Tabaré Vázquez
Modèle:Voir homonymes Modèle:Nom espagnol Modèle:Infobox Politicien
Tabaré Vázquez (Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en espagnol d'Amérique retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref>), de son nom complet Tabaré Ramón Vázquez Rosas, né le Modèle:Date à Montevideo et mort le Modèle:Date dans la même ville<ref>Former Uruguayan President Tabare Vazquez dies at the age of 80 Copied from page https://www.ruptly.tv/en/videos/20201206-016-Former-Uruguayan-President-Tabare-Vazquez-dies-at-the-age-of-80--ARCHIVE</ref>, est un homme d'État uruguayen, chef de file du parti Front large (Frente Amplio, une coalition de partis de gauche) de 1996 à 2005. Il a été président de la République du Modèle:Date- au Modèle:Date- et du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
Situation personnelle
Naissance et origines
Tabaré Vázquez est né en 1940 dans le quartier de La Teja à Montevideo). Il a étudié à l'université de la République (Universidad de la República), étant diplômé de la faculté de médecine en 1972 (spécialité oncologie). En 1976, il a reçu une bourse du gouvernement français lui permettant de compléter sa formation à l'Institut Gustave-Roussy à ParisModèle:Quoi.
Mariage et enfants
Il a eu trois enfants (Ignacio, Álvaro et Javier) de son mariage avec Modèle:Lien (morte d'un accident cardiaque, le Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web. </ref>), ainsi qu'un fils adoptif, Fabián.
Problèmes de santé
Le Modèle:Date-, Tabaré Vázquez, qui a été fumeur jusqu'à l'âge de 24 ans, et devenu ultérieurement un combattant en pointe contre le tabagisme, annonce au cours d'une conférence de presse qu'un examen de routine avait décelé chez lui l'existence d'un cancer du poumon<ref> Modèle:Lien web. </ref>.
Carrière politique
Maire de Montevideo
En 1990, Tabaré Vázquez devient le premier maire de Montevideo issu de la coalition de gauche Frente Amplio, élu sur les listes du Parti socialiste. Il reste maire de la capitale de l'Uruguay jusqu'en 1995. Il se présente à l'Modèle:Lien en tant que candidat du Front large. Il perd l'élection en obtenant 30,6 % des voix. Il est cependant élu en 1996 à la tête du Front large, remplaçant le général Líber Seregni, le chef historique de la gauche uruguayenne. En 1999 il se présente à nouveau à l'élection présidentielle qu'il perd au second tour contre Jorge Batlle Ibáñez en obtenant 48 % des suffrages.
Élection présidentielle de 2004
En 2004, il se présente une troisième fois à l'élection présidentielle. Sa coalition, le Front large (plus précisément, l'Encuentro Progresista-Frente Amplio-Nueva Mayoría), obtient la majorité absolue au Parlement lors des élections générales qui se sont déroulées en même temps que l'élection présidentielle (52 députés sur 99 ; 17 sénateurs sur 31). Il est ainsi élu président de l'Uruguay, au premier tour (Modèle:Date), avec 50,45 % des suffrages (Modèle:Nombre voix).
Il est, de ce fait, le premier président de gauche (socialiste) de l'Uruguay, dans une Amérique du Sud qui bascule pays par pays à gauche. Il est également le premier président de l'Uruguay n'appartenant pas à un des deux partis « traditionnels » de droite (partis Colorado et Blanco).
Président de la République (2005-2010)
Officiellement proclamé président le Modèle:Date-, il prend ses fonctions le Modèle:Date-, avec comme vice-président Rodolfo Nin Novoa. En raison de son accession à la fonction suprême, il laisse la présidence du Front large à son vice-président, Jorge Brovetto, ex-recteur de l'université de la République, et par ailleurs, nommé par Vázquez ministre de l'Éducation de 2005 à 2008.
