Épiais-lès-Louvres

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Épiais-lès-Louvres est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Épiaisois ou Épiaisiens. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Épiais-lès-Louvres est un village du Pays de France dans le Val-d'Oise, limitrophe de la Seine-et-Marne situé à Modèle:Unité environ au nord-est de Paris et à quelques centaines de mètres seulement au nord des pistes de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Fichier:Épiais-lès-Louvres (1).jpg
Vue aérienne de 2023 du village.

Le territoire communal est traversé par autoroute A1, la Francilienne et la LGV Interconnexion Est.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Épiais-lès-Louvres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Fichier:Épiais-lès-Louvres-FR-95-paléo panneau d'agglomération-1.jpg
Ancienne plaque Michelin d'entrée de la commune.

Spieriae en 1150, Espieriae, Espierii,Espiers en 1175, Epiers, Espeais en 1648, Epiais-Tournedos, Espiès au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.

Le village tire probablement son nom du latin spicarium, un dérivé de spica '("épi").

Grange à épis (grenier)Modèle:Refnec.

Histoire

Des silex taillés datant du Néolithique ont été découverts à La Grande-Fosse, ainsi qu'une une poterie à fond rond dans une grande fosse à La Haie-Grindart<ref name="Archéologie">Archéologie & histoire d'Épiais-lès-Louvres, Page mentionnée en Liens externes.</ref>.

Des vestiges gaulois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle découverts au Fief-et-Canton-de-Magny attestent l'occupation du lieu durant l'Antiquité. Trois autres petits silos gaulois, deux fosses gallo-romaines d'extraction de calcaire et un puits qui pourrait être du haut Moyen Âge sont signalés à L'Onglet<ref name="Archéologie"/>. Il semble qu'au lieu-dit La Fosse se trouvait un relais routier gallo-romain, constitué d'un enclos fermé d'un demi hectare occupé notamment aux {{#switch: IV

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}}, avec de nombreux celliers, des puits et des vestiges d'une activité métallurgique importante<ref name="Archéologie"/>.

En 1994, des prospecteurs ont découvert deux fragments de sarcophages médiévaux en plâtre à L'Onglet<ref name="Archéologie"/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village était rattaché à la paroisse de Chennevières, qui dépendait de l'évêque de Paris<ref name="Archéologie"/>.

Avant la Révolution française, deux grosses exploitations agricoles se trouvaient à Épiais : la ferme seigneuriale était proche de l'église et celle du chapitre de Notre-Dame de Paris, à l'extrémité ouest du village<ref name="Archéologie"/>.

Resté une commune agricole, grande culture céréalière notamment, le village a perdu une partie de son territoire depuis les années 1970 à la suite de deux expropriations dues aux agrandissements successifs de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle voisin. Cette expansion provoque en partie la diminution progressive de la population depuis 1974.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Luzarches de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Gonesse<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Épiais-lès-Louvres fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse, et de celle du Tribunal judiciaire ainsi que de celui commerce de Pontoise<ref>Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise</ref>,<ref>Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise</ref>.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Goussainville Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription du Val-d'Oise. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Penvénan était membre de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM) du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération Roissy Pays de France dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Épiais-lès-Louvres possède deux monuments historiques sur son territoire :

  • Croix de cimetière, au cimetière, rue du Manoir (classée monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : Il a été sculptée en 1645 par Denis Danvin, sur la commande du curé Antoine Vautin et le premier marguillier, René Tardu. Le sommet de la croix atteint une hauteur de Modèle:Unité au-dessus du sol. Le fût adopte la forme d'un obélisque mince et élancé. Ses quatre faces sont entièrement couvertes de bas-reliefs d'un haut symbolisme, illustrant un sujet différent sur chaque face. La face principale sud orientée vers l'entrée du cimetière porte les instruments de la Passion, s'inscrivant dans un décor mortuaire avec un squelette revêtu d'un linceul esquissant un rictus, et de différents attributs mortuaires sur un fond de larmes. Avec cette ambiance macabre, contrastent les figurés angéliques des quatre têtes de angelot ornant les angles du socle, dont la forme évasée n'est pas sans élégance. Il a été en grande partie refaite, à l'instar des trois degrés supérieurs du soubassement, dont seul le fond subsiste d'origine<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.
  • Croix hosannière, sur la place du village (classée monument historique en 1969<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : L'œuvre d'un maître inconnu date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la datation précise n'ayant pas été établie. La croix ouvragée et flammée arbore le Christ d'un côté et la Vierge de l'autre côté. Elle est plantée sur un fût cylindrique cannelé, qui se dresse sur un piédestal Renaissance particulièrement élaboré. Chaque face est cantonnée de pilastres ioniques et comporte une niche aujourd'hui vide. Des frises de motifs végétaux stylisés terminent les faces en haut, et elles sont surmontées par de petits frontons en arc de cercle. Le soubassement se divise en quatre degrés ; à l'ouest, il comporte un petit autel avec un pupitre de lecture. Le dimanche des Rameaux, jour de procession, l'évangile y était lu<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="Flohic"/>.

On peut également signaler :

  • Mare pavée, rue du Manoir : Des abreuvoirs pour le bétail, souvent sous la forme d'une mare pavée appelée localement gué, existaient dans de nombreux villages du pays de France, comme en témoignent les cartes topographiques de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans une contrée rare en cours d'eau naturels, ils servaient également de réserves d'eau pour l'extinction d'incendies et étaient alimentés par un système de rigoles le long des voies du village, évacuant les eaux pluviales vers la mare. À proximité immédiate avec l'aéroport, le contraste ne pourrait être plus frappant, ces témoins de la ruralité étant devenus rares (n'en subsistent dans le pays de France qu'à Louvres et Villiers-le-Sec).
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue du Manoir : Son clocher semble subsister de l'église primitive mentionnée pour la première fois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont la nef se situait au nord de la nef actuelle. Le clocher porte les traces visibles de remaniements au XVe et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ayant apporté de simples moulures à pénétration. Consolidé par deux contreforts par angle, entrecoupés chacun de trois glacis intermédiaires, son étage supérieur est ajouré de deux baies abat-son ogivales gémelées par face. Il est coiffé d'un toit à deux croupes couvert d'ardoise. La porte en anse de panier est surmonté beaucoup plus haut par un arc de décharge ogival. Au sud, une tourelle d'escalier hexagonale s'arrêtant en dessous des baies abat-son flanque le clocher. À l'emplacement actuel de la nef l'église a été consacrée en 1531, mais tombe rapidement en ruines après la Révolution française. De ce fait, la nef est entièrement reconstruite entre 1845 et 1850. Elle n'est pas plus large que le clocher, ce qui est un fait assez rare, et ne possède ni bas-côtés, ni transept. Se composant de trois travées ainsi que d'une travée pour le chœur à pans coupés, elle possède des contreforts plats mais des baies ogivales à lancette simple. Le toit est couvert de tuiles plates du pays<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À l'intérieur, l'église est voûtée d'ogives et possède une frise sculptée de figures d'évangélistes<ref>Pour le mobilier, cf. Modèle:Lien web.</ref>.
  • Ferme du Manoir, 1 rue du Manoir : La ferme avec son manoir seigneurial est mentionnée dans un document de 1641, mais la description du manoir avec trois tourelles ne correspond pas au bâtiment actuel, qui n'en comporte qu'une seule, fortement remaniée. Dans sa physionomie actuelle, l'ancienne ferme avec ses bâtiments agencés autour d'une cour rectangulaire remonte au moins au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et comporte logis, écuries, étables, bergerie, granges et colombier. Il s'agit d'un colombier-porche situé au fond de la cour, dont trois murs sont percés de vingt-deux rangées de seize boulins. Depuis 1993, une partie des bâtiments de la ferme alors désaffectée accueillent un hôtel-restaurant<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Cantons de Luzarches, Gonesse et Goussainville : en Pays-de-France, par Catherine Crnokrak, Isabelle Lhomel, Christian Olivereau, Agnès Somers.
  • Paris, Association pour le Patrimoine Ile-de-France, Conseil Général du Val-d'Oise, 1998, 103 pages illustrées (Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Images du patrimoine)
  • Églises du Val-d'Oise. Pays de France, Vallée de Montmorency : dix siècles d'art sacré aux portes de Paris, ouvrage collectif dirigé par Mathieu Lours. Gonesse, Société d'histoire et d'archéologie de Gonesse et du Pays de France, 2008, p. 110-111.
  • Jardins en Val-d'Oise, par Annick Couffy, Laurent Lempereur et Geneviève Roche-Bernard. Cergy-Pontoise, Conseil général du Val-d'Oise, 1993, p. 131.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Portail