Évhémère
Modèle:Infobox biographie2 Évhémère (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang) (-316 - -260<ref>Modèle:Harvnb</ref>) est un mythographe grec de la cour de Cassandre, auteur de L'Écriture sacrée, roman de voyage fantastique. Son roman est à l'origine de la théorie de l'évhémérisme. Il est parfois considéré comme l'un des premiers théoriciens de l'athéisme systématique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Notice historique
Le lieu de naissance d'Évhémère est contesté : selon certains il serait né à « Messine »<ref>Ce nom peut désigner soit Messine en Sicile, soit Messène dans le Péloponnèse</ref>, alors que d'autres penchent plutôt vers Chios. Théophraste, lui, le dit originaire de Tégée<ref>Opinions des Philosophes du Pseudo-Plutarque (VII)</ref>.
Son œuvre (roman)
Elle ne nous est connue que de seconde ou de troisième main, traduite en latin par le poète Ennius, puis perdue mais transmise par un compte rendu donné dans les Institutions divines de l'apologiste chrétien Lactance, et un autre résumé transmis par Diodore de Sicile, mais on trouve des allusions à Évhémère chez plusieurs autres auteurs grecs et latins<ref>Voir R. de Block, Evhémère, son livre et sa doctrine, Mons, 1876 ;</ref>,<ref>P. Dechanne, La Critique des traditions religieuses chez les Grecs, Paris, 1904, Modèle:P. et seq. ;</ref>,<ref>Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, V. 41-46</ref>,<ref>Lactance, Institutions divines, I, II.</ref>.
Il présente dans son roman les dieux grecs comme étant des héros ou de grands hommes divinisés après leur mort. L'ouvrage raconte un voyage initiatique qu’il aurait effectué dans une île nommée [[Panchaea|Modèle:Citation]] où il aurait pu contempler une colonne d'or sur laquelle auraient été racontées les actions, mais aussi la mort de divers hommes portant les mêmes noms que les divers dieux grecs.
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Sextus Empiricus écrit dans Contre l’enseignement des sciences :
Moyen Âge
Plus tard, des écrivains chrétiens des premiers siècles, tel Lactance et d'autres apologistes, reprennent son argumentation pour combattre la religion romaine. Au Moyen Âge et à la Renaissance, on le cite encore et on détourne ses idées. J. Seznec montre dans sa thèse La Survivance des dieux antiques (publiée à Londres en 1940) que les dieux antiques, ou faux dieux, qu'Évhémère et les premiers apologistes avaient cru détruire en les réduisant à redevenir des hommes, sont néanmoins devenus, au Moyen Âge et à la Renaissance, des personnages historiques qu'on a vénérés pour leurs grandes qualités humaines, comme les saints.
Notes et références
Voir aussi
- Snorri Sturluson, chrétien mythographe islandais qui présente les dieux nordiques comme Évhémère les dieux grecs.
- Les Dialogues d'Evhémère (Voltaire, 1777)
Bibliographie
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- Modèle:Article consulté le 5 novembre 2011