Abbévillers

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Modèle:Infobox Commune de France

Abbévillers (en franc-comtois : Aibévelai) est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:Belfort - Orthophotographie - 2017 - Abbévillers 01.jpg
Vue aérienne.

Commune frontalière entre Grandfontaine, Fahy (Modèle:Pays) et Hérimoncourt (Modèle:Pays).

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Abbévillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,2 %), terres arables (28,8 %), prairies (25 %), zones urbanisées (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Albervillers en 1140 ; Albervillars en 1147 ; Albrechzviler ou Auberveler en 1300 ; Azberveler en 1306 ; Abeveler en 1331 ; Abeviler en 1443 ; Abelviller en 1480 ; Abevillers en 1664<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Fichier:Four Abbevillers 07.JPG
Plaque commémorative.

C'est par les dimes du prieuré de Lanthenans que, pour la première fois en 1147, il est fait mention d'Abbévillers. Par ailleurs, le prieuré de Froidefontaine (puis ses successeurs, les Jésuites d'Ensisheim et le collège royal de Colmar) y percevaient aussi dès avant 1328 une rente foncière annuelle de 2 florins d'or<ref name=":0" />.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Abbévillers formait un fief et avait un seigneur de ce nom, vassal du Comte de Montbéliard. On a ainsi de nombreuses reprises de fiefs pour 1297, 1313,1321 etc. Ce seigneur aurait possédé un château fort, il n'en reste rien<ref name=":0" />.

Ces possessions passèrent ensuite par mariage à la famille voisine de Rocourt, et, de cette dernière, aux sieurs de Reischach et Wandelincourt. Ceux-ci, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en 1574 et 1579, vendirent le fief au comte Frédéric de Würtemberg-Montbéliard, qui le réunit au domaine Comtal. Un autre fief appartenant à Jacquot de Velatte fut acheté par les Franquemont en 1422. Il fut réuni également au domaine des Montbéliard pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />.

Les habitants d'Abbévillers étaient de condition serve et mainmortale ; ils furent affranchis, les uns par la comtesse de Montbéliard, Henriette, en 1431, et les autres par le prince Frédéric en 1584. Devenus taillables et corvéables envers la seigneurie de Montbéliard, ils lui devaient, comme tous les autres sujets : la montre d'armes, le guet et garde au château et ville de Montbéliard<ref name=":0" />.

Les habitants, bien que résidant à l'écart des voies de passage, furent victimes des conflits de l'époque : au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des Écorcheurs, puis des guerres de Bourgogne, au point que le seigneur de Rocourt, en 1480, leur accorda une diminution des tailles dues Modèle:Citation. Mais en 1587, quand les troupes de Guise ravagèrent le pays, le village d'Abbévillers subit de grosses pertes, le presbytère fut détruit et Marchelavillers incendié<ref name=":0" />. Mais, c'est pendant la guerre de Trente Ans, à partir de 1635, que les ravages, les pillages, la peste et la famine firent le plus de victimes. Beaucoup d'habitants s'enfuirent en Suisse et ne revinrent que 10 ou 20 ans après. Le pays, décimé, mit de longues années à se remettre<ref name=":0" />.

Malgré l'occupation des troupes de Louis XIV (1676-1697) et les prétentions du roi sur la seigneurie de Blamont, Abbévillers demeura partie intégrante du Comté de Montbéliard jusqu'au rattachement français de 1793<ref name=":0" />.

Lors des difficultés survenues à la mort du prince Léopold-Eberhard, en 1723, c'est par Abbévillers que les plénipotentiaires du duc régnant Eberhard-Louis de Würtemberg-Stuttgart, reprirent possession de la principauté, convoitée par les enfants illégitimes du feu prince. En 1724, le village connut un épouvantable incendie qui ravagea une dizaine de maisons. Seulement 3 d'entre elles sont millésimées aux dates de 1706,1716 et 1756. Il y avait 62 maisons en 1750.

Des trois dernières guerres, il convient de rappeler seulement qu'en 1870-1871, le futur député Viette commanda avec des francs-tireurs des opérations de diversion le long de la frontière suisse pendant l'avancée puis la retraite de l'armée de Bourbaki.

Marchelavillers

Cette métairie ou grange est déjà signalée dans la reprise de fief de 1297 avec le Moulin-de-la-Doue. Elle fut rachetée par le prince Frédéric en 1574 et 1579 et réunie au domaine comtal. Dès 1583, le prince y installa une bergerie dévastée en 1587 et qui dura jusqu'à 1635. Détruite par la guerre, elle fut recréée en 1647. En 1725, il y avait 515 ovins sur les pâturages. La ferme était tenue par des métayers. Les soldats français de Blamont essayèrent vainement de s'emparer du hameau après 1723. En 1774, le prince régnant, Charles-Eugène, donna le fief de Marchelavillers à son frère le Stahouder Frédéric-Eugène.

