Aïn Beïda (Oum El Bouaghi)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:À sourcer Modèle:Infobox Commune d'Algérie

Aïn Beïda (nom latin : Marcimenium)<ref>Modèle:Ouvrage</ref> est la commune la plus peuplée de la wilaya d'Oum El Bouaghi en Algérie dans la région des Aurès tout en étant la plus petite en superficie.

C'est la plus grande ville de la wilaya et la seule dépassant les Modèle:Nombre<ref>Communes de la wilaya d'Oum El Bouaghi</ref>.

Géographie

Localisation

Elle se trouve sur les hauts plateaux des Sebkhas (Modèle:Unité d'altitude) à Modèle:Unité au sud de la mer Méditerranée. La ville est située à Modèle:Unité au sud-est d'Oum-El-Bouaghi et Modèle:Unité au nord-est de Khenchela, les deux chefs-lieux de wilaya les plus proches. Elle est au croisement de quatre routes importantes qui relient la ville à Guelma via Sedrata au nord, Khenchela au sud, Tebessa via Meskiana à l'est et Constantine via Oum-El-Bouaghi à l'ouest.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Localités de la commune

La commune de Aïn Beïda est composée de 8 localités<ref>Modèle:Article</ref> : Modèle:Colonnes

Géologie et reliefs

Il y a Modèle:Unité de forêts soit près de 10 % de la surface de la commune. Ils sont situés à l'est et au sud-est de la ville, en lisière du domaine forestier des Hractas.

Hydrographie

Modèle:...

Climat

Modèle:Climat

Voies de communication et transport

Route

La ville est traversée d'est en ouest par la route nationale: RN10, reliant Constantine à Tebessa, anciennement dénommée route internationale, et du nord au sud par la route nationale: RN88 reliant Guelma à Khenchela. Les deux routes se rencontrent au centre-ville de Ain Beida. Une voie d'évitement sud a été réalisée dans les années 1990 avant d'être rattrapé par l'urbanisation. Une rocade de Modèle:Unité ceinturant la ville est en construction depuis 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport ferroviaire

Anciennes lignes

Dès 1889, la ville était reliée par une ligne de chemin de fer à Constantine avant que celle-ci ne soit prolongée vers Khenchela en 1905. En 1926, une nouvelle ligne démarrait à Modèle:Unité au sud de la ville au niveau d'Oulmène pour rejoindre la ligne Annaba - Tebessa.

La gare de Ain Beïda sera abandonnée en 1973.

Nouvelles lignes

La nouvelle ligne de Aïn M'lila à El Aouinet dessert la ville depuis 2009. Il s'agit d'un projet qui s'inscrit dans le programme de la boucle des Hauts plateaux. Le trafic des voyageurs entre Constantine et Tebessa n'étant pas important et la ligne a été interrompue en 2012.

Urbanisme

Le tissu urbain du centre historique de la ville est composé en damier selon le plan type des villes coloniales construites par le Génie militaire Français, avec huit rues en croisement avec sept autres. De là, partent quatre grands boulevards : route de Sedrata (nord), route de Khenchela (sud), route de Constantine (ouest) et route de Meskiana (est).

Les Monuments et les édifices publics qui structurèrent le tissu urbain colonial de la ville sont : l’hôtel Orient au centre-ville; l'hôpital-sanatorium, l'église, la synagogue, l’école de garçons indigène, l’école de filles, le marché des bestiaux, le siège des impôts, la mairie, le commissariat, la gendarmerie, la cour de justice de paix, la vieille mosquée, la mosquée Chentli, la mosquée edjerbbi, la banque agricole, la caserne, la police, les sept fabriques de tabac, la salle des fêtes, le cinéma, la City 7.

Toponymie

En arabe, « Aïn Beïda » signifie la source blanche, en raison d'une source présente dans la région.« Aïn Beïda » est parfois nommé Daoud<ref>Nouvel Atlas mondial, éd Stauffacher, Zürich 1970</ref> ou Aïn El Beïda<ref>Le grand Atlas de géographie, Encyclopedia Universalis, 1984</ref>.

