Économie de l'Uruguay

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Modèle:Infobox Économie L'économie de l'Uruguay est axée sur l'exportation de produits agricoles et agro-alimentaires, ainsi que sur le secteur des services. Environ 50 % des exportations du secteur agricole sont destinés au Brésil et à l'Argentine qui appartiennent au Mercosur.

Histoire

Entre 1999 et 2002, une crise économique menace de provoquer l’effondrement du système financier et oblige l’État à intervenir pour sauver les banques. Plus de 40 % de la population vit dans la pauvreté<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

L'économie a recommencé à croître en 2003, et a continué de croître jusqu'en 2020, en raison de la pandémie de covid-19<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce développement économique serait notamment dû à la stabilité politique de l'Uruguay, au faible niveau de la corruption, et au développement des relations commerciales avec la Chine<ref name=":0" />. La part des dépenses sociales dans le total des dépenses publiques est passée de 60,9 % à 75,5 % entre 2005 et 2015<ref name=":1">Modèle:Article</ref>. En outre, près d'une cinquantaine de lois renforçant le droit du travail, la négociation collective, la liberté syndicale, la protection sociale en cas de chômage ou de maladie ont été adoptées<ref name=":1" />.

Le nombre de syndiqués a quadruplé depuis 2003, passant de 110 000 à plus de 400 000 en 2015 pour une population active de 1,5 million de personnes. D'après la Confédération syndicale international, l'Uruguay est devenu le pays le plus avancé d’Amérique en matière de respect « des droits fondamentaux du travail, en particulier la liberté syndicale, le droit à la négociation collective et le droit de grève »<ref name=":1" />.

La population

Lors de la décennie passée, 24 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté, 16 % était au chômage alors que dans le même temps, 1,56 million de personnes travaillaient (14 % dans l'agriculture, 16 % dans l'industrie et 70 % dans les services) Modèle:Référence nécessaire.

Toutefois, entre 2005 et 2008, sous le gouvernement Tabaré Vázquez (Front large, gauche), le salaire minimum est passé de 1 350 pesos à 4 150 pesos (70 à Modèle:Unité)<ref name=Lab305>Alain Labrousse (2009), Les Tupamaros. Des armes aux urnes, Paris, éd. du Rocher, 446 p., Modèle:P.305-320</ref>, tandis que la pauvreté est passée de 30,9 % de la population à 21,7 % de la population<ref name=Lab305/>. Par ailleurs, le chômage a atteint fin 2009 un record historique en étant à moins de 7 %<ref name=Eco09/>.

Pour autant, les classes moyennes ont comme celles des pays développés, accès à la radio (plus de 200 stations), au téléphone (1 million de fixes et 700 000 portables), à la télévision (23 chaînes) et à internet (400 000 utilisateurs).

Le PIB par habitant est de Modèle:Unité (estimation 2019) <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Secteurs d'activités

Agriculture

L'agriculture représente en 2005 7,1 % du PIB. Si 63 % des exploitations (agriculture et pêche) sont familiales, celles-ci ne produisent que 17 % des produits agraires et halieutiques<ref>Novedosa experiencia, La República, 16 décembre 2009</ref>. Les produits agroalimentaires constituent l'essentiel des exportations uruguayennes hors du Mercosur<ref>Astori aboga por rápida definición de acuerdo comercial con Unión Europea, La República, 16 décembre 2009</ref>. Le secteur agricole uruguayen est principalement constitué :

L'industrie

L'Uruguay n'est pas un pays de tradition industrielle en raison du manque des ressources de matières premières comme le charbon ou les hydrocarbures; mais l'agriculture, dominée par l'élevage bovin et ovin, a permis de développer un secteur agro-alimentaire très diversifié et performant.

L'industrie en sa globalité représente 27,7 % du PIB (2005) et peut être divisée en plusieurs branches.

  • Le secteur des IAA, avec notamment la découpe des viandes bovines et ovines et la production laitière, est fortement représenté. Il se diversifie dans la production viticole avec l'élaboration de vins Tannat pour l'exportation (productions à Salto et Las Piedras notamment), les usines d'embouteillage de jus de fruit et d'eau minérale (à Salto en particulier), les conserveries alimentaires et la fabrications des plats cuisinés.
  • Le secteur de l'industrie pétrochimique est représenté par le raffinage de pétrole, la fabrication de produits chimiques et la transformation du plastique, surtout à Montevideo et sa grande banlieue.

Les trois derniers secteurs de l'industrie (pétrochimie, industrie lourde et industries legères) sont plutôt mineurs en Uruguay mais ils apportent une plus-value non négligeable dans l'économie du pays.

En 2020, Modèle:Nombre relèvent du secteur industriel en Uruguay et 99% d'entre elles sont des PME. Malgré la création de Modèle:Nombre emplois industriels en 2020, l'industrie ne représente que 9% de la création des postes dans l'emploi total en Uruguay<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[2]</ref>.

Pour soutenir ce secteur d'activité, le Ministère de l'Industrie de l'Uruguay a créé des fonds pour l'électronique et la robotique, les process technologiques, la biotecnologie et le fond Naranja pour l'industrie citricole.

Énergie

Grâce à un bouquet électrique diversifié, composé de barrages hydroélectriques, d'éoliennes, de centrales solaires et de centrales à biomasse, en 2015, 95 % de l'électricité consommée dans le pays est produite à partir d'énergies renouvelables<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les services

Les services les plus importants du pays sont le tourisme et le secteur des banques et des assurances (dont l'importance est l'une des raisons du surnom de l'Uruguay, la « Suisse de l'Amérique »). Celui-là représente en 2005 65,2 % du PIB Modèle:Référence nécessaire.