Politique et administration

Liste des maires

Fichier:Abbévillers, Mairie et poste.jpg
La mairie.

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Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Tendances politiques et résultats

Lors des élections européennes de 2019, Abbévillers possède un taux de participation inférieur à la moyenne (45,68% contre 50,12%). La liste du Rassemblement National arrive en tête avec 36,87% des suffrages, contre 23,31% au niveau national. La liste de la République en Marche obtient un score de 14,75% des suffrages, contre 22,41% au niveau national. La liste EELV y réalise un score de 9,14% contre 13,48% au niveau national. La liste de Debout la France obtient 7,67% contre 3,51% au niveau national. La France insoumise et le Parti Socialiste obtiennent respectivement 5,60% et 5,13% contre 6,31% et 6,13% au niveau national. Les listes des autres partis obtiennent des scores inférieurs à 5%<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Candidat Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Eva Joly (EÉLV) 13 2,04
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Marine Le Pen (FN) 207 32,45
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Nicolas Sarkozy (UMP) 160 25,08 367 62,52
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Jean-Luc Mélenchon (FG) 59 9,25
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Philippe Poutou (NPA) 9 1,41
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Nathalie Arthaud (LO) 5 0,78
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Jacques Cheminade (SP) 4 0,63
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| François Bayrou (MoDem) 42 6,58
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Nicolas Dupont-Aignan (DLR) 7 1,10
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| François Hollande (PS) 132 20,69 220 37,48
Inscrits 792 100,00 792 100,00
Abstentions 136 17,17 157 19,82
Votants 656 82,83 635 80,18
Blancs et nuls 18 2,74 48 7,56
Exprimés 638 97,26 587 92,44

Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Candidat Premier tour Deuxième tour
% Voix % Voix
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) 6,09 38
Marine Le Pen (FN) 43,43 271 57,66 316
Emmanuel Macron (EM) 17,31 108 42,34 232
Benoît Hamon (PS) 3,04 19
Nathalie Arthaud (LO) 0,96 6
Philippe Poutou (NPA) 0,80 5
Jacques Cheminade (SP) 0,48 3
Jean Lassalle (RES) 1,60 10
Jean-Luc Mélenchon (LFI) 14,26 89
François Asselineau (UPR) 0,48 3
François Fillon (LR) 11,54 72
Inscrits 841 100,00 841 100,00
Abstentions 199 23,66 218 25,92
Votants 642 76,34 623 74,08
Blancs 15 2,34 61 9,79
Nuls 3 0,47 14 2,25
Exprimés 624 97,20 548 87,96

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Source de la Doue

La Doue sort d'une paroi rocheuse au fond d'une reculée, en formant une petite cascade ; son parcours souterrain a été remonté sur 348 m. Le ruisseau n'est jamais à sec, son débit à l'étiage étant de 50 l/s. La Doue passe à Glay, où elle reçoit les eaux la Creuse, puis se jette dans le Gland qui rejoint le Doubs Modèle:Unité plus loin<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le site de la source est inscrit parmi les Espaces naturels sensibles du département du Doubs dans la catégorie : Reculées et/ou milieux rocheux.

Le moulin, alimenté par une dérivation de la source, a sa présence attesté dès le XIIIe siècle. Il figure également sur la carte de Cassini. Propriété du duc de Wurtemberg au XVIIIe siècle, il est vendu, en 1794, comme bien national et rénové en 1809. Il possède 3 roues en 1842. Le site est acquis en 1897 par un banquier dont le fermier obtient l'autorisation "d'exercer l'industrie d'aiguisage et de polissage de limes". En 1907 son nouveau propriétaire, Nicolas Schligler-Deiss, installe un atelier de "taillage de vieilles limes". En 1936 à 1951, le moulin est utilisé comme scierie. Il devient une habitation avant d'être acheté, en 2006, par le syndicat intercommunal de la Vallée du Gland, et ouvert au public. La roue à 48 augets de 3,70 m de diamètre est utilisée, depuis 2009, pour entrainer un générateur électrique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group="Note">En 2020, l’association des Amis du moulin de la Doue, a entrepris de rénover le bâtiment.</ref>.

Lieux et monuments

Un four à chaux ainsi qu'un four à tuile et brique sont construits en 1876 et mis en activité en 1877. Ces fours ferment en 1918 par manque de personnel, ils sont relancés en 1949 par Henry Beuclert et René Evalet avant de fermer définitivement en 1954. Le four à chaux est en partie démoli en 1998. L'année suivante la mairie décide de conserver et rénover l’ensemble<ref>Panneaux explicatifs sur place décrivant l'histoire des fours.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail