Élie Lacoste
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Élie Lacoste, né le Modèle:Date de naissance- à Montignac, où il est mort le Modèle:Date de décès-, est un révolutionnaire français.
Biographie
Médecin, comme son père et son arrière-grand-père, à Montignac, favorable aux idées révolutionnaires, meurtrier d'un gentilhomme périgourdin dans un duel, Élie Lacoste devient administrateur de la Dordogne en 1789. Élu député à l'Assemblée législative (1791), réélu à la Convention nationale par le département de la Dordogne (1793), il vote pour la mort du roi lors du procès de Louis XVI et remplit des missions dans le Lot et la Dordogne pour la levée de Modèle:Nombre, puis dans le Nord et le Pas-de-Calais, à l'Armée du Nord. Élu au Comité de sûreté générale en 1793, il était chargé de l'énorme et fastidieuse besogne policière, mais a refusé de se charger de l'approvisionnement de Paris, se déclarant incompétent.
Le Modèle:Date républicaine, il est envoyé par décret en mission aux armées du Rhin et de la Moselle avec Ehrmann, Marc Antoine Baudot et Lémane<ref name="Biard455">Modèle:Harvsp.</ref>, participe à la bataille de Kaiserslautern<ref name="Robert">Modèle:Harvsp.</ref> et s'oppose à Saint-Just et à Le Bas et d'autres commissaires de la Convention arrivés après lui, après qu'il a nommé Lazare Hoche général en chef de ces deux armées réunies, alors que ses collègues préféraient Jean-Charles Pichegru. Il est à Paris avec Marc Antoine Baudot le 25 nivôse an II (Modèle:Date-), il retourne aux armées peu après. Le 8 pluviôse (Modèle:Date-), les deux hommes prennent à Strasbourg un arrêté réclamant à la population Modèle:Nombre et Modèle:Nombre, dans un souci permanent d'approvisionner les troupes.
Lors de la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II, il attaque Maximilien de Robespierre, demande l'arrestation de Georges Couthon et de Louis Antoine Léon de Saint-Just, sans pour autant accuser les membres de la Commune de Paris. Ayant pris la défense des anciens membres des comités, il est décrété d'arrestation le Modèle:Date républicaine avant d’être amnistié, le 4 brumaire.
Sa carrière politique terminée, il revient à l'exercice de la médecine à Montignac. Certains textes de l'époque de la Révolution affirment qu'il aurait eu des relations avec des sociétés secrètes, notamment la franc-maçonnerie à laquelle il aurait adhéré en 1772<ref name="HFML">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="HFMP">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Notes et références
Bibliographie
- Jean Tulard, Jean-François Fayard, Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française 1789-1799.
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