L'Uruguay a été retiré en Modèle:Date- de la liste noire de l'OCDE concernant les paradis fiscaux, entrant ainsi dans la « liste grise » des pays s'étant engagés à transposer les normes du Modèle de Convention fiscale de l'OCDE de 2005<ref>L'Organisation internationale a rendu publics les noms des pays «fiscalement non coopératifs»..., 20 minutes, 2 avril 2009</ref>,<ref>OECD welcomes Uruguay’s commitment to OECD tax information exchange standards/La OCDE dió la bienvenida a la decisión de la República del Uruguay de adoptar formalmente su estándar para el intercambio de información fiscal., communiqué de l'OCDE, 3 avril 2009</ref>,<ref>Uruguay on the “grey list” of OECD tax havens, MercoPress, 25 septembre 2009</ref>. L'année suivante, le gouvernement Mujica (Front large) a annoncé en mai 2010 le dépôt d'un projet de loi devant limiter le secret bancaire et ainsi l'évasion fiscale. Selon la Banque centrale de l'Uruguay, près de 18 % des dépôts appartiendraient à des non-résidents, soit Modèle:Nombre de dollars, appartenant pour la plupart à des Argentins<ref>La apertura uruguaya, Pagina/12, 25 mai 2010</ref>.

Entreprises

Commerce extérieur

Le commerce joue un rôle très important dans l'économie du pays. En effet, l'Uruguay est membre du Mercosur donc ses principaux partenaires commerciaux sont le Brésil (21 % des exportations et 21 % des importations), l'Argentine (7 %/26 %). Puis suivent l'Allemagne et les États-Unis (11 %/7 %) ainsi que depuis peu la Chine.

La viande, le poisson, le riz ainsi que le textile sont les principaux produits d'exportation.

L'Uruguay importe des produits alimentaires, des produits chimiques et pharmaceutiques, des matériaux de construction, des matières plastiques et des résines synthétiques, ainsi que des équipements de transport qui lui font défaut.

Importation/Exportation
En 2002 Importations Exportations
Total Marchandises (milliards US$) dont : 1,9 1,9
Matières premières agricoles 4,30 % 12,80 %
Produits alimentaires 14,50 % 49,10 %
Hydrocarbures 15,20 % 0,80 %
Produits manufacturés
(produits chimiques, machines...)
65 % 36,70 %
Minerais et métaux 1 % 0,50 %
Autres 0 % 0,10 %
     Importation/Exportation
En 2002 Importations Exportations
Total des services (milliards US$) dont : 0,6 0,8
Transport 41,7 % 34,6 %
Tourisme 28,7 % 46,7 %
Autres
(assurances, services financiers...)
29,6 % 18,7 %

Source : Banque Mondiale

L'État

Le principal objectif de la politique uruguayenne continue d'être la tentative de la réduction de l'inflation qui a explosé de 4,4 % en 2001 à 19,4 % en 2003. En 2005, elle est revenue à 4,9 %

Pourtant, ces dix dernières années l'économie de l'Uruguay a connu la plus forte croissance du Mercosur (environ 4 % Modèle:Référence nécessaire), et en 2005, la croissance fut même de 6,1 % Modèle:Référence nécessaire. À la suite de la crise économique de 2008-2009, elle est cependant redescendue à 2 % en 2009<ref name=Eco09>Uruguay sorteó la crisis y crecerá más de lo esperado, La República, 17 décembre 2009</ref>. Dans le domaine commercial, il a été un des premiers pays d'Amérique latine à s'orienter vers la mondialisation, en effet son coefficient d'ouverture est de 43 % Modèle:Référence nécessaire. C'est aussi le principal centre financier de la région en raison de sa politique de liberté totale envers les capitaux.

Pour lutter contre les problèmes économiques et financiers, la Banque Centrale réalise des documents très détaillés tous les trimestres directement accessibles sur son site internet, d'où une transparence plus importante.

Budget

Le PIB du pays est de 43,67 milliards de dollars en 2004 soit une augmentation de 2,5 % par rapport à 2003 Modèle:Référence nécessaire. Les revenus du pays étaient de 2,934 milliards de dollars en 2004 et les dépenses de 3,425 milliards. Ce qui signifie que le déficit public pour l'année 2004 était de 193 millions de dollars.Modèle:Référence nécessaire En avril 2003, le gouvernement prévoyait un déficit de 3 pour cent pour 2003 Modèle:Référence nécessaire.

Dette

À la fin de l'année 2010, la dette publique représentait 60 % du PIB<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la dette extérieure était de 13,23 milliards de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Monnaie

La monnaie utilisée est le peso uruguayen, son cours est de 24,050 pesos pour 1 dollar américain. La dévaluation de la monnaie au cours de ces dernières années est aussi l'une des causes de la mauvaise période économique actuelle du pays mais le cours du peso commence à remonter.

Nombre de pesos uruguayen pour un dollar américain<ref>cours du Peso uruguayen</ref>,<ref>Monnaie de l'Uruguay</ref>
Année 1994 1998 2001 2002 09/2002 2003 2004 2005 04/2006 2011
Cours 5,0439 10,4719 13,319 21,257 32 28,209 28,704 24,479 24,050 19,450

Infrastructures

Le pays possède Modèle:Unité de voies ferrées, Modèle:Unité de routes, Modèle:Unité de voies navigables (principalement des fleuves) et 9 ports (dont Colonia, Fray Bentos, Montevideo, Paysandu, Punta del Este), 64 aéroports dont 14 aux pistes goudronnées

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Liens externes

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