Politique et 1er gouvernement
Membre du Parti socialiste (PS) mais élu grâce au soutien du Front large, auquel appartient le PS, Tabaré Vázquez a constitué un gouvernement intégrant des personnalités des différents partis composant la coalition de gauche. Ainsi, l'économiste réputé, Danilo Astori, dirigeant de l'Assemblée Uruguay (social-démocrate), a été nommé ministre de l'Économie et des Finances, tandis que Reinaldo Gargano (PS) obtenait les Affaires étrangères (remplacé en Modèle:Date- par Gonzalo Fernández). Marina Arismendi, cadre importante du Parti communiste (PCU), a été nommé au nouvellement créé ministère du Développement social. De plus, deux ex-dirigeants Tupamaros, élus sur les listes du Mouvement de participation populaire (MPP), ont reçu des portefeuilles ministériels, dont José Mujica (Agriculture, Pêche et Bétail, — remplacé en Modèle:Date- par Ernesto Agazzi), et Eduardo Bonomi (Travail). Enfin, âgée de 75 ans, Azucena Berruti, avocate socialiste reconnue pour son rôle dans la défense des prisonniers politiques, fut nommée ministre de la Défense, tandis que Daisy Tourné (PS) était nommée ministre de l'Intérieur en 2007, Vázquez donnant ainsi des portefeuilles majeurs à des femmes.
Politique intérieure et droits de l'Homme
Tabaré Vázquez et son gouvernement mènent une politique prudente mais progressiste en matière d'économie. Ainsi, entre 2005 et 2008, le salaire minimum est passé de 1 350 pesos à 4 150 pesos (70 à 200 dollars)<ref name=Lab305>Alain Labrousse, Les Tupamaros. Des armes aux urnes, Paris, éd. du Rocher, 2009, 446 p., Modèle:P.305-320.</ref>, tandis que la pauvreté est passée de 30,9 % à 21,7 % de la population<ref name=Lab305/>.
Bien que son ministre des Finances, Danilo Astori, ait mis en place une politique conservatrice concernant la macroéconomie et le remboursement de la dette, le gouvernement a fait passer une loi ayant pour but de réformer en profondeur le système d'imposition en Uruguay, tandis que plusieurs accords avec l'Organisation internationale du travail (OIT) ont été ratifiés<ref name=Lab305/>. De plus, une réforme visant à défendre les droits syndicaux a été mise en place (loi de protection et de promotion de la liberté syndicale du Modèle:Date-<ref>Ley de Protección y Promoción de la Libertad Sindical Modèle:Nº17 940.</ref> et décret no 145/05 sur les occupations d'usine et d'entreprises<ref>Décret Modèle:N°145/05 abrogeant deux décrets de 1966 et de 2000, qui autorisaient l'intervention des forces de police pour expulser les travailleurs occupant des entreprises. Le décret remplace l'intervention des forces de l'ordre par une requête judiciaire Modèle:Lire en ligne.</ref>), qui a conduit à une affiliation syndicale croissante (de 109 000 affiliés au dernier congrès de la confédération PIT-CNT à 250 000 en 2008<ref name=Lab305/>). Par ailleurs, le gouvernement a échangé la dette envers le FMI contre une dette sur les marchés financiers, ce qui a permis d'une part de se libérer des contraintes du FMI sur l'économie uruguayenne, d'autre part de faire passer la dette brute, en pourcentage du PIB, de 113 % à 57 %<ref name=Lab305/>.
Tabaré Vázquez a lancé un plan d'urgence social (Plan de Atención Nacional a la Emergencia Social, PANES) visant à répondre aux besoins les plus urgents d'environ 200 000 Uruguayens. Il prévoyait, les deux premières années, l'investissement de 100 millions de dollars, dans divers programmes allant de l'assistance alimentaire aux soins de santé, ce qui permettait d'attribuer 30 dollars par mois à chaque bénéficiaire<ref name=Lab305/>. Ce plan, particulièrement critiqué à ses débuts, est sous la responsabilité de la ministre du Développement social, Marina Arismendi (PCU). Il a été comparé au plan brésilien Fome Zero à une plus petite échelle.