Histoire

À l'époque romaine, la ville forte de Marcimeni était une ville étape entre Cirta et Theveste. Vers 439, elle tombe aux mains des Vandales et le demeure jusqu'en 533. Lorsque les conquêtes arabes atteignent la région, la population appartenait à la tribu berbère des Houaras.

À l'époque ottomane, les Haraktas formaient une tribu makhzen et leur chef prend le titre de caïd el Aouissi et siégeait à Constantine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Après avoir repoussé une première attaque française menée par le général François de Négrier en 1838, la ville tombe le Modèle:Date. Deux bordjs seront érigés en 1849 et 1852, qui serviront de résidence à Si Ali Ba Ahmed, puis au capitaine Bonvalet appelés successivement à la tête de la confédération des Hraktas et du cercle militaire d'Aïn Beïda.

En 1853, Modèle:Pas clair. Elle est élevée au rang de commune de plein exercice le Modèle:Date incluant trois agglomérations, Aïn Beïda Kébira (chef-lieu), La Meskiana et Aïn Krenchela.

Aïn Beïda a été élevée au rang de commune de plein exercice en 1868 avec Modèle:Nombre dont 386 "européens" :

"Pendant les quatre années qu’il passe à la tête de la division de Constantine, le Général Desvaux s’était toujours opposé à la création d’une commune de plein exercice à Aïn Beïda qui, depuis l’occupation française, était devenu un centre européen assez important. Après son départ, qui eut lieu le 8 août 1868, le Général Perigot, son successeur, autorisa cette création. Par décret du 10 juillet 1865, signé en l’absence de l’Empereur par l’Impératrice Eugénie de Montijo, comtesse de Téba, Aïn Beïda se détachait du Commandement Supérieur des Haractas et devenait commune de plein exercice." par M. Bourrel Lieutenant Au Modèle:5e Régiment de Tirailleurs Algériens le 8 février 1904.

Démographie

La population locale sont majoritairement: les Haraktas qui font partie de l'ensemble berbère chaouis. Les Haraktas sont une branche de la tribu chaoui des Houaras.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Enseignement

Enseignement primaire et secondaire

La ville compte quarante trois (43) écoles primaires , dix huit (18) collèges (CEM) et sept (7) lycées publics: lycée Asma bent Abi Bakr, Lycée Braknia Ali, Lycée Hihi Lyamine, Lycée Zinai el Hadji Belkacem, Lycée Ababsa Abdelhamid (ex Technicum), Lycée Boukefa Lakhdar, Nouveau lycée (route de Meskiana).

Enseignement supérieur

Depuis 2013, Ain Beïda possède un pôle universitaire appelé "pôle technologique" et dépendant de l'université Larbi Ben M'Hidi. Il est composé essentiellement des facultés des Sciences et Sciences Appliquées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Le commerce est une des principales activités économiques de la ville. Une zone industrielle y est implantée mais la fermeture de plusieurs entreprises durant les années 1990 a affecté sensiblement la production industrielle de la région.

Agriculture

Une part de la population active travaille dans l'agriculture: les cultures maraichères, la céréalo-culture, ainsi que dans l'élevage caprin, bovin et ovin.

Industrie

Une zone industrielle de Modèle:Unité est aménagée au nord-ouest de la ville en 1976 par l'URBACO<ref>http://www.sgpziest.com/champ-actions/portefeuille/sgi-oum-el-bouaghi</ref>. La même année, la Sonitex y crée une unité de fabrication de fil de laine mise en place par la société française Krebs avec un hangar principal de plus de Modèle:Unité. Devenue FILAB après une restructuration en 1998, l'entreprise publique y employa jusqu'à Modèle:Nombre jusqu'à sa fermeture définitive en 2011.

Toujours en 1976, la SNLB (Société Nationale du Liège et du Bois) a ouvert une unité au sud de la ville implantée sur Modèle:Unité. Devenue l'EMAB, elle employait jusqu'à Modèle:Nombre<ref>Aïn Beïda (Oum El Bouaghi) : L'EMAB au bord de l'asphyxie - El Watan - 16/01/2010</ref>.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Modèle:Références

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail