % | 26 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 15,4 % | 396 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 28,3 % | 726 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 28,6 % | 733 |
Pelouses et pâturages naturels | 2,1 % | 53 |
Landes et broussailles | 22,2 % | 571 |
Mers et océans | 1,3 % | 34 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Habitat
En 2019 on recensait Modèle:Nombre à Bangor. Modèle:Nombre étaient des résidences principales (34,4 %), Modèle:Nombre des résidences secondaires (61,9 %) et 51 des logements vacants (3,7 %). Sur ces Modèle:Nombre, Modèle:Nombre étaient des maisons (95,8 %) contre 40 seulement des appartements (2,9 %). Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Bangor en 2019 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.
Bangor<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> | Morbihan<ref name="logement56">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref> | |
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Résidences principales (en %) | 34,4 | 74,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 61,9 | 17,9 | 9,8 |
Logements vacants (en %) | 3,7 | 16,2 | 8,1 |
Toponymie
Bangor, selon Léon Fleuriot et Hervé Abalain, serait formé du radical Ban signifiant « supérieur, suprême » et Gor « troupe ». Il est usuellement donné le sens de « monastère » à Bangor<ref group="Note">Cette érymologie reprend celle de Léon Fleuriot suivi par Hervé Abalain (Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.), ainsi que celle, en anglais, de A.D. Mills - Dictionary of British Place-names. Oxford University Press. 1991, 2003.</ref>,<ref>Hervé Abalain : Les noms de lieux bretons - Universels Gisserot. 2000 - Page 55.</ref>. Alternativement, Bangor serait un vieux mot celtique qui désignerait l'enclos autour d'un monastère<ref>Modèle:Article</ref>.
Histoire
Préhistoire
La commune était bien occupée dès la préhistoire comme en témoigne un menhir : la Pierre Sainte Anne.
Moyen Âge
Le prieuré de Bangor a été pendant dix siècles le chef-lieu de l'île. Il a été fondé par des moines bénédictins venus coloniser et repeupler l'île à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; on ne sait pas s'il s'agit de l'abbaye de Bangor en Irlande d'où l'on sait que des moines comme saint Colomban sont venus évangéliser l'Armorique, ou du Monastère de Bangor-Fawr, fondé au Pays de Galles vers 545 sur le détroit de Menai.
La colonisation a consisté à diviser l'Île en quatre paroisses dont Bangor occupe le milieu, et chaque paroisse en petits domaines concédés aux familles résiduelles de l'île ou aux colons que les moines font venir de Bretagne.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'île est dévastée par les Vikings, et le prieuré est placé sous la protection séculaire des comtes de Cornouaille (en Bretagne armoricaine). En 1029, le comte de Cornouaille Alain Canhiart confie l’île à l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé qu’il vient de fonder. Celle-ci relevant directement du pape, Belle-Île bénéficie d'une immunité qui ne la fait relever ni de l’évêché de Vannes, ni du duché de Bretagne. L'administration de l’île est déléguée à un prévôt de l'abbaye qui dispose du pouvoir temporel (droit de basse, moyenne et haute justice qui s’exerce tantôt à Belle-Île tantôt à Quimperlé), puis uniquement à Quimperlé à partir de 1408.
Un autre comte de Cornouaille confie l'île aux Bénédictins de Redon qui parviennent à en prendre possession après de longues contestations de l'abbé de Quimperlé. Le prieuré reste au même endroit que celui de leurs prédécesseurs (à l'emplacement actuel du camping municipal de Bangor) et ils construisent à Palais un fort qui deviendra par la suite la capitale de l'île à la place de Bangor.
Belle-Île reste sous le gouvernement des moines jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque où les attaques incessantes des pirates les obligent à résigner leur seigneurie dans les mains du roi, ou plutôt à la régente Catherine de Médicis qui inféode l'île aux Gondi, alors titulaires du duché de Retz. Mais les terres restent sous le régime de mainmorte jusqu'à l'afféagement de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Situé à Bangor, sur la côte ouest de Belle-Île, le phare de Goulphar entre en service en 1836.
Le sémaphore du Talut est mis en service en 1862<ref>Office de tourisme de Belle-Île-en-Mer, Les Sémaphores de Belle-Ile, consulté le 13 septembre 2014.</ref>.
L'aérodrome de Belle-Île situé sur le territoire communal a été inauguré en 1954.
Politique et administration
Administration municipale
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Le grand phare : situé sur la commune de Bangor, c'est l'un des plus puissants phares des côtes françaises. Construit de 1826 à 1833, il est mis en service en 1835, c'est une construction en granit de Modèle:Unité qui culmine à Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer. Son faisceau lumineux passe à la cadence de 3 et Modèle:Nombre. Grâce au système optique actuel, il est visible à Modèle:Nombre.
- Un menhir : la Pierre Sainte Anne.
- les aiguilles de Port-Coton.
- la station radar de Port-Coton.
-
La plage et le port de Kérel avec, en arrière plan à gauche, la Pointe de Bornor, et à droite de celle-ci, l’entrée de Porh Roder.
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L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul avec le calvaire.
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Le sémaphore du Talut.
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Grand phare de Kervilahouen.
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Maisons de type longère.
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Aéro-club Charles Robin<ref>Aero-club Belle-Ile Charles Robin.</ref>.
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La mairie.
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l'école.
Bangor dans les beaux-arts
Des peintres ont représenté des paysages de la commune. Parmi les plus connus :
- Henry Moret : Goulpher (pour Goulphar), 1895 ou 1896, Paris, musée d'Orsay ;
- Claude Monet.
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Henry Moret : Goulpher (1895 ou 1896), Paris, musée d'Orsay.
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Claude Monet : Les Aiguilles de Port-Coton (1886), Cologne, collection du Dr. Rau.
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Claude Monet : Grotte de Port-Domois (1886),
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Claude Monet : Paysage à Port-Goulphar (1886), Art Institute of Chicago.
Personnalités liées à la commune
- Le peintre australien John Peter Russell, arrivé à Belle-Île-en-Mer en 1883. Il séjournera d'abord dans un gîte loué à Envag avant de faire construire un manoir, surnommé le « château de l'Anglais » à Goulphar.
- Le peintre Claude Monet séjourna au village de Kervilahouen.
- Le critique d'art Anatole Jakovsky achète en 1949 une maison de vacances au n°3 rue Clérain de Bangor, où il séjournera jusqu’à sa mort en 1983.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Modèle:Base Mérimée
- Bangor sur le site de l'Institut géographique national
- Bangor sur le site de l'Insee
- Bangor en cartes postales anciennes