Par ailleurs, il a mis en place le Modèle:Lien, qui visait à donner un ordinateur à 100 dollars (XO-1) doté d'une connexion internet à tous les élèves du pays<ref>plan Ceibal, site officiel ; Ceibal project: One computer per child, Uruguay (anglais et espagnol ; blog non officiel sur le plan Ceibal et les projets similaires dans le monde).</ref>. En Modèle:Date-, les derniers écoliers ont reçu leur ordinateur, 380 000 ordinateurs ayant été délivrés, et le plan achevé<ref>Matías Rótulo, « Ayer fue entregada la última laptop », La República, 14 octobre 2009.</ref>.
En novembre 2005, son gouvernement a engagé une équipe d'anthropologues et de légistes et a ordonné à l'armée de coopérer. Toutefois, en raison du silence voire des indications erronées données par cette dernière, seuls deux corps sur une centaine de desaparecidos ont pu être exhumés durant son mandat<ref>Roger Rodríguez, « Excavaciones: La "tarea inconclusa" », La República, 6 janvier 2010.</ref> (voir Dictature militaire de l'Uruguay#Les procès).
Vázquez a démissionné fin 2008 du Parti socialiste, à la suite de son veto mis à l'article d'une loi qui venait d'être adoptée par les deux Chambres et qui légalisait l'avortement (Vázquez justifia sa décision, qui empêchait l'adoption de la loi — l'opposition du Parti blanc empêchant d'obtenir la majorité de 3/5e nécessaire pour passer outre à son veto —, par des raisons de « conscience » liées à sa profession de médecin).
Politique internationale
L'un des problèmes les plus importants qu'ait rencontré son administration est le conflit actuel avec l'Argentine concernant une contamination potentielle du río Uruguay par des usines de pâte à papier construites du côté uruguayen de la rivière (« guerre du papier »).
Tabaré Vázquez a essayé de créer des liens économiques et culturels en dehors de la région. Il fut par exemple le premier président uruguayen à se rendre en Nouvelle-Zélande, ou s'est rendu au Japon, qui devait lui prêter des sommes importantes pour mettre en place une centrale solaire<ref>« Japón financiará proyecto de energía solar », La República, 15 décembre 2009.</ref>. Il a également établi des contacts avec des pays d'Asie du Sud-Est. Son gouvernement a aussi renforcé les liens économiques avec le Venezuela d'Hugo Chávez, les exportations uruguayennes à destination de ce pays passant de 16 millions de dollars en 2000 à 77,1 millions en 2006<ref>Alain Labrousse, 2009, Modèle:Opcit, Modèle:P.330 (note de bas de page).</ref>.
En 2006, plusieurs militaires uruguayens, liés à la Loge des lieutenants d'Artigas, furent extradés au Chili, inculpés pour l'assassinat en 1995 en Uruguay d'Modèle:Lien, un biochimiste de la DINA, recherché dans le cadre de l'affaire Letelier, Frei Montalva et Modèle:Lien, personnalités chiliennes assassinées dans le cadre de l'opération Condor, dans les années 1970<ref>« Casella involucra al general Aguerrondo en el caso Berríos », La República, 5 février 2007.</ref>,<ref name=Casal>Luis Casal Beck, « Los Tenientes de Artigas van a crear un movimiento nacional. La ultraderecha le declaró una 'guerra psicopolítica' al 'gobierno del mundo' », Caras y Caretas (dossier de presse du Ministère de la Défense de l'Uruguay, 7 septembre 2007).</ref>. L'affaire avait déjà coûté le poste de plusieurs hauts militaires sous la présidence de Luis Alberto Lacalle, révélant la persistance, en pleine démocratie, de liens entre les agences de renseignement uruguayennes et chiliennes, réminiscences de l'opération Condor<ref>Nathaniel C. Nash, « Spy Network Inflaming Uruguay-Chile Tension », New York Times, 20 juillet 1993.</ref>.
Par ailleurs, Vázquez a pu être critiqué, à sa gauche, pour la présence de forces uruguayennes dans la MINUSTAH, la force de l'ONU à Haïti<ref>Niko Schvarz, « El debate sobre las tropas a Haití », La República, éditorial du 22 février 2006 ; Antonio Elías, « Contra la ocupacion y la represion en Haiti », La República, 12 octobre 2008.</ref>. Il défend celle-ci toutefois en affirmant qu'elle donne une visibilité internationale à l'Uruguay.
Enfin, certains, à gauche, dont le sénateur communiste Eduardo Lorier, ont aussi critiqué l'accord donné par Vázquez à des opérations militaires prévues de longue date avec les États-Unis, les manœuvres Modèle:Lien, prévues par le gouvernement Batlle et qui était aussi suivies par l'Argentine et le Brésil<ref>« El Senador Eduardo Lorier del PCU se retiró de sala y dejó una rosa roja de regalo », Radio 36, octobre 2005.</ref>. Ils affirmaient notamment que ces manœuvres, héritées de la guerre froide, n'avaient plus de sens aujourd'hui. Vázquez s'est défendu en affirmant d'une part qu'il ne pouvait revenir sur un engagement international, d'autre part que cela concernait tout autant la coopération avec les pays voisins qu'avec Washington. C'est aussi en arguant de la politique suivie par la ministre de la Défense Azucena Berruti, tant sur le plan interne que sur le plan externe, que le général à la retraite Víctor Licandro, fondateur du Front large et président du Tribunal de conduite de la coalition, démissionna en 2007 de ses fonctions<ref name=NL>Nicrosi Loreley, « Cuestionamiento de Licandro al Frente », El País, 14 octobre 2007.</ref>.
Il refuse de ratifier l'Accord sur le commerce des services et en abandonne les négociations, à la suite d'une consultation interne du Front large<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le président Tabaré Vázquez s'est rendu à Cuba en Modèle:Date. Il prit part à des évènements importants, notamment à un sommet avec le président Raúl Castro.
En 2007, des armes iraniennes furent chargées sur des navires de la marine uruguayenne présents au Venezuela. Cette violation de l'embargo décidé par l'ONU provoqua une controverse internationaleModèle:Référence nécessaire. Cet évènement fut également critiqué par le Parti blanc (droite) situé dans l'opposition.
Élection présidentielle de 2014
Il présente de nouveau sa candidature à l'élection présidentielle de 2014 sous la bannière du Front large et obtient 49,47 % des suffrages au premier tour<ref>« Uruguay : 47,8% pour la gauche au Modèle:1er tour », Le Figaro, 27-10-2014.</ref> devant Luis Alberto Lacalle Pou, du Parti blanc, qui obtient 31,89 %, et Pedro Bordaberry, 13,35 %. Au second tour, il remporte 56,6 % des voix.
Propositions de réformes constitutionnelles
En Modèle:Date, deux membres de la coalition au pouvoir, l'ancien sénateur Modèle:Lien et l'ex-ministre des Affaires étrangères Reinaldo Gargano, ont proposé de réformer la Constitution, afin de permettre la réélection des présidents sortants. Cette réforme aurait permis de « surfer » sur la popularité du président Vázquez et, selon certains observateurs, d'éviter une guerre de succession au sein du Front large. La proposition a toutefois été enterré, rejetée par l'opposition tandis que Vázquez lui-même refusait officiellement de se représenter à l'élection présidentielle ; toutefois, il est peu probable qu'une telle proposition, qui avait peut-être simplement pour but de gêner José Mujica, ait pu être lancée sans son accord.
Ainsi, les primaires du Front large, en Modèle:Date-, ont vu notamment Danilo Astori (Assemblée Uruguay, centre-gauche) et José Mujica (Mouvement de participation populaire, gauche) s'affronter, ce dernier étant finalement élu candidat du Front, et remportant l'élection présidentielle d'octobre – novembre 2009, devenant ainsi le successeur de Vázquez.
