Équennes-Éramecourt
Modèle:Infobox Commune de France
Équennes-Éramecourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Elle a été formée en 1972 par la fusion des communes d'Équennes et d'Éramecourt. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Équennes-Éramecourt est une commune picarde rurale constituée de plusieurs hameaux : le chef-lieu, Équennes, sur le plateau, et Éramecourt ainsi que le Moulin de Taussacq, dans la vallée des Évoissons, séparés par une grande dénivellation de Modèle:Unité.
Elle est située dans la Somme, limitrophe du département de l'Oise, sur le tracé primitif de l'ex-route nationale 1 (actuelle RD 1001), à Modèle:Unité au sud-ouest d'Amiens, à Modèle:Unité au nord de Beauvais et à Modèle:Unité au nord-est de Rouen.
Elle compte un important larri (pelouse calcicole) au lieu-dit « les Combles »<ref>Modèle:Article.</ref>
Localisation
Hydrographie
La commune est drainée par le ruisseau des Évoissons, sous affluent de la Somme et par un ruisseau qui parcourt la vallée d'Éramecourt, au lieu-dit Moulin de Taussacq.
Urbanisme
Typologie
Équennes-Éramecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,7 %), forêts (26,3 %), prairies (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (3,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Hameaux et écarts
La commune comprend les hameaux d'Éramecourt (qui fut une commune jusqu'en 1972) et le Moulin de Taussacq.
- Le haneau d'Éramecourt
-
L'ancienne mairie et l'église Saint-Firmin d'Éramecourt
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L'église Saint-Firmin d'Éramecourt
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Le tilleul creux d'Éramecourt, probable tilleul de Sully
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Monument aux morts
Toponymie
Modèle:… Le nom de la commune est composé des noms accolés des deux anciennes communes d'Équennes et d'Éramecourt, fusionnées en 1972<ref name="Cassini"/> dans le cadre des dispositions de la loi sur les fusions et regroupements de communes de 1971.
Équennes est attesté sous les formes Les Quesnes en 1148 ; Les Kaisnes en 1301 ; Eskesnes en 1337 ; Esquennes en 1381 ; Esquene en 1657 ; Esquenne en 1695 ; Equenne en 1736 ; Esquesnes en 1757 ; Esquesne en 1781 ; Equennes en 1801 ; Equesnes<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 332 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Le nom primitif viendrait des Quennes (chênes), de l'oïl, de préposition ès (« en les ») et du pluriel de picard kaisnes « aux chênes »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Éramecourt est attesté sous les formes Erembercurt en 1118 ; Erembocurt en 115. ; Erembecourt en 1301 ; Excembecourt — Erebencourt en 1648 ; Esraucourt en 1657 ; Eraucourt en 1710 ; Eramecourt en 1733 ; Esramecourt en 1753 ; Erempcourt en 1757 ; Erampcourt entre 1826 et 1850<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 333 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].</ref>.
Eramecourt exprimerait l'idée d'un bois, d'un ram essarté avec curtis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Préhistoire
En 1881, au lieu-dit Les Combles d'Éramecourt, Louis Delambre effectua des fouilles archéologiques et identifia trois tumuli datés de l'âge du bronze ancien (1800-1500 av. J.C.), preuve de l'occupation humaine du site à cette époque. Un quatrième tumulus a été identifié en 1976<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune, constituée en 1972 par la fusion d'Équennes et Éramecourt<ref name="Cassini"/>, se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Poix-de-Picardie<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 120 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion<ref>Modèle:Article.</ref>.
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
Les communes d'Équennes, Guizancourt et Thieulloy-l'Abbaye ont organisé l'enseignement primaire local en regroupement pédagogique intercommunal<ref>Modèle:Article.</ref>.
Lahaye-Saint-Romain et Méréaucourt sont aussi concernés par le regroupement.
Équipements
La commune se dote en 2018 d'une nouvelle mairie. La structure en bois du bâtiment antérieur était trop fragile pour pouvoir être rénové. Le nouvel équipement comprendra la mairie et une salle multifonction, au rez-de-chaussée, ainsi que deux logements aux étages. L'équipement sera chauffé par géothermie<ref name="BP3488" >Modèle:Article.</ref>.
Un terrain de longue paume est utilisé pour les manifestations du club d'Équennes-Poix (fusion des clubs d'Equennes-Eramecourt et Poix-de-Picardie).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Moulin de Taussacq (le site avait déjà un moulin au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
- Église Sainte-Marie-Madeleine d'Équennes, reconstruite en brique et encadrement de fenêtres en pierre, en 1895-1896 par l'architecte Alphonse-Augustin Richardière. Dotée d'un porche néo-flamboyant, elle détient un décor exceptionnel : peintures des voûtes, décor sculpté de la façade (du sculpteur amiénois Daragon), vitraux du maître verrier Léon Avenet<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Église Saint-Firmin d'Éramecourt, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
- Tilleul ancien, place d'Éramecourt, sans doute un tilleul de Sully, circonférence : 5,75 m, hauteur : 18 m, arbre déjà creux en 1918.
- Chapelle Saint-Léon d'Équennes. Sa dernière reconstruction date de 1892<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- Camping le long des Évoissons à Taussaq, sur la route d'Éramecourt.
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L'église Sainte-Marie-Madeleine d'Équennes.
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Stèle aux fusillés du Moulin de Taussacq.
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Chapelle Saint-Léon d'Équennes.
Personnalités liées à la commune
- René Gicquel, 25 ans et Claude Damois, 17 ans, résistants d'Aumale, membres des Francs-Tireurs et Partisans (FTP) arrêtés le 29 août 1944 par l'occupant nazi et fusillés peu après au moulin de Taussacq, deux jours avant la libération du secteur. Une stèle y honore leur mémoire<ref>Modèle:Article.</ref>.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Delgove, Poix et ses seigneurs.
- Père Daire, Histoire ecclésiastique du doyenné de Poix.
- Georges Beaurain, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, canton de Poix.