Ça (psychanalyse)

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Modèle:Homon {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Le Ça (en allemand : Modèle:Lang), notion qui doit son origine à Georg Groddeck, est devenu chez Sigmund Freud, notamment avec son ouvrage Le Moi et le Ça (1923), l'une des trois instances de la seconde topique correspondant principalement à l'inconscient de la première topique, même si des contenus inconscients se trouvent également dans les deux autres instances que sont le Moi et le Surmoi.

Définition

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Baden-Baden, monument pour le Es-Punkt (« Point Es ») : Modèle:Citation. Freud a emprunté la notion de Es (« ça ») à Groddeck.

Le ça (en allemand : Modèle:Lang) désigne, sous la forme substantivée du pronom personnel de la troisième personne du singulier, au genre neutre, l'une des trois instances de la seconde théorie de l'appareil psychique élaborée par Freud <ref name="L&P-ça">Jean Laplanche, Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse (1967), PUF-Quadrige, 2004: entrée « Ça (subst.)», Modèle:P..</ref>. Selon Laplanche et Pontalis, il Modèle:Citation<ref name="L&P-ça"/>. Les Modèle:Citation, du ça sont inconscients, Modèle:Citation<ref name="L&P-ça"/>.

Si, du point de vue économique, le ça est Modèle:Citation, il entre, du point de vue dynamique, Modèle:Citation avec le moi et le surmoi qui, du point de vue génétique, en sont des différenciations<ref name="L&P-ça"/>.

Historique

Sigmund Freud introduit le terme das Es dans Le moi et le ça (Das Ich und das Es, 1923) ; il emprunte ce terme à Georg Groddeck en citant le précédent de Friedrich Nietzsche chez qui cette notion désignerait Modèle:Citation<ref name="L&P-ça"/>. Selon Laplanche et Pontalis, Freud retient le Es de Grodeck dans la mesure où l'expression illustre l'idée que Modèle:Citation ; l'expression concorde aussi avec certaines formules de patients comme Modèle:Citation<ref name="L&P-ça"/>.

Le terme est introduit par Freud au moment de son remaniement topique des années 1920-23<ref name="L&P-ça"/>,<ref name="Roudi&Plon">Modèle:Ouvrage.</ref>. Outre la définition d'une nouvelle topique, dans laquelle le ça va occuper la place qu'avait l'inconscient dans la topique précédente, la grande refonte freudienne des années 1920-1923 se caractérise également par le remaniement de la théorie des pulsions et par l'élaboration d'une nouvelle psychologie du moi Modèle:Citation<ref name="Roudi&Plon"/>.

Le ça de la seconde topique freudienne

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Seconde topique freudienne vue par rapport à la première.

À la suite de ses travaux sur les pulsions et le refoulement (circa 1915), Sigmund Freud élabore à partir de 1920 la seconde topique, qui ne remplace pas la première mais se superpose à celle-ci. Il introduit alors dans Le Moi et le Ça (1923) une nouvelle interprétation du fonctionnement de l'appareil psychique reposant sur trois instances.

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Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

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Textes de référence

Études

Articles connexes

Liens externes

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