Popularité
Tabaré Vázquez commença son mandat avec une cote de popularité de 77 %, et, malgré des baisses en cours de mandat, était toujours crédité de 71 % d'appui populaire au moment du second tour de l'élection présidentielle, en Modèle:Date-<ref>« Tabaré Vázquez goza de una popularidad récord con más del 70 % del respaldo », Europa Press, 10 novembre 2009.</ref>, et jusqu'à 80 % fin novembre<ref>« Tabaré Vázquez cierra su mandato con récord histórico de apoyo popular : 80 % », La República, 22 décembre 2009.</ref>.
Cependant, selon un sondage d'Equipos Mori, elle n'était plus que de 45 % en Modèle:Date, soit un niveau inférieur à celui de l'élection présidentielle de 2004. Certains analystes attribuent cette chute à la décision prise par son gouvernement de ne pas signer d'accord de libre-échange avec les États-Unis. Cette décision, prise sous la pression de la base la plus radicale du parti, aurait déplu aux électeurs les plus conservateurs. D'autres mesures prises par son administration en matière de politique économique ont également déplu aux syndicats et à la gauche. De plus certains pensent que l'opposition de Vázquez à la légalisation de l'avortement et ses menaces de véto à toutes lois pro-avortement que pourraient voter le gouvernement ont légèrement écorné sa popularité. En effet la légalisation de l'avortement est soutenue à la fois par la majorité de sa coalition et par la majorité de la population uruguayenne.
En Modèle:Date, le président est plus populaire que son gouvernement, sa popularité personnelle étant remontée à 62 %. Cependant la popularité du gouvernement a également enregistré une forte hausse (44 % fin Modèle:Date- selon Equipos/MORI, 57 % dernièrement selon Factum).
Politique et deuxième gouvernement
Le gouvernement entre en conflit avec une partie de la hiérarchie militaire au cours de l'année 2019. Les forces armées sont en effet mises en cause par un ancien officier pour l’assassinat sordide d’un opposant pendant la dictature. Devant la décision d'un tribunal militaire d’honneur de ne pas donner de suite judiciaire, Tabaré Vázquez démet de leurs fonctions le chef d’État major de l’armée de terre et six généraux. L’ex-chef d’État major de l’armée de terre, Guido Manini Ríos, prend alors à partie le chef de l’État, le qualifiant « de canaille, fragile et irresponsable », avant d'annoncer sa candidature à l'élection présidentielle sous l'étiquette d'un parti d’extrême droite<ref>Modèle:Article</ref>.
Vázquez suit la même politique économique que lors de son premier mandat, et obtient des résultats impressionnants<ref>Modèle:Article</ref>. Ainsi, depuis 2015, la croissance économique du PIB est toujours positive tandis que l'inflation diminue<ref>Modèle:Lien web</ref>, bien que les résultats soient moins bons que durant sa première mandature.
L'Uruguay devient sous sa présidence le pays ayant le plus de travailleurs syndiqués<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Mort et inhumation
Le Modèle:Date-, l'ancien président meurt des suites d'un cancer du poumon, à l'âge de 80 ans. Sa famille annonce dans un communiqué qu'il s'agit d'une « mort naturelle provoquée par la maladie ». Ses obsèques se déroulent dans l'après-midi du Modèle:Date-, dans la stricte intimité familiale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Prix et récompenses
Tabaré Vázquez a été choisi en 2006 pour recevoir le prix du directeur général de l'OMS en reconnaissance de la politique menée par son gouvernement contre le tabagisme en Uruguay. Ces mesures de contrôle du tabagisme sont parmi les plus strictes au monde.
Il est par ailleurs décoré de l'Ordre d'Omar Torrijos Herrera<ref name="Tabaré Vázquez award">Modèle:Lien web</